Abidjan - L'auteur latino-américain le plus lu au monde avec "Cent ans de solitude", vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans une quarantaine de langues, le colombien Gabriel Garcia Marquez, prix Nobel de littérature en 1982, est décédé jeudi soir des suites d’une pneumonie, à l’âge de 87 ans, à son domicile de Mexico.
Romancier, nouvelliste et journaliste, il signe en 1967, avec ce livre magistral, la naissance du "réalisme magique" où s’allient le fantastique et le réel. "Cent ans de solitude" est une fascinante saga familiale, une exubérante épopée déployée sur plus de six générations. Elle représente l’œuvre maîtresse de la littérature hispano-américaine qui contribua à la faire connaître à travers le monde, de l’avis des critiques.
"Mille ans de solitude et de tristesse pour la mort du plus grand Colombien de tous les temps", a publié le président colombien Juan Manuel Santos qui a décrété trois jours de deuil national.
"Je chéris encore aujourd’hui ce livre dédicacé qu’il m’a offert", révèle Barack Obama tandis que Bill Clinton se dit "honoré et stupéfait".
"Depuis le temps où j'ai lu ‘Cent ans de solitude', il y a plus de 40 ans, j'ai toujours été stupéfait par ses dons uniques d'imagination, de clarté de pensée et d'honnêteté émotionnelle (...) J'ai été honoré d'être son ami et de connaître son grand cœur et son esprit brillant pendant plus de 20 ans", déclare l’ancien président américain.
Des écrivains de renom, comme le brésilien Paulo Coelho, estiment que Garcia Marquez "a brisé le mur entre la réalité et la fantaisie, ouvrant la voie à toute une génération d'écrivains sud-américains".
L'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, également prix Nobel de littérature assure que "ses romans vont lui survivre et continuer de gagner des lecteurs partout".
Toutefois, il a été critiqué pour sa fascination et ses accointances avec les chefs d’Etat dont le Français François Mitterrand, dont il partageait la table.
Il sera incinéré "en privé" a indiqué sa famille.
Installé au Mexique depuis 1961, Gabriel Garcia Marquez vivait depuis plusieurs années retiré de la vie publique et savourait de nombreux voyages entre Cartagène, La Havane et Barcelone. Sa dernière apparition remonte au 6 mars pour son anniversaire où il avait reçu des journalistes.
Romancier, nouvelliste et journaliste, il signe en 1967, avec ce livre magistral, la naissance du "réalisme magique" où s’allient le fantastique et le réel. "Cent ans de solitude" est une fascinante saga familiale, une exubérante épopée déployée sur plus de six générations. Elle représente l’œuvre maîtresse de la littérature hispano-américaine qui contribua à la faire connaître à travers le monde, de l’avis des critiques.
"Mille ans de solitude et de tristesse pour la mort du plus grand Colombien de tous les temps", a publié le président colombien Juan Manuel Santos qui a décrété trois jours de deuil national.
"Je chéris encore aujourd’hui ce livre dédicacé qu’il m’a offert", révèle Barack Obama tandis que Bill Clinton se dit "honoré et stupéfait".
"Depuis le temps où j'ai lu ‘Cent ans de solitude', il y a plus de 40 ans, j'ai toujours été stupéfait par ses dons uniques d'imagination, de clarté de pensée et d'honnêteté émotionnelle (...) J'ai été honoré d'être son ami et de connaître son grand cœur et son esprit brillant pendant plus de 20 ans", déclare l’ancien président américain.
Des écrivains de renom, comme le brésilien Paulo Coelho, estiment que Garcia Marquez "a brisé le mur entre la réalité et la fantaisie, ouvrant la voie à toute une génération d'écrivains sud-américains".
L'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, également prix Nobel de littérature assure que "ses romans vont lui survivre et continuer de gagner des lecteurs partout".
Toutefois, il a été critiqué pour sa fascination et ses accointances avec les chefs d’Etat dont le Français François Mitterrand, dont il partageait la table.
Il sera incinéré "en privé" a indiqué sa famille.
Installé au Mexique depuis 1961, Gabriel Garcia Marquez vivait depuis plusieurs années retiré de la vie publique et savourait de nombreux voyages entre Cartagène, La Havane et Barcelone. Sa dernière apparition remonte au 6 mars pour son anniversaire où il avait reçu des journalistes.