Abidjan– Trente et un journalistes issus de 23 organes de presse nationale et internationale ont participé jeudi, à la 5ème séance de communication instituée par l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP) depuis sa création en 2010, en vue de donner l’information juste sur ses activités à ceux qui sont chargés de relayer l’information auprès du grand public.
Dans ce cadre, il ressort des informations communiquées par le président, Coulibaly Non Karna, et ses collaborateurs, que l’ANRMP, à travers sa cellule de Recours et sanctions, présentée par Vincent Bilé, a rendu à ce jour 83 décisions dont 16 plaintes irrecevables, 34 mal fondées et 20 annulations parmi lesquelles six d’auto saisine.
Au titre de la cellule Etudes et définition des politiques, les résultats énoncés par Paulin Konan, concernent la réglementation, la formation et la communication.
Au premier point (réglementation), l’on retient la validation de plusieurs projets de textes nationaux, la formulation des observations au niveau des textes communautaires, la transmission de trois avis au ministère en charge des marchés publics, le recrutement de cabinets pour réaliser des études sur les conditions d’instruction et d’exécution des décisions de l’ANRMP; la relecture du code des marchés publics; et une stratégie de formation nationale sur les marchés publics.
Concernant les deux autres points, l’on note, entre autres, l’organisation de 79 sessions de formation dont 27 en propre; la formation de 3474 acteurs de la commande publique issus de l’administration publique, la société civile et le secteur privé; l’organisation de neuf sessions de communication publique; l’édition et la diffusion de plusieurs textes réglementaires relatifs aux marchés publics; la création d’un site internet (www.anrmp.ci) enregistrant plus de 2.458.000 visiteurs à ce jour; la réalisation d’un film institutionnel sur les marchés publics et 14 missions à l’étranger.
Quant à la cellule Audits indépendants, selon Adou Félix, elle a réalisé trois études sur les pratiques frauduleuses sur l’utilisation des documents administratifs; les délais dans la chaîne de passation des marchés publics; et l’impact de la période d’approbation des marchés publics sur l’exécution des crédits budgétaires. Elle a également commandité deux audits, l’un relatif aux délais dans la passation des marchés publics et l’autre, au circuit d’achat des médicaments. D’autres audits sont en cours.
Auparavant, le secrétaire général de l’ANRMP, Olivier Kossounou, après avoir présenté les missions et l’organisation de cette autorité administrative indépendante (AAI) rattachée à la Présidence de la République, s’est appesanti sur les perspectives pour l’année en cours.
Celles-ci portent sur la construction d’un centre de formation sur les marchés publics, la construction des bureaux des directions régionales des marchés publics de Bouaké et Korhogo (après la dotation en 2013 de neuf véhicules 4X4 à tous les directeurs régionaux, à hauteur de 207 millions FCFA), et la réalisation de la 2ème partie du film institutionnel.
« L’ANRMP prendra toujours ses responsabilités, mais dans le cadre de ses attributions », a renchéri son président, Coulibaly Non Karna. Dans son franc-parler notoire, il a insisté sur son intransigeance concernant la crédibilité de cette AAI et de ceux qui l’animent.
Estimant que « le premier critère d’indépendance, c’est la conviction des hommes », il a souligné qu’aujourd’hui, l’ANRMP a bâti sur du vrai car « la première autorité, c’est l’indépendance financière », acquise à travers d’énormes sacrifices basés sur la bonne gouvernance. Ce qui a valu à l’ANRMP d’obtenir, notamment grâce à des institutions internationales dont la Banque mondiale, un siège propre construit et équipé à 400 millions FCFA et un budget passé de 630 millions FCFA en 2011 à 4,7 milliards FCFA en 2014.
Créée en 2010, l’ANRMP assure la régulation du système des marchés publics. C’est un organe de définition des politiques en matière de marchés publics, de stratégies de formation et d’information publics (avant), une autorité de recours non juridictionnels (pendant) et une autorité commandant des audits indépendants. Fait nouveau, depuis un mois, elle est dotée d’un pouvoir de sanction administrative conféré par un Arrêté ministériel.
cmas
Dans ce cadre, il ressort des informations communiquées par le président, Coulibaly Non Karna, et ses collaborateurs, que l’ANRMP, à travers sa cellule de Recours et sanctions, présentée par Vincent Bilé, a rendu à ce jour 83 décisions dont 16 plaintes irrecevables, 34 mal fondées et 20 annulations parmi lesquelles six d’auto saisine.
Au titre de la cellule Etudes et définition des politiques, les résultats énoncés par Paulin Konan, concernent la réglementation, la formation et la communication.
Au premier point (réglementation), l’on retient la validation de plusieurs projets de textes nationaux, la formulation des observations au niveau des textes communautaires, la transmission de trois avis au ministère en charge des marchés publics, le recrutement de cabinets pour réaliser des études sur les conditions d’instruction et d’exécution des décisions de l’ANRMP; la relecture du code des marchés publics; et une stratégie de formation nationale sur les marchés publics.
Concernant les deux autres points, l’on note, entre autres, l’organisation de 79 sessions de formation dont 27 en propre; la formation de 3474 acteurs de la commande publique issus de l’administration publique, la société civile et le secteur privé; l’organisation de neuf sessions de communication publique; l’édition et la diffusion de plusieurs textes réglementaires relatifs aux marchés publics; la création d’un site internet (www.anrmp.ci) enregistrant plus de 2.458.000 visiteurs à ce jour; la réalisation d’un film institutionnel sur les marchés publics et 14 missions à l’étranger.
Quant à la cellule Audits indépendants, selon Adou Félix, elle a réalisé trois études sur les pratiques frauduleuses sur l’utilisation des documents administratifs; les délais dans la chaîne de passation des marchés publics; et l’impact de la période d’approbation des marchés publics sur l’exécution des crédits budgétaires. Elle a également commandité deux audits, l’un relatif aux délais dans la passation des marchés publics et l’autre, au circuit d’achat des médicaments. D’autres audits sont en cours.
Auparavant, le secrétaire général de l’ANRMP, Olivier Kossounou, après avoir présenté les missions et l’organisation de cette autorité administrative indépendante (AAI) rattachée à la Présidence de la République, s’est appesanti sur les perspectives pour l’année en cours.
Celles-ci portent sur la construction d’un centre de formation sur les marchés publics, la construction des bureaux des directions régionales des marchés publics de Bouaké et Korhogo (après la dotation en 2013 de neuf véhicules 4X4 à tous les directeurs régionaux, à hauteur de 207 millions FCFA), et la réalisation de la 2ème partie du film institutionnel.
« L’ANRMP prendra toujours ses responsabilités, mais dans le cadre de ses attributions », a renchéri son président, Coulibaly Non Karna. Dans son franc-parler notoire, il a insisté sur son intransigeance concernant la crédibilité de cette AAI et de ceux qui l’animent.
Estimant que « le premier critère d’indépendance, c’est la conviction des hommes », il a souligné qu’aujourd’hui, l’ANRMP a bâti sur du vrai car « la première autorité, c’est l’indépendance financière », acquise à travers d’énormes sacrifices basés sur la bonne gouvernance. Ce qui a valu à l’ANRMP d’obtenir, notamment grâce à des institutions internationales dont la Banque mondiale, un siège propre construit et équipé à 400 millions FCFA et un budget passé de 630 millions FCFA en 2011 à 4,7 milliards FCFA en 2014.
Créée en 2010, l’ANRMP assure la régulation du système des marchés publics. C’est un organe de définition des politiques en matière de marchés publics, de stratégies de formation et d’information publics (avant), une autorité de recours non juridictionnels (pendant) et une autorité commandant des audits indépendants. Fait nouveau, depuis un mois, elle est dotée d’un pouvoir de sanction administrative conféré par un Arrêté ministériel.
cmas