Elue à Man, Yannick Azébian reste, avec Léticia N’cho, l’une des deux Miss à avoir été élues premières dauphines régionales et à avoir enlevé la couronne nationale. Cadre de banque, elle a accepté de regarder, pour vous, dans le rétroviseur…
Que deviens-tu?
Après le sacre de 2002 et l’obtention d’un baccalauréat série D, je me suis rendue au Maroc. J’y ai obtenu un master en Système d’Information et Contrôle de Gestion. Après un stage d’un an dans une entreprise marocaine, en tant qu’assistant contrôleur de gestion, je suis rentrée à Abidjan en 2012. Jeune femme épanouie aujourd’hui, je suis conseiller clientèle dans l’une des meilleures banques de la place. A ce stade de mon parcours, je ne remercierai jamais assez mon Seigneur à qui je dois tout ; mes parents, soutiens intemporels, et tous mes amis qui n’ont cessé de m’encourager.
Comment t’est venue l’idée de te présenter au concours Miss CI?
Devenir Miss CI est un rêve d’enfant. Toute petite déjà, je me voyais Miss CI à 18 ans. Tout mon entourage le savait et je remercie encore toute ma famille, surtout mes parents et mes amis pour m’avoir soutenue et encouragée. A force d’y croire fortement, ce rêve de princesse s’est réalisé au soir du 01 juin 2002.
Qu’est-ce que le concours Miss CI a apporté à ta vie?
Participer à ce concours, et être sacrée reine de beauté de mon pays, a été une expérience fabuleuse et une belle leçon de vie. A l’occasion de mon mandat, j’ai vécu deux années de bonheur et de découverte. J’ai reçu beaucoup de présents et j’ai pu rencontrer des personnes formidables et me faire des relations solides. Et tout cela me profite encore aujourd’hui. Je demeure également fière d’avoir porté les couleurs de mon pays ici et à l’extérieur. Mais l’essentiel à mon avis, et on ne le dira jamais assez, c’est que Miss CI vous émancipe de facto. Vous entrez aussitôt dans le monde des adultes. C’est une responsabilité intemporelle. La couronne, je l’ai rendue en juin 2004. Mais le titre, je le garderai à vie. Il m’a conféré maturité et notoriété. Je reste, à jamais, reconnaissante à tous les généreux mécènes et sponsors mais surtout à la dynamique équipe du COMICI, avec à sa tête Victor YAPOBI, qui chaque année encore crée une Etoile.
Raconte-nous ton élection à Man et ton sacre national?
Mes tantes, ma mère et moi avions convenu que je participe à la première étape des présélections. Celles de 2002 ayant débuté à Man le 02 mars, je me suis donc rendue dans cette ville totalement inconnue accompagnée de mes marraines Léa Dubois et Mariama Dao.
Bien qu’ayant été 1ere dauphine à Man, je n’étais pas découragée pour la suite du concours. Je suis donc partie en finale confiante. L’élection s’est bien passée. Dieu a voulu que je puisse séduire le jury et le public par mes atouts physiques et intellectuels. A l’annonce des résultats, j’étais tellement stressée que je n’ai pas entendu la proclamation du président du jury. Lorsque j’ai réalisé que c’était moi la miss, j’ai été envahie d’émotion surtout à la vue de mon père qui criait dans toute la salle. Aujourd’hui, J’en frisonne encore.
Et si c’était à recommencer?
Les yeux fermés, et sans hésiter, je le referais la même année. Les instants que j’ai vécus font de moi la femme que je suis aujourd’hui et je ne veux rien y changer.
Quels conseils peux-tu donner aux jeunes candidates actuelles?
Si je m’adressais à l’une des candidates actuelles je dirai ceci : « Miss CI est un concours et donc un jeu à priori. Prépare-toi avec sérieux et compétis avec l’esprit du jeu. Je pars du principe que toutes les femmes sont belles et qu’à ce niveau de la compétition toutes les candidates se valent. La différence proviendra de la confiance en soi, du self control et de la prestance qui séduiront le public et le jury assurément. Pour la Miss, le plus dur commence. Soit belle et bats-toi ! Miss CI est un couteau à double tranchant dont il faut se servir avec habileté. Etre Miss n’est ni une carrière ni une fin en soi. C’est Une carte privilège dont la validité se prolonge par la persévérance et l’effort dans le travail. Le revers de la médaille c’est l’intrusion du public dans la vie intime et les quelques propos malencontreux proférés à l’égard des miss. Mais c’est le package ; on ne fait jamais l’unanimité et c’est cela qui forge notre caractère ».
Que deviens-tu?
Après le sacre de 2002 et l’obtention d’un baccalauréat série D, je me suis rendue au Maroc. J’y ai obtenu un master en Système d’Information et Contrôle de Gestion. Après un stage d’un an dans une entreprise marocaine, en tant qu’assistant contrôleur de gestion, je suis rentrée à Abidjan en 2012. Jeune femme épanouie aujourd’hui, je suis conseiller clientèle dans l’une des meilleures banques de la place. A ce stade de mon parcours, je ne remercierai jamais assez mon Seigneur à qui je dois tout ; mes parents, soutiens intemporels, et tous mes amis qui n’ont cessé de m’encourager.
Comment t’est venue l’idée de te présenter au concours Miss CI?
Devenir Miss CI est un rêve d’enfant. Toute petite déjà, je me voyais Miss CI à 18 ans. Tout mon entourage le savait et je remercie encore toute ma famille, surtout mes parents et mes amis pour m’avoir soutenue et encouragée. A force d’y croire fortement, ce rêve de princesse s’est réalisé au soir du 01 juin 2002.
Qu’est-ce que le concours Miss CI a apporté à ta vie?
Participer à ce concours, et être sacrée reine de beauté de mon pays, a été une expérience fabuleuse et une belle leçon de vie. A l’occasion de mon mandat, j’ai vécu deux années de bonheur et de découverte. J’ai reçu beaucoup de présents et j’ai pu rencontrer des personnes formidables et me faire des relations solides. Et tout cela me profite encore aujourd’hui. Je demeure également fière d’avoir porté les couleurs de mon pays ici et à l’extérieur. Mais l’essentiel à mon avis, et on ne le dira jamais assez, c’est que Miss CI vous émancipe de facto. Vous entrez aussitôt dans le monde des adultes. C’est une responsabilité intemporelle. La couronne, je l’ai rendue en juin 2004. Mais le titre, je le garderai à vie. Il m’a conféré maturité et notoriété. Je reste, à jamais, reconnaissante à tous les généreux mécènes et sponsors mais surtout à la dynamique équipe du COMICI, avec à sa tête Victor YAPOBI, qui chaque année encore crée une Etoile.
Raconte-nous ton élection à Man et ton sacre national?
Mes tantes, ma mère et moi avions convenu que je participe à la première étape des présélections. Celles de 2002 ayant débuté à Man le 02 mars, je me suis donc rendue dans cette ville totalement inconnue accompagnée de mes marraines Léa Dubois et Mariama Dao.
Bien qu’ayant été 1ere dauphine à Man, je n’étais pas découragée pour la suite du concours. Je suis donc partie en finale confiante. L’élection s’est bien passée. Dieu a voulu que je puisse séduire le jury et le public par mes atouts physiques et intellectuels. A l’annonce des résultats, j’étais tellement stressée que je n’ai pas entendu la proclamation du président du jury. Lorsque j’ai réalisé que c’était moi la miss, j’ai été envahie d’émotion surtout à la vue de mon père qui criait dans toute la salle. Aujourd’hui, J’en frisonne encore.
Et si c’était à recommencer?
Les yeux fermés, et sans hésiter, je le referais la même année. Les instants que j’ai vécus font de moi la femme que je suis aujourd’hui et je ne veux rien y changer.
Quels conseils peux-tu donner aux jeunes candidates actuelles?
Si je m’adressais à l’une des candidates actuelles je dirai ceci : « Miss CI est un concours et donc un jeu à priori. Prépare-toi avec sérieux et compétis avec l’esprit du jeu. Je pars du principe que toutes les femmes sont belles et qu’à ce niveau de la compétition toutes les candidates se valent. La différence proviendra de la confiance en soi, du self control et de la prestance qui séduiront le public et le jury assurément. Pour la Miss, le plus dur commence. Soit belle et bats-toi ! Miss CI est un couteau à double tranchant dont il faut se servir avec habileté. Etre Miss n’est ni une carrière ni une fin en soi. C’est Une carte privilège dont la validité se prolonge par la persévérance et l’effort dans le travail. Le revers de la médaille c’est l’intrusion du public dans la vie intime et les quelques propos malencontreux proférés à l’égard des miss. Mais c’est le package ; on ne fait jamais l’unanimité et c’est cela qui forge notre caractère ».