Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des sports et loisirs, Alain Lobognon, était face aux médias, hier, à la Maison de la presse au Plateau. Il a assené ses vérités concernant le 20ème Mondial de football qui aura lieu au Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014. Morceaux choisis de son intervention.
Le maintien de Lamouchi pour ce Mondial
“Le coach Lamouchi sait ce qu’il a à faire. C’est le seul coach qu’il faut à la Côte d’Ivoire. J’ai demandé à la Fif de le laisser conduire son équipe. J’irais au Brésil et si j’ai la preuve qu’il y a eu interférence, je serai le premier à envoyer un tweet pour dénoncer cela. L’un des rares ministres qui a eu le courage d’interférer dans les choix d’un entraîneur reste Laurent Dona Fologo, qui avait plaidé pour qu’on fasse jouer Abdoulaye Traoré en son temps. Mais je crois qu’aujourd’hui, cela n’est plus possible. Nous disons donc aux joueurs de regarder le drapeau national et de se donner à fond. Nous avons connu des entraîneurs plus expérimentés que lui, mais qui n’ont conduit l’équipe nulle part. De grâce, il faut laisser Lamouchi faire son travail comme il le faut. Aujourd’hui, l’heure n’est pas au choix de l’entraîneur mais plutôt à la mobilisation des joueurs. Quand la date demandée par la Fifa pour dévoiler la liste des joueurs arrivera, notre coach publiera sa liste.
Concurrence en équipe nationale
Après la débâcle en Afrique du Sud, j’ai demandé à la Fif d’instaurer une concurrence saine au sein de l’équipe. S’il n’y a pas de concurrence, nous n’irons nulle part. À un moment donné, le coach doit pouvoir assumer ses choix. C’est pourquoi nous disons qu’il nous faut une équipe nationale forte. Je demande aux journalistes d’arrêter de présélectionner les joueurs...Il faut arrêter cela. Chacun doit jouer sa partition. L’Etat de Côte d’Ivoire a fait sa part en contribuant à hauteur de près de 2 milliards de francs à ce rendez-vous. Dans cette somme, il y a une petite part pour la délégation officielle que le ministre conduira. Cette délégation comprendra cinq personnes que je n’ai pas encore désignées. Le budget global a été communiqué et le gouvernement a fait des sacrifices. La prime de sélection est de 50 millions par joueur. Ils recevront leur argent quand la liste sera publiée. Je donne cette information pour éviter qu’on dise que c’est pour l’argent qu’ils ont mal joué. Ils ont l’argent de la Fifa et des sponsors en plus de celui de l’Etat. Mais rassurez-vous, l’Etat ne demandera pas qu’on déclare cet argent car nous voulons que l’équipe soit mieux préparée. Il faut que nos joueurs sachent qu’ils jouent pour le pays et non pour leurs clubs. Ils doivent également être disciplinés. S’agissant des supporters, ma position est connue.
Pas d’argent pour convoyer les supporters
La Côte d’Ivoire ne déboursera pas d’argent pour convoyer des supporters. Il faut que les Ivoiriens apprennent à se prendre en charge. Les supporters des autres équipes sont bien organisés et se prennent en charge. Aujourd’hui, il y a d’autres priorités telles que l’emploi des jeunes. Je ne peux pas prendre le risque d’envoyer 50 supporters au Brésil sans être sûr que tout se passera bien. Nous avons donc envoyé une mission au Brésil où nous avons demandé à certains Brésiliens de nous supporter. Ces derniers nous l’ont promis. En plus de cela, nous avons plus 150 compatriotes au Brésil, à qui nous avons également demandé de nous soutenir. Nous allons aussi demander à tous les Africains du Brésil de nous soutenir. Le mode de désignation du sélectionneur national en Côte d’Ivoire n’est pas encore rendu public. Nous attendons que le Mondial finisse pour le faire.
Les démissions à la Fif
S’agissant des démissions à la Fif, je crois que la fédération est une organisation privée qui a des textes. Et en tant que tel, je ne voudrais pas me mêler des affaires de cette structure. En tant que ministre des Sports, je joue mon rôle qui est de veiller à la bonne gestion des fédérations sportives dont la Fif. En tout cas, j’ai de bons rapports avec la Fif. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’incompréhensions, mais on fait avec.
Choix de Lamouchi…
Ce n’est pas moi qui ai désigné Sabri Lamouchi. Si j’étais ministre à cette période, j’aurais opté pour un entraîneur local. Je préfère un entraîneur local pour la Côte d’Ivoire. Quel que soit l’entraîneur, on doit avoir des joueurs qui aiment leur pays. Il faut que nos joueurs se donnent à cent pour cent. C’est pourquoi je dis qu’il faut favoriser la concurrence au sein de l’équipe”.
Propos recueillis par Sanh Séverin
Le maintien de Lamouchi pour ce Mondial
“Le coach Lamouchi sait ce qu’il a à faire. C’est le seul coach qu’il faut à la Côte d’Ivoire. J’ai demandé à la Fif de le laisser conduire son équipe. J’irais au Brésil et si j’ai la preuve qu’il y a eu interférence, je serai le premier à envoyer un tweet pour dénoncer cela. L’un des rares ministres qui a eu le courage d’interférer dans les choix d’un entraîneur reste Laurent Dona Fologo, qui avait plaidé pour qu’on fasse jouer Abdoulaye Traoré en son temps. Mais je crois qu’aujourd’hui, cela n’est plus possible. Nous disons donc aux joueurs de regarder le drapeau national et de se donner à fond. Nous avons connu des entraîneurs plus expérimentés que lui, mais qui n’ont conduit l’équipe nulle part. De grâce, il faut laisser Lamouchi faire son travail comme il le faut. Aujourd’hui, l’heure n’est pas au choix de l’entraîneur mais plutôt à la mobilisation des joueurs. Quand la date demandée par la Fifa pour dévoiler la liste des joueurs arrivera, notre coach publiera sa liste.
Concurrence en équipe nationale
Après la débâcle en Afrique du Sud, j’ai demandé à la Fif d’instaurer une concurrence saine au sein de l’équipe. S’il n’y a pas de concurrence, nous n’irons nulle part. À un moment donné, le coach doit pouvoir assumer ses choix. C’est pourquoi nous disons qu’il nous faut une équipe nationale forte. Je demande aux journalistes d’arrêter de présélectionner les joueurs...Il faut arrêter cela. Chacun doit jouer sa partition. L’Etat de Côte d’Ivoire a fait sa part en contribuant à hauteur de près de 2 milliards de francs à ce rendez-vous. Dans cette somme, il y a une petite part pour la délégation officielle que le ministre conduira. Cette délégation comprendra cinq personnes que je n’ai pas encore désignées. Le budget global a été communiqué et le gouvernement a fait des sacrifices. La prime de sélection est de 50 millions par joueur. Ils recevront leur argent quand la liste sera publiée. Je donne cette information pour éviter qu’on dise que c’est pour l’argent qu’ils ont mal joué. Ils ont l’argent de la Fifa et des sponsors en plus de celui de l’Etat. Mais rassurez-vous, l’Etat ne demandera pas qu’on déclare cet argent car nous voulons que l’équipe soit mieux préparée. Il faut que nos joueurs sachent qu’ils jouent pour le pays et non pour leurs clubs. Ils doivent également être disciplinés. S’agissant des supporters, ma position est connue.
Pas d’argent pour convoyer les supporters
La Côte d’Ivoire ne déboursera pas d’argent pour convoyer des supporters. Il faut que les Ivoiriens apprennent à se prendre en charge. Les supporters des autres équipes sont bien organisés et se prennent en charge. Aujourd’hui, il y a d’autres priorités telles que l’emploi des jeunes. Je ne peux pas prendre le risque d’envoyer 50 supporters au Brésil sans être sûr que tout se passera bien. Nous avons donc envoyé une mission au Brésil où nous avons demandé à certains Brésiliens de nous supporter. Ces derniers nous l’ont promis. En plus de cela, nous avons plus 150 compatriotes au Brésil, à qui nous avons également demandé de nous soutenir. Nous allons aussi demander à tous les Africains du Brésil de nous soutenir. Le mode de désignation du sélectionneur national en Côte d’Ivoire n’est pas encore rendu public. Nous attendons que le Mondial finisse pour le faire.
Les démissions à la Fif
S’agissant des démissions à la Fif, je crois que la fédération est une organisation privée qui a des textes. Et en tant que tel, je ne voudrais pas me mêler des affaires de cette structure. En tant que ministre des Sports, je joue mon rôle qui est de veiller à la bonne gestion des fédérations sportives dont la Fif. En tout cas, j’ai de bons rapports avec la Fif. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’incompréhensions, mais on fait avec.
Choix de Lamouchi…
Ce n’est pas moi qui ai désigné Sabri Lamouchi. Si j’étais ministre à cette période, j’aurais opté pour un entraîneur local. Je préfère un entraîneur local pour la Côte d’Ivoire. Quel que soit l’entraîneur, on doit avoir des joueurs qui aiment leur pays. Il faut que nos joueurs se donnent à cent pour cent. C’est pourquoi je dis qu’il faut favoriser la concurrence au sein de l’équipe”.
Propos recueillis par Sanh Séverin
