Mme le DG, vous venez de participer au Global Lodging Forum en France. Que doit-on retenir de la participation de la Côte d’Ivoire à travers la SODERTOUR LACS à ce rendez-vous des sommités mondiales du Tourisme et de l’hôtellerie ?
Effectivement, nous venons de participer à la 18e édition du Global Lodging Forum (GLF 2014) qui s’est tenue à Paris, hôtel Le Bristol, du 17 au 18 mars 2014. Cet événement est défini par ses organisateurs, (MKG Group), comme le « think tank de l’industrie hôtelière ». Et ce sont près de 600 participants professionnels (groupes hôteliers, chaînes hôtelières, franchiseurs, franchisés, investisseurs, etc.) qui se sont réunis autour de présentations, de tables rondes (débats contradictoires) et de networking (création de réseaux d’affaires).
Ce qu’il faut retenir de la participation de la SODERTOUR-LACS, c’est essentiellement le renforcement de notre notoriété et la densification de notre réseau d’affaires.
Notre notoriété a été renforcée par la présentation virtuelle de notre offre hôtelière et de loisirs, les facilités d’accès à notre destination, notre plan stratégique à moyen terme (2012-2015) et la localisation de notre principal projet de développement dans le cadre du plan directeur de la ville de Yamoussoukro.
Nous avions également comme objectif de densifier notre réseau d’affaires avec les cabinets spécialisés sur l’Afrique de l’Ouest ainsi que les Responsables Afrique des principaux groupes hôteliers pour la réalisation effective du projet Hibiscus que nous portons.
En vous frottant à ces grands du monde, avez-vous eu le sentiment d’être à la hauteur mondiale dans votre domaine d’activités ?
Bien évidemment, nous nous sentons à la hauteur.
En l’occurrence, il s’est agit moins de se sentir à la hauteur que de confronter nos idées, nos perspectives et nos projets avec des professionnels à la compétence et au savoir-faire reconnus.
En fait, notre participation répond également à un besoin de faire connaître les attraits et opportunités d’affaires de notre destination, notamment à travers le projet Hibiscus Resort & Spa qui lui-même va répondre à une demande stressée.
En effet, nous avons remarqué en Côte d’Ivoire que la demande touristique est stressée car l’offre est grippée. Les résidents en Côte d’Ivoire ont besoin de consommer les produits touristiques mais l’offre ne suit pas. Soit parce que les prix ne sont pas adaptés au pouvoir d’achat ; soit parce que nous ne proposons pas aux ivoiriens ce qu’ils attendent de l’offre touristique.
Que comptez-vous faire alors pour palier ce stress puis améliorer la qualité de service et relever les grands défis qui s’imposent à vous ?
Pour palier ce stress, nous comptons réaliser le projet Hibiscus qui est un projet intégré qui mettra en avant la construction d’une station touristique, un resort, afin d’intégrer toutes les demandes touristiques qui existent en Côte d’Ivoire. Ce projet sera réalisé à travers la création d’infrastructures d’accueil et de loisirs telles que les parcs d’attraction, les parcs aquatiques, un hippodrome, un casino, etc tout en tenant compte des nouvelles exigences de durabilité, de lutte contre la pauvreté et de protection de l’environnement.
A travers Hibiscus, nous comptons améliorer et diversifier l’offre touristique pour attirer le maximum de touristes vers notre destination parce que Hibiscus sera un ensemble d’offres touristiques diversifées que nous allons mettre en place.
Quant à l’amélioration de la qualité de service, nous travaillons à la formation de notre personnel pour être à niveau. En particulier le personnel de contact (réception et restauration). Parce que dans notre secteur d’activités, les prestations que nous offrons aux clients font appel à la notion de «servuction», c’est-à-dire que le service touristique est un processus qui implique le client avant, pendant et après sa consommation. A chacun de ces moments, nous devons offrir un service de qualité. Mais la notion de qualité évolue avec les pratiques et comportements des touristes. C’est dans cette optique que notre approche managériale se veut «globale», c’est-à-dire penser globalement et agir localement.
Tout cela nous a permis de relever en 2013 les défis du numérique et du marché domestique à travers le 2ème prix du concours de la meilleure administration numérique, du prix de la meilleure animation touristique au SITA 2013 et la réalisation de notre programme de fidélisation de nos clients résidents dénommé «Club Evasions».
Vous portez un grand projet que vous avez baptisé «Hibiscus Resort &Spa». Assurément, vous l’avez présenté au rendez-vous de Paris. A quoi doit-on s’attendre à votre retour de la France ? Qu’avez-vous fait là-bas pour stimuler l’investissement touristique à Yamoussoukro ?
Le projet Hibiscus Resort & Spa fait partie de notre matrice d’actions prioritaires 2012-2015 qui elle-même prend appui sur le Plan national de développement (PND) en sa partie relative au tourisme dans le cadre des «nouveaux produits touristiques à thème ». Ce projet a fait l’objet d’une présentation à notre tutelle. Nous l’avons ensuite présenté au Tourinvest forum en 2013. A l’occasion du Global Lodging Forum qui vient de se tenir, nous l’avons encore présenté.
Ce qui nous a agréablement surpris, c’est que parmi les nouveaux contacts que nous avons établis, certains avaient déjà entendu parler du projet par le biais d’autres professionnels. C’est donc dire que notre stratégie commence à porter ses fruits en termes de notoriété.
Ce qu’attendent les partenaires potentiels, c’est l’avant-projet sommaire à défaut d’un avant-projet détaillé.
L’Etat de Côte d’Ivoire, sous la conduite de SEM Alassane Ouattara, a initié un Fonds spécial d’études (FSE) pour permettre aux porteurs de projets de financer les études techniques et financières ; le principal critère d’éligibilité étant l’inscription desdits projets au titre du PIP. Nos fiches-projets ont été transmis à notre tutelle en vue de leur prise en compte dans le PIP.
En ce qui concerne l’investissement touristique, il faut savoir qu’aujourd’hui les grands groupes hôteliers privilégient l’option stratégique « asset light » à l’international. Dans nos pays, ces groupes agissent sous forme de contrat de gestion et de management.
Par contre, bon nombre d’africains investissent notre secteur pour valoriser leurs actifs immobiliers. C’est ce type d’investisseurs que nous recherchons.
Nous souhaitons réunir ces deux groupes à Yamoussoukro, ville touristique par excellence, pour booster le développement des activités touristiques et y attirer le maximum de visiteurs.
Vous avez présenté votre projet Hibiscus à presque tous les décideurs. Qu’attendez-vous en retour ?
Au niveau de Sodertour Lacs, nous espérons dans un avenir proche développer le projet Hibiscus qui est la construction d’une station touristique, un resort, qui sera une station intégrée qui accompagnera les loisirs et les promotions immobilières. C’est pourquoi je voudrais faire un clin d’œil aux investisseurs : qu’ils regardent le projet Hibiscus à Yamoussoukro qui est une ville qui a pour ambition d’être une ville verte. C’est une ville paisible où il fait bon vivre et où on espère que les investissements seront sécurisés.
Nous appelons donc d’un vœu fort les investisseurs à venir voir ce qui se passe à Yamoussoukro, à s’intéresser aux projets de développement. Le potentiel et les hommes y sont, la sécurité aussi.
Effectivement, nous venons de participer à la 18e édition du Global Lodging Forum (GLF 2014) qui s’est tenue à Paris, hôtel Le Bristol, du 17 au 18 mars 2014. Cet événement est défini par ses organisateurs, (MKG Group), comme le « think tank de l’industrie hôtelière ». Et ce sont près de 600 participants professionnels (groupes hôteliers, chaînes hôtelières, franchiseurs, franchisés, investisseurs, etc.) qui se sont réunis autour de présentations, de tables rondes (débats contradictoires) et de networking (création de réseaux d’affaires).
Ce qu’il faut retenir de la participation de la SODERTOUR-LACS, c’est essentiellement le renforcement de notre notoriété et la densification de notre réseau d’affaires.
Notre notoriété a été renforcée par la présentation virtuelle de notre offre hôtelière et de loisirs, les facilités d’accès à notre destination, notre plan stratégique à moyen terme (2012-2015) et la localisation de notre principal projet de développement dans le cadre du plan directeur de la ville de Yamoussoukro.
Nous avions également comme objectif de densifier notre réseau d’affaires avec les cabinets spécialisés sur l’Afrique de l’Ouest ainsi que les Responsables Afrique des principaux groupes hôteliers pour la réalisation effective du projet Hibiscus que nous portons.
En vous frottant à ces grands du monde, avez-vous eu le sentiment d’être à la hauteur mondiale dans votre domaine d’activités ?
Bien évidemment, nous nous sentons à la hauteur.
En l’occurrence, il s’est agit moins de se sentir à la hauteur que de confronter nos idées, nos perspectives et nos projets avec des professionnels à la compétence et au savoir-faire reconnus.
En fait, notre participation répond également à un besoin de faire connaître les attraits et opportunités d’affaires de notre destination, notamment à travers le projet Hibiscus Resort & Spa qui lui-même va répondre à une demande stressée.
En effet, nous avons remarqué en Côte d’Ivoire que la demande touristique est stressée car l’offre est grippée. Les résidents en Côte d’Ivoire ont besoin de consommer les produits touristiques mais l’offre ne suit pas. Soit parce que les prix ne sont pas adaptés au pouvoir d’achat ; soit parce que nous ne proposons pas aux ivoiriens ce qu’ils attendent de l’offre touristique.
Que comptez-vous faire alors pour palier ce stress puis améliorer la qualité de service et relever les grands défis qui s’imposent à vous ?
Pour palier ce stress, nous comptons réaliser le projet Hibiscus qui est un projet intégré qui mettra en avant la construction d’une station touristique, un resort, afin d’intégrer toutes les demandes touristiques qui existent en Côte d’Ivoire. Ce projet sera réalisé à travers la création d’infrastructures d’accueil et de loisirs telles que les parcs d’attraction, les parcs aquatiques, un hippodrome, un casino, etc tout en tenant compte des nouvelles exigences de durabilité, de lutte contre la pauvreté et de protection de l’environnement.
A travers Hibiscus, nous comptons améliorer et diversifier l’offre touristique pour attirer le maximum de touristes vers notre destination parce que Hibiscus sera un ensemble d’offres touristiques diversifées que nous allons mettre en place.
Quant à l’amélioration de la qualité de service, nous travaillons à la formation de notre personnel pour être à niveau. En particulier le personnel de contact (réception et restauration). Parce que dans notre secteur d’activités, les prestations que nous offrons aux clients font appel à la notion de «servuction», c’est-à-dire que le service touristique est un processus qui implique le client avant, pendant et après sa consommation. A chacun de ces moments, nous devons offrir un service de qualité. Mais la notion de qualité évolue avec les pratiques et comportements des touristes. C’est dans cette optique que notre approche managériale se veut «globale», c’est-à-dire penser globalement et agir localement.
Tout cela nous a permis de relever en 2013 les défis du numérique et du marché domestique à travers le 2ème prix du concours de la meilleure administration numérique, du prix de la meilleure animation touristique au SITA 2013 et la réalisation de notre programme de fidélisation de nos clients résidents dénommé «Club Evasions».
Vous portez un grand projet que vous avez baptisé «Hibiscus Resort &Spa». Assurément, vous l’avez présenté au rendez-vous de Paris. A quoi doit-on s’attendre à votre retour de la France ? Qu’avez-vous fait là-bas pour stimuler l’investissement touristique à Yamoussoukro ?
Le projet Hibiscus Resort & Spa fait partie de notre matrice d’actions prioritaires 2012-2015 qui elle-même prend appui sur le Plan national de développement (PND) en sa partie relative au tourisme dans le cadre des «nouveaux produits touristiques à thème ». Ce projet a fait l’objet d’une présentation à notre tutelle. Nous l’avons ensuite présenté au Tourinvest forum en 2013. A l’occasion du Global Lodging Forum qui vient de se tenir, nous l’avons encore présenté.
Ce qui nous a agréablement surpris, c’est que parmi les nouveaux contacts que nous avons établis, certains avaient déjà entendu parler du projet par le biais d’autres professionnels. C’est donc dire que notre stratégie commence à porter ses fruits en termes de notoriété.
Ce qu’attendent les partenaires potentiels, c’est l’avant-projet sommaire à défaut d’un avant-projet détaillé.
L’Etat de Côte d’Ivoire, sous la conduite de SEM Alassane Ouattara, a initié un Fonds spécial d’études (FSE) pour permettre aux porteurs de projets de financer les études techniques et financières ; le principal critère d’éligibilité étant l’inscription desdits projets au titre du PIP. Nos fiches-projets ont été transmis à notre tutelle en vue de leur prise en compte dans le PIP.
En ce qui concerne l’investissement touristique, il faut savoir qu’aujourd’hui les grands groupes hôteliers privilégient l’option stratégique « asset light » à l’international. Dans nos pays, ces groupes agissent sous forme de contrat de gestion et de management.
Par contre, bon nombre d’africains investissent notre secteur pour valoriser leurs actifs immobiliers. C’est ce type d’investisseurs que nous recherchons.
Nous souhaitons réunir ces deux groupes à Yamoussoukro, ville touristique par excellence, pour booster le développement des activités touristiques et y attirer le maximum de visiteurs.
Vous avez présenté votre projet Hibiscus à presque tous les décideurs. Qu’attendez-vous en retour ?
Au niveau de Sodertour Lacs, nous espérons dans un avenir proche développer le projet Hibiscus qui est la construction d’une station touristique, un resort, qui sera une station intégrée qui accompagnera les loisirs et les promotions immobilières. C’est pourquoi je voudrais faire un clin d’œil aux investisseurs : qu’ils regardent le projet Hibiscus à Yamoussoukro qui est une ville qui a pour ambition d’être une ville verte. C’est une ville paisible où il fait bon vivre et où on espère que les investissements seront sécurisés.
Nous appelons donc d’un vœu fort les investisseurs à venir voir ce qui se passe à Yamoussoukro, à s’intéresser aux projets de développement. Le potentiel et les hommes y sont, la sécurité aussi.