Abidjan (Côte d’Ivoire) - Me Michel Brizoua-Bi et Hamed Fofana, tous deux membres du Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF), ont claqué, début mai, la porte de la maison de verre de Treichville (siège fédéral) en rendant leur démission, à cinq jours d’intervalle, de l’instance fédérale.
Actions concertées ou simple coïncidence du hasard ? Les démissions de Me Michel Brizoua-Bi, précédemment, responsable de la Commission juridique, le 2 mai et de Hamed Fofana membre du comité exécutif de la FIF, le 7 mai 2014,sont révélatrices d'un profond malaise à la Fédération ivoirienne de football.
Les deux anciens collaborateurs d'Augustin Sidy Diallo, le patron de la FIF, avancent des « dysfonctionnements » dans la gestion de la fédération pour expliquer leur démission.
C'est le juriste maison, Michel Brizoua-Bi, fils de l'ex-président de la FIF, Jean Brizoua-Bi (1980-1988) qui ouvre, le premier, le feu.
Dans son courrier de démission paru dans la presse, le 2 mai, l'avocat déplore de « sérieuses défaillances » dans le fonctionnement de l'administration fédérale par Sidy Diallo, dénonçant, également, la mise en veilleuse des « réunions du Comité exécutif » depuis le 3 février 2014.
«La paupérisation et la perte de la compétitivité des clubs ivoiriens, l'important soutien de l'Etat et les fortes attentes du public sportif désabusé par nos contre-performances interdisent à l'équipe dirigeante de notre institution de fermer les yeux sur ces lacunes, notamment, organisationnelles », explique Me Brizoua-Bi.
Ces dysfonctionnements, poursuit le démissionnaire, engagent le comité exécutif même « lorsqu'il est mis devant le fait accompli lors de certaines décisions majeures » comme le « choix du sélectionneur national » ou la « conclusion de contrats de sponsoring », charge l'ex-président de la commission juridique de la FIF.
Cinq jours plus tard, c'est au tour d'Hamed Fofana,Président de la Commission ad-hoc chargée des infrastructures que l'on présente comme « l'un des fidèles lieutenants » de Sidy Diallo, d'emboîter le pas à Brizoua-Bi fils.
Pour justifier son départ, M. Fofana explique que les « conditions de réussite d'un travail d'équipe » sont simples.
« Collaboration franche, gestion transparente de l'information, respect mutuel et humilité dans les relations entre le +capitaine+ de l'équipe dirigeante et ses collaborateurs élus du Comité Exécutif », ainsi, résume-t-il ces conditions qui, en dépit de ses appels à «récréer l'unité», n'ont produit «aucun changement».
La situation s'étant «dégradée», Hamed Fofana assure ne plus « participer à une gestion dont je ne partage ni les méthodes de fonctionnement ni l'esprit ».
Sidy Diallo encaisse les coups et prend, simplement, « acte » des décisions de ses anciens collaborateurs. Pourtant, le «ver est dans le fruit » souligne un ancien président de club bien introduit à l'instance fédérale.
« La difficulté avec Sidy, c'est qu'il ne communique pas et ne partage pas ses opinions. Il fait la guerre à tout le monde oubliant que les autres membres du Comité exécutif ont été élus comme lui. Malgré mes nombreux conseils et tentatives de rapprochement, la situation ne faisait qu'empirer » relève cet ex-président d'un club de la capitale économique ivoirienne.
Selon lui, deux vice-présidents de la FIF, ayant longtemps manifesté leur désir de « claquer la porte » risquent de suivre « ceux qui sont partis » si « Sidy ne fait pas preuve d'humilité en abandonnant son égo ».
Le vendredi 16 mai dernier, le Comité exécutif a pourvu au remplacement des deux démissionnaires. Me Karim Fadiga et Georges Philippe Ezaley remplacent Me Brizoua-Bi et Hamed Fofana dans leurs fonctions respectives.
« Leurs nominations devront être entérinées lors de la prochaine Assemblée générale ordinairede la FIF, prévue pour se tenir après le Mondial 2014 », précise le site de la fédération visité par APA.
A moins de trois semaines du coup d'envoi de la coupe du monde de football au Brésil, la « maison de verre » de Treichville est « lézardée » et pourrait connaître d'autres « secousses » si l'unité ne se refait.
Actions concertées ou simple coïncidence du hasard ? Les démissions de Me Michel Brizoua-Bi, précédemment, responsable de la Commission juridique, le 2 mai et de Hamed Fofana membre du comité exécutif de la FIF, le 7 mai 2014,sont révélatrices d'un profond malaise à la Fédération ivoirienne de football.
Les deux anciens collaborateurs d'Augustin Sidy Diallo, le patron de la FIF, avancent des « dysfonctionnements » dans la gestion de la fédération pour expliquer leur démission.
C'est le juriste maison, Michel Brizoua-Bi, fils de l'ex-président de la FIF, Jean Brizoua-Bi (1980-1988) qui ouvre, le premier, le feu.
Dans son courrier de démission paru dans la presse, le 2 mai, l'avocat déplore de « sérieuses défaillances » dans le fonctionnement de l'administration fédérale par Sidy Diallo, dénonçant, également, la mise en veilleuse des « réunions du Comité exécutif » depuis le 3 février 2014.
«La paupérisation et la perte de la compétitivité des clubs ivoiriens, l'important soutien de l'Etat et les fortes attentes du public sportif désabusé par nos contre-performances interdisent à l'équipe dirigeante de notre institution de fermer les yeux sur ces lacunes, notamment, organisationnelles », explique Me Brizoua-Bi.
Ces dysfonctionnements, poursuit le démissionnaire, engagent le comité exécutif même « lorsqu'il est mis devant le fait accompli lors de certaines décisions majeures » comme le « choix du sélectionneur national » ou la « conclusion de contrats de sponsoring », charge l'ex-président de la commission juridique de la FIF.
Cinq jours plus tard, c'est au tour d'Hamed Fofana,Président de la Commission ad-hoc chargée des infrastructures que l'on présente comme « l'un des fidèles lieutenants » de Sidy Diallo, d'emboîter le pas à Brizoua-Bi fils.
Pour justifier son départ, M. Fofana explique que les « conditions de réussite d'un travail d'équipe » sont simples.
« Collaboration franche, gestion transparente de l'information, respect mutuel et humilité dans les relations entre le +capitaine+ de l'équipe dirigeante et ses collaborateurs élus du Comité Exécutif », ainsi, résume-t-il ces conditions qui, en dépit de ses appels à «récréer l'unité», n'ont produit «aucun changement».
La situation s'étant «dégradée», Hamed Fofana assure ne plus « participer à une gestion dont je ne partage ni les méthodes de fonctionnement ni l'esprit ».
Sidy Diallo encaisse les coups et prend, simplement, « acte » des décisions de ses anciens collaborateurs. Pourtant, le «ver est dans le fruit » souligne un ancien président de club bien introduit à l'instance fédérale.
« La difficulté avec Sidy, c'est qu'il ne communique pas et ne partage pas ses opinions. Il fait la guerre à tout le monde oubliant que les autres membres du Comité exécutif ont été élus comme lui. Malgré mes nombreux conseils et tentatives de rapprochement, la situation ne faisait qu'empirer » relève cet ex-président d'un club de la capitale économique ivoirienne.
Selon lui, deux vice-présidents de la FIF, ayant longtemps manifesté leur désir de « claquer la porte » risquent de suivre « ceux qui sont partis » si « Sidy ne fait pas preuve d'humilité en abandonnant son égo ».
Le vendredi 16 mai dernier, le Comité exécutif a pourvu au remplacement des deux démissionnaires. Me Karim Fadiga et Georges Philippe Ezaley remplacent Me Brizoua-Bi et Hamed Fofana dans leurs fonctions respectives.
« Leurs nominations devront être entérinées lors de la prochaine Assemblée générale ordinairede la FIF, prévue pour se tenir après le Mondial 2014 », précise le site de la fédération visité par APA.
A moins de trois semaines du coup d'envoi de la coupe du monde de football au Brésil, la « maison de verre » de Treichville est « lézardée » et pourrait connaître d'autres « secousses » si l'unité ne se refait.