L’Office national de l’assainissement et drainage (ONAD) a officiellement lancé ses activités le vendredi 18 avril 2014 à Yamoussoukro, en présence du ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo.
Le ministre devant le corps préfectoral de la région, les acteurs et partenaires au développement a lancé son invitation pour plus d’implication dans l’atteinte des objectifs assignés à l’Office. Annonçant même la création d’une ligne budgétaire, afin de maîtriser le drainage. L'urbanisation dira-t-il mal maîtrisée et les insuffisances des infrastructures publiques et privées d'assainissement et de drainage, entravent la reprise du développement, d’où la motivation de son appel à une implication de tous. Monsieur Amara Sanogo, le Directeur de l’Office, a dévoilé les 4 axes prioritaires de l’année 2014 qui se résument au déploiement de la structure à l’intérieur du pays, dans les chefs-lieux des 12 régions (Séguéla, Abengourou, Bondoukou, Daloa, Gagnoa…). La mise en place d’un programme de mise niveau et de développement des infrastructures d’assainissement collectif de la commune de Yamoussoukro. L’amélioration du suivi du contrat d’affermage pour l’entretien et l’exploitation des réseaux et ouvrages d’assainissement et de drainage de la ville d’Abidjan. Mais également la maîtrise de la gestion de l’assainissement autonome qui, concerne plus de 90% de la population nationale par la professionnalisation de cette filière. Pour le Directeur de l’office, ces axes sont prioritaires car la situation du secteur de l’assainissement et du drainage en Côte d’Ivoire ne sont pas reluisantes : «Seulement 7 villes sur 225 sont dotées de schémas directeurs d’assainissement», a-t-il indiqué. Toujours selon le Directeur, cette situation de déficit ne va pas sans conséquences : «350.000 enfants meurent du fait du déficit en eau potable et d’assainissement. L’espérance de vie des populations se trouve réduite. En milieu rural, seulement 1% de la population à accès à des installations sanitaires améliorées tandis qu’environ 50 % pratiquent la défécation à l’air libre soit dans 4.000 villages sur environ 8.000», a-t-il expliqué. Ainsi, l’ONAD a été créé le 28 décembre 2011 pour être l’interlocuteur unique en matière d’assainissement et de drainage, afin de répondre aux attentes des populations. Pour Amara Sanogo, au moment où son institution prend fonction officiellement, il est impérieux, que tous mettent en œuvre leurs efforts pour que les populations aient un accès à un système d’assainissement et de drainage approprié. Car, «c’est une exigence pour inscrire nos pays dans les standards en la matière conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)». «D’ores et déjà, l’ONAD dispose d’outils fondamentaux dont : un plan stratégique ; un projet de code de l’assainissement et du drainage et un projet de lettre de politique sectorielle» a fait savoir le Directeur.
Diallo Harry
Le ministre devant le corps préfectoral de la région, les acteurs et partenaires au développement a lancé son invitation pour plus d’implication dans l’atteinte des objectifs assignés à l’Office. Annonçant même la création d’une ligne budgétaire, afin de maîtriser le drainage. L'urbanisation dira-t-il mal maîtrisée et les insuffisances des infrastructures publiques et privées d'assainissement et de drainage, entravent la reprise du développement, d’où la motivation de son appel à une implication de tous. Monsieur Amara Sanogo, le Directeur de l’Office, a dévoilé les 4 axes prioritaires de l’année 2014 qui se résument au déploiement de la structure à l’intérieur du pays, dans les chefs-lieux des 12 régions (Séguéla, Abengourou, Bondoukou, Daloa, Gagnoa…). La mise en place d’un programme de mise niveau et de développement des infrastructures d’assainissement collectif de la commune de Yamoussoukro. L’amélioration du suivi du contrat d’affermage pour l’entretien et l’exploitation des réseaux et ouvrages d’assainissement et de drainage de la ville d’Abidjan. Mais également la maîtrise de la gestion de l’assainissement autonome qui, concerne plus de 90% de la population nationale par la professionnalisation de cette filière. Pour le Directeur de l’office, ces axes sont prioritaires car la situation du secteur de l’assainissement et du drainage en Côte d’Ivoire ne sont pas reluisantes : «Seulement 7 villes sur 225 sont dotées de schémas directeurs d’assainissement», a-t-il indiqué. Toujours selon le Directeur, cette situation de déficit ne va pas sans conséquences : «350.000 enfants meurent du fait du déficit en eau potable et d’assainissement. L’espérance de vie des populations se trouve réduite. En milieu rural, seulement 1% de la population à accès à des installations sanitaires améliorées tandis qu’environ 50 % pratiquent la défécation à l’air libre soit dans 4.000 villages sur environ 8.000», a-t-il expliqué. Ainsi, l’ONAD a été créé le 28 décembre 2011 pour être l’interlocuteur unique en matière d’assainissement et de drainage, afin de répondre aux attentes des populations. Pour Amara Sanogo, au moment où son institution prend fonction officiellement, il est impérieux, que tous mettent en œuvre leurs efforts pour que les populations aient un accès à un système d’assainissement et de drainage approprié. Car, «c’est une exigence pour inscrire nos pays dans les standards en la matière conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)». «D’ores et déjà, l’ONAD dispose d’outils fondamentaux dont : un plan stratégique ; un projet de code de l’assainissement et du drainage et un projet de lettre de politique sectorielle» a fait savoir le Directeur.
Diallo Harry
