Quelque 50 comptes bancaires appartenant à des personnalités proches de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, ont été dégelés, mercredi, par la justice ivoirienne.
Selon un communiqué du parquet, le procureur de la République d'Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou, a procédé au «dégel des comptes bancaires de cinquante personnalités dont les comptes avaient été gelés suite à la crise postélectorale».
«Le parquet continue d'analyser les requêtes présentées (…) D'autres dégels pourront être incessamment faits», ajoute la justice ivoirienne qui a déjà dégelé début avril 43 comptes.
Après la violente crise postélectorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011 plus de 3000 morts, la justice ivoirienne a gelé les comptes bancaires de près 300 personnes proches de M. Gbagbo qui est lui-même détenu à la Cour pénale internationale (CPI) depuis fin novembre 2011.
Cette mesure intervient alors que le gouvernement et le Front populaire ivoirien (FPI), reprennent, jeudi, le dialogue politique interrompu il y a quelques semaines.
La tension était montée d'un cran entre le pouvoir et l'opposition ivoirienne après le lancement de l'opération de Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) le 17 mars dernier et la remise cinq jours plus tard de l'ex-leader pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé à la CPI.
Le FPI avait dénoncé une «rupture unilatérale » du dialogue à travers ces décisions du gouvernement ivoirien.
LS/APA
Selon un communiqué du parquet, le procureur de la République d'Abidjan-Plateau, Richard Christophe Adou, a procédé au «dégel des comptes bancaires de cinquante personnalités dont les comptes avaient été gelés suite à la crise postélectorale».
«Le parquet continue d'analyser les requêtes présentées (…) D'autres dégels pourront être incessamment faits», ajoute la justice ivoirienne qui a déjà dégelé début avril 43 comptes.
Après la violente crise postélectorale qui a fait de décembre 2010 à avril 2011 plus de 3000 morts, la justice ivoirienne a gelé les comptes bancaires de près 300 personnes proches de M. Gbagbo qui est lui-même détenu à la Cour pénale internationale (CPI) depuis fin novembre 2011.
Cette mesure intervient alors que le gouvernement et le Front populaire ivoirien (FPI), reprennent, jeudi, le dialogue politique interrompu il y a quelques semaines.
La tension était montée d'un cran entre le pouvoir et l'opposition ivoirienne après le lancement de l'opération de Recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) le 17 mars dernier et la remise cinq jours plus tard de l'ex-leader pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé à la CPI.
Le FPI avait dénoncé une «rupture unilatérale » du dialogue à travers ces décisions du gouvernement ivoirien.
LS/APA