Les ministres de la justice et les procureurs généraux des pays membres de l'Union africaine (UA) doivent se réunir à Addis-Abeba les 15 et 16 mai pour examiner un projet de protocole visant à étendre l'autorité de la Cour africaine de justice et des droits de l'homme, indique des sources ce lundi.
L'autorité devrait être étendue à la juridiction pénale sur le génocide, les crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Une proposition prévoyant l'immunité de poursuites en faveur des chefs d'Etat et hauts fonctionnaires pour ces crimes est en évaluation dans le cadre du protocole modifié. Les dispositions révèlent que cette modification serait un recul pour la justice dans les cas de crimes graves.
Exempter les chefs d'Etat en exercice et hauts fonctionnaires d'Etat de la juridiction de la Cour africaine dans les cas de crime graves mettrait les hommes forts à l'abri des poursuites, a indiqué Sulemana Braimah, directeur exécutif de la Fondation Média pour l'Afrique de l'Ouest dans un communiqué publié à Nairobi.
L'examen du projet de protocole intervient à une période de forte opposition de certains dirigeants africains à la Cour Pénale Internationale (CPI), notamment face aux poursuites de cette cour contre Uhuru Kenyatta et William Ruto, président et vice-président du Kenya.
L'impunité demeure l'une des plus grandes menaces à la protection des droits de l'homme en Afrique, a déclaré Thuso Ramabolu, spécialiste des droits de l'homme au Centre de ressources pour la transformation du Lesotho.
JK/tjm/nbd/od/APA
L'autorité devrait être étendue à la juridiction pénale sur le génocide, les crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Une proposition prévoyant l'immunité de poursuites en faveur des chefs d'Etat et hauts fonctionnaires pour ces crimes est en évaluation dans le cadre du protocole modifié. Les dispositions révèlent que cette modification serait un recul pour la justice dans les cas de crimes graves.
Exempter les chefs d'Etat en exercice et hauts fonctionnaires d'Etat de la juridiction de la Cour africaine dans les cas de crime graves mettrait les hommes forts à l'abri des poursuites, a indiqué Sulemana Braimah, directeur exécutif de la Fondation Média pour l'Afrique de l'Ouest dans un communiqué publié à Nairobi.
L'examen du projet de protocole intervient à une période de forte opposition de certains dirigeants africains à la Cour Pénale Internationale (CPI), notamment face aux poursuites de cette cour contre Uhuru Kenyatta et William Ruto, président et vice-président du Kenya.
L'impunité demeure l'une des plus grandes menaces à la protection des droits de l'homme en Afrique, a déclaré Thuso Ramabolu, spécialiste des droits de l'homme au Centre de ressources pour la transformation du Lesotho.
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