C’est avec tristesse et désolation que les proches, amis et connaissances d’Ida Yahaut Brice ont appris sa mort à la fois brutale et atroce le jeudi 17 avril dernier. Un crime qui jusque-là continue d’affecter sa famille biologique et professionnelle. Pour néssécité d’enquête, la dépouille avait été mise sous scellé sur instruction du procureur de la république afin qu’une autopsie soit faite. En fin de la semaine dernière, notre source nous a informé que la dépouille de ‘prési’’ a été restituée à la famille qui s’est réunie dans la soirée du samedi 26 avril dernier à son domicile pour établir le programme des obsèques. Après des échanges entre les différentes parties, une date a été retenue. Ida Yahaut Brice, assureur de son état, sera inhumé le samedi 7 juin prochain à Yobouakro, dans la sous préfecture d’Agnibélékrou, le village qui l’a vu grandir, après la levée du corps le vendredi 6 juin à Ivosep. Les résultats de l’autopsie ont été gardés au secret par les autorités compétentes pour nécessité d’enquête. Il faut rappeler qu’alors qu’il ne présentait aucun signe de maladie et qu’il avait reçu et passé plusieurs coups de fil depuis son domicile sis au quartier Les Perles ‘’Commandant Sanon’’ aux Deux Plateaux (Cocody) jeudi dernier, peu après 9 heures, il reçoit la visite de son beau frère Kouamé Koffi Hermann (le petit frère de sa femme) arrivé de Londres le mercredi 16 avril dernier. Accompagné de deux individus munis d’une convocation de la gendarmerie au bas duquel il est mentionné ‘’ Réponse immédiate dès réception’’, ils pénètrent, sur indication de Kouamé Amoin Carine, la femme d’Ida Yahaut Brice, dans la chambre conjugale située en haut de la duplex où ils vivent. Selon notre source, le petit frère de sa femme et ses deux compagnons auraient passé environ plus d’une heure de temps avec Ida Yahaut en haut avant de le faire descendre en le tenant dans leurs bras sous les yeux de celle-ci. C’est une fois dehors, après avoir franchi le portail principal, qu’il va s’écrouler. Les trois individus l’ont aussitôt jeté dans un véhicule pour le conduire dans une clinique où les médecins ont refusé de les recevoir sous prétexte qu’Ida Yahaut serait déjà mort. Ils vont donc se rendre aux urgences du Chu de Cocody. Une fois là bas, le constat est net, Ida Yahaut Brice est mort dans les bras de ces individus. Il était habillé en pantalon jean bleu et un tee-shirt polo et non en caleçon, dans la rue comme font croire des images sur facebook. Et ce, à 10 heures 47 mn, selon le constat des médecins. Pendant ce temps, sa femme, Kouamé Amoin Carine qui ne suit pas les malfrats bien qu’elle ait été informée du danger que court son mari, fait appel à une de ses petites sœurs pour embarquer des effets à bord de sa voiture pour une destination inconnue. Les trois malfrats seront arrêtés. Après vérification des pièces, il ressort que les deux compagnons du petit frère de dame Kouamé Amoin Carine sont des gendarmes en service à la brigade de recherche et non des policiers. L’épouse du président Ida Yahaut, pour l’instant, n’a pas encore quitté le domicile conjugal, mais des indiscrétions avancent qu’elle devrait s’envoler ces derniers temps pour Londres à l’insu de son mari au moment où celui-ci se rendrait dans son village pour les festivités de la Pâque. Et les mêmes indiscrétions font savoir que cette dernière aurait été coupable de vol portant sur la somme de neuf (9) millions de FCFA et du véhicule de marque Bmw appartenant à son mari, il y’a trois ans de cela. Après ce forfait, elle a disparu pour réapparaitre après avoir gaspillé tout l’argent volé. Elle a été un calvaire pour Ida Yahaut selon des parents rencontrés qui se sont toujours plaint de son comportement. Comme autre preuve qui pourrait faire d’elle une complice des tueurs d’Ida Yahaut Brice, quelques jours avant le crime, elle a vidé la mère de son mari de la résidence ainsi que la servante et l’un des grands fils du défunt, pour ne rester qu’avec lui et leurs deux petits enfants. Il faut noter qu’Ida Yahaut n’est pas et n’a jamais été le président de la mutuelle des cadres de Yobouakro et n’a pas d’arriéré de loyers. Il n’est également pas décédé dans la rue comme voudraient le faire croire ceux qui veulent non seulement salir sa mémoire, mais se déculpabiliser et sa femme n’ayant jusque-là pas encore été interrogée sur cette affaire par les membres de la famille du défunt contrairement à ce qui se raconte. Ida Yahaut Brice était un homme bon, juste et honnête. Tous souhaitent donc que la lumière soit faite sur sa mort.
Jésus Marie Gotha
Jésus Marie Gotha