Accusée dans certains médias d’avoir fait renvoyer abusivement 32 de ces agents, l’Agence nationale de la salubrité urbaine (Anasur) par la voix de son chef du personnel a dit sa part de vérité sur le sujet. Mamadou Kandé, a donné des explications sur l’affaire de la mise à la touche de 32 agents sur 47 en fin de contrat. Selon l’Anasur, après avoir servi pendant deux(2) ans au sein de la Brigade de salubrité urbaine (BSU), ces 32 agents ont été remerciés et les chèques des droits de ces travailleurs ont été déposés à l’Inspection du travail. Il a déploré le fait que certaines personnes se servent de cette affaire pour écorcher l’image de sa structure. Il a attesté que, le départ de la brigade de salubrité de ces 32 agents fait plutôt suite à un non-renouvellement de leur contrat d’embauche arrivé à terme, et aux conclusions d’une évaluation négative. « Cependant, les 15 autres agents dont le contrat a expiré le 2 janvier ont bénéficié d’un renouvellement de leur contrat mais à durée déterminée (CDD) du fait d’une évaluation positive basée sur des valeurs telles que : le respect de la hiérarchie, la probité morale, la ponctualité, l’assiduité, etc. », a déclaré la chef du personnel de l’Anasur. Pour combler le vide laissé par le départ de ces 32 agents, l’Anasur a du répondre à une sollicitation de l’Autorité pour le Désarmement, la Démobilisation et la Réinsertion (ADDR), en procédant au recrutement de 50 nouveaux démobilisés, comme agents à la BSU. Mais, pour que ces nouvelles recrues conservent leurs emplois, ils ont été exhortés à se conformer aux règles et aux procédures en vigueur à l’Anasur.
A.Houssou
A.Houssou
