Je reviens. C’est ainsi que Noël Dourey [ND, pour les intimes] baptise son dernier album, un maxi single de trois titres auquel il ajoute une version acoustique du précédent ‘’Salut’’ – un titre vérité, emprunt de règlement de compte mais dépouillé de rancune. S’il ne voile guère ses mots (sur Salut) de quelques pudeurs, l’artiste dit ne pas garder de «mauvais souvenirs» et livre son secret : «soyez sans haines, soyez sans rancune et sans rancœur. Aussi invite-t-il à la culture de l’amour, du pardon, à la culture de la paix.
Ces pages de la vie de l’artiste qui deviennent «histoire collective» ont été ouvertes lors d’un show case privé, le jeudi 10 avril au Temple discothèque où il présentait ‘’Je reviens’’.
Différent de ‘’Salut’’ par le regard nouveau de l’artiste, ‘’Je reviens’’ plus qu’un témoignage, est aussi un appel aux gouvernants d’ici ou d’ailleurs. Artiste, Noël Dourey veut jouer son rôle d’éveilleur de conscience. D’où son «retour, clame-t-il, en tant que témoin et artiste». «Le pouvoir est doux, chante ND sur une musique aux accents rock. Il est bon mais, il brûle quand il est mal accompagné. Soyons solidaires dans le malheur mais, jamais dans le mal. Soyons à l’écoute des aspirations du peuple. Il n’y a pas que l’argent qui compte sur cette terre».
‘’Je reviens’’ qui donne son nom à l’album, est un carnet de l’artiste qui replonge – avec mesure – dans une ambiance «pas facile» de la vie au Golf [hôtel] pendant la crise électorale en Côte d’Ivoire, en 2011. «Je reviens du golf, précise-t-il, pour chanter l’amour et pour crier ma liberté…J’ai rencontré des âmes en peines, j’ai vu des corps sans vie, J’ai pleuré ; C’est vrai, ce n’était pas facile. Mais, nous n’avions jamais douté de notre victoire. C’est pourquoi, tous unis dans la foi, nous avions gagné notre combat pacifique».
Chant au refrain de «réconcilions-nous», soutenu du son d’un saxophone, celui de Djomo Ronald qui implore presque, Noël Dourey se veut pacifique. «Je reviens du golf les bras chargés d’amour…La démocratie n’est pas la guerre. Que tu sois du sud, du centre, de l’est, de l’ouest, du nord, je vous dis que nous sommes tous ivoiriens de ce beau pays…Ce qui nous unis est plus fort que nos folles ambitions, nos ambitions démesurées».
‘’Je reviens’’ ouvre également une page de l’histoire [Mon histoire] de l’artiste qui passe d’une vie «de faux rêve» marquée d’orgueil et de vanité à une autre vie : sa rencontre «dans le couloir de la mort» avec son «bienfaiteur, Jésus» qui l’a «restauré». ‘’Mon histoire’’ qui surf sur musique rock et musique religieuse trouve un prolongement dans ‘’Le Magnificat’’ – un chant gospel aux paroles religieuses, qui loue Marie. «Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu, mon sauveur», introduit-il le chant.
Lors de ce spectacle en live de présentation de ‘’Je reviens’’, Noël Dourey sur scène avec un rockeur repentis [Dan] Kooshiz (guitare), a effectué un voyage dans le passé d’où il a tiré de son répertoire Alléluia, Je suis seul, Monique Koffi, Ayoka, Youwayou, Bado, etc. Parmi ses invités, son parrain artistique Bailly Spinto, bien que souffrant, a fait le déplacement pour soutenir son filleul.
Koné Saydoo
Ces pages de la vie de l’artiste qui deviennent «histoire collective» ont été ouvertes lors d’un show case privé, le jeudi 10 avril au Temple discothèque où il présentait ‘’Je reviens’’.
Différent de ‘’Salut’’ par le regard nouveau de l’artiste, ‘’Je reviens’’ plus qu’un témoignage, est aussi un appel aux gouvernants d’ici ou d’ailleurs. Artiste, Noël Dourey veut jouer son rôle d’éveilleur de conscience. D’où son «retour, clame-t-il, en tant que témoin et artiste». «Le pouvoir est doux, chante ND sur une musique aux accents rock. Il est bon mais, il brûle quand il est mal accompagné. Soyons solidaires dans le malheur mais, jamais dans le mal. Soyons à l’écoute des aspirations du peuple. Il n’y a pas que l’argent qui compte sur cette terre».
‘’Je reviens’’ qui donne son nom à l’album, est un carnet de l’artiste qui replonge – avec mesure – dans une ambiance «pas facile» de la vie au Golf [hôtel] pendant la crise électorale en Côte d’Ivoire, en 2011. «Je reviens du golf, précise-t-il, pour chanter l’amour et pour crier ma liberté…J’ai rencontré des âmes en peines, j’ai vu des corps sans vie, J’ai pleuré ; C’est vrai, ce n’était pas facile. Mais, nous n’avions jamais douté de notre victoire. C’est pourquoi, tous unis dans la foi, nous avions gagné notre combat pacifique».
Chant au refrain de «réconcilions-nous», soutenu du son d’un saxophone, celui de Djomo Ronald qui implore presque, Noël Dourey se veut pacifique. «Je reviens du golf les bras chargés d’amour…La démocratie n’est pas la guerre. Que tu sois du sud, du centre, de l’est, de l’ouest, du nord, je vous dis que nous sommes tous ivoiriens de ce beau pays…Ce qui nous unis est plus fort que nos folles ambitions, nos ambitions démesurées».
‘’Je reviens’’ ouvre également une page de l’histoire [Mon histoire] de l’artiste qui passe d’une vie «de faux rêve» marquée d’orgueil et de vanité à une autre vie : sa rencontre «dans le couloir de la mort» avec son «bienfaiteur, Jésus» qui l’a «restauré». ‘’Mon histoire’’ qui surf sur musique rock et musique religieuse trouve un prolongement dans ‘’Le Magnificat’’ – un chant gospel aux paroles religieuses, qui loue Marie. «Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit se réjouit en Dieu, mon sauveur», introduit-il le chant.
Lors de ce spectacle en live de présentation de ‘’Je reviens’’, Noël Dourey sur scène avec un rockeur repentis [Dan] Kooshiz (guitare), a effectué un voyage dans le passé d’où il a tiré de son répertoire Alléluia, Je suis seul, Monique Koffi, Ayoka, Youwayou, Bado, etc. Parmi ses invités, son parrain artistique Bailly Spinto, bien que souffrant, a fait le déplacement pour soutenir son filleul.
Koné Saydoo