- Monsieur le Ministre des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication, cher Collègue
- Monsieur le Directeur Général d’i-Conférence,
- Monsieur le Directeur Général de GIM-UEMOA,
- Monsieur le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique,
- Monsieur le Président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers Décentralisés,
- Mesdames et Messieurs les Présidents et Directeurs Généraux des institutions financières,
- Mesdames et Messieurs,
- Honorables invités
C’est avec un grand plaisir que je me retrouve parmi vous aujourd’hui, pour présider la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition de l’Africa Banking Forum organisée par i-Conférences en partenariat avec l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire et le Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA.
Ma satisfaction est d’autant plus grande que, par le choix que vous portez sur la Côte d’Ivoire, vous honorez notre pays en faisant d’Abidjan la capitale africaine de la finance en cette année 2014.
Ce choix est sans nul doute le témoignage de la confiance que les promoteurs de cet évènement, qui nous réunit aujourd’hui, placent en notre pays, mais surtout le signe qu’ils manifestent ce désir ardent de contribuer au rayonnement de notre beau pays.
Soyez en remerciés.
Mesdames et Messieurs,
Vous vous proposez pendant ces deux jours d’échanger sur un sujet qui est constamment au cœur du fonctionnement harmonieux de nos Administrations, de nos organisations, de nos entreprises et de nos sociétés.
Vous avez deviné, bien entendu, que je veux parler de l’innovation technologique.
Mesdames et Messieurs
Nos amis du secteur financier et, particulièrement des banques, connaissent de façon singulière l’importance de l’innovation technologique dans la gestion de leurs activités. Elles pourront s’appuyer sur l’innovation technologique pour lancer de nouveaux produits et solutions qui impacteront bien attendu leur performance opérationnelle et leur productivité.
Quant aux administrations financières, elles-mêmes, ont besoin par exemple d’un système d’information fiable sur les entreprises pour le recouvrement optimal des impôts et taxes qui permettent de financer le budget de l’Etat. Un tel système d’information résulterait des avancées technologiques et améliorait la performance opérationnelle de nos administrations financières.
Pour les investisseurs, actionnaires, décideurs, plus généralement tous les acteurs tant nationaux qu’internationaux, ont besoins de l’innovation technologique pour optimiser leurs décisions et disposer de l’information vraie en temps réel.
De ce fait, la préoccupation que soulève l’importance de l’innovation technologique pour le développement de nos économies est noble.
Cette préoccupation met en relief l’un des principaux intérêts du thème qui est choisi par la 6ème édition de l’Africa Banking Forum, à savoir « l’innovation technologique au service de la dynamique bancaire africaine».
Mesdames et messieurs,
L’on est à même de se poser une série de questions :
Comment l’innovation technologique pourrait contribuer au développement des services et produits bancaires en Afrique, tout en réduisant les couts financiers?
Comment l’innovation technologique pourrait contribuer à l’offre de services bancaires accessibles, notamment à la bancarisation de nos populations ?
Ces assises devraient donc permettre d’apporter des réponses précises à cette série de question notamment sur la manière dont l’innovation technologique pourrait mettre en place des dispositifs pour promouvoir des services et produits bancaires accessibles à tous.
Mesdames et Messieurs
Un autre enjeu important du développement des systèmes d’informations bancaires dans nos pays est la migration progressive vers les standards internationaux en matière de réglementation prudentielle. Pendant que cette dernière évolue vers l’application intégrale des accords de Bâle 2, Bâle 3 au plan international, nos réglementations restent ancrées sur Bâle 1. Il est vrai que beaucoup de défis sont à relever pour parvenir à la mise en œuvre de Bâle 2 dans notre Union.
Mais, la mise en place de systèmes d’informations adéquats au sein des banques pour se préparer à migrer vers ces nouveaux standards internationaux est probablement le défi primordial.
En effet, plus le système d’information est performant, plus la banque peut aspirer à des économies en fonds propres en application des méthodes avancées de Bâle 2.
Mesdames et Messieurs,
Vous saisissez par là tout l’intérêt du thème, des panels et de la table ronde qui seront développés tout au long de ces deux jours d’échanges.
Des systèmes d’informations sophistiqués peuvent également contribuer efficacement à lutter contre des fléaux tels que la criminalité financière, mais aussi à développer la sécurité dans les transactions financières et les opérations bancaires de tous les jours. C’est le cas de la monétique qui facilite la vie de nos populations.
Les systèmes d’informations sont donc, à n’en point douter, des canaux de transmission avérés du mécanisme de mise en œuvre de la bonne gouvernance.
Par ailleurs, une problématique importante dans notre zone, à laquelle nous voudrions que vos travaux apportent des réponses concrètes concerne la promotion de la bancarisation à travers le développement du « mobile banking ». Il faut le rappeler, le taux de bancarisation demeure faible dans l’UEMOA et, en particulier en Côte d’Ivoire (moins de 14% au sens large).
C’est pourquoi, Mesdames et Messieurs, je voudrais vous rassurer que j’accorde un intérêt particulier à la qualité des échanges d’expériences qui auront lieu ici entre les banquiers, les fournisseurs d’équipements et de logiciels, les conseillers en stratégie de systèmes d’information et les autres parties prenantes à cet évènement.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mes propos tout en souhaitant un plein succès à ces travaux.
Sur ce, je déclare ouverte la 6ème édition de l’Africa Banking Forum.
Merci de votre aimable attention.
KABA Nialé
- Monsieur le Directeur Général d’i-Conférence,
- Monsieur le Directeur Général de GIM-UEMOA,
- Monsieur le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique,
- Monsieur le Président de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers Décentralisés,
- Mesdames et Messieurs les Présidents et Directeurs Généraux des institutions financières,
- Mesdames et Messieurs,
- Honorables invités
C’est avec un grand plaisir que je me retrouve parmi vous aujourd’hui, pour présider la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition de l’Africa Banking Forum organisée par i-Conférences en partenariat avec l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire et le Groupement Interbancaire Monétique de l’UEMOA.
Ma satisfaction est d’autant plus grande que, par le choix que vous portez sur la Côte d’Ivoire, vous honorez notre pays en faisant d’Abidjan la capitale africaine de la finance en cette année 2014.
Ce choix est sans nul doute le témoignage de la confiance que les promoteurs de cet évènement, qui nous réunit aujourd’hui, placent en notre pays, mais surtout le signe qu’ils manifestent ce désir ardent de contribuer au rayonnement de notre beau pays.
Soyez en remerciés.
Mesdames et Messieurs,
Vous vous proposez pendant ces deux jours d’échanger sur un sujet qui est constamment au cœur du fonctionnement harmonieux de nos Administrations, de nos organisations, de nos entreprises et de nos sociétés.
Vous avez deviné, bien entendu, que je veux parler de l’innovation technologique.
Mesdames et Messieurs
Nos amis du secteur financier et, particulièrement des banques, connaissent de façon singulière l’importance de l’innovation technologique dans la gestion de leurs activités. Elles pourront s’appuyer sur l’innovation technologique pour lancer de nouveaux produits et solutions qui impacteront bien attendu leur performance opérationnelle et leur productivité.
Quant aux administrations financières, elles-mêmes, ont besoin par exemple d’un système d’information fiable sur les entreprises pour le recouvrement optimal des impôts et taxes qui permettent de financer le budget de l’Etat. Un tel système d’information résulterait des avancées technologiques et améliorait la performance opérationnelle de nos administrations financières.
Pour les investisseurs, actionnaires, décideurs, plus généralement tous les acteurs tant nationaux qu’internationaux, ont besoins de l’innovation technologique pour optimiser leurs décisions et disposer de l’information vraie en temps réel.
De ce fait, la préoccupation que soulève l’importance de l’innovation technologique pour le développement de nos économies est noble.
Cette préoccupation met en relief l’un des principaux intérêts du thème qui est choisi par la 6ème édition de l’Africa Banking Forum, à savoir « l’innovation technologique au service de la dynamique bancaire africaine».
Mesdames et messieurs,
L’on est à même de se poser une série de questions :
Comment l’innovation technologique pourrait contribuer au développement des services et produits bancaires en Afrique, tout en réduisant les couts financiers?
Comment l’innovation technologique pourrait contribuer à l’offre de services bancaires accessibles, notamment à la bancarisation de nos populations ?
Ces assises devraient donc permettre d’apporter des réponses précises à cette série de question notamment sur la manière dont l’innovation technologique pourrait mettre en place des dispositifs pour promouvoir des services et produits bancaires accessibles à tous.
Mesdames et Messieurs
Un autre enjeu important du développement des systèmes d’informations bancaires dans nos pays est la migration progressive vers les standards internationaux en matière de réglementation prudentielle. Pendant que cette dernière évolue vers l’application intégrale des accords de Bâle 2, Bâle 3 au plan international, nos réglementations restent ancrées sur Bâle 1. Il est vrai que beaucoup de défis sont à relever pour parvenir à la mise en œuvre de Bâle 2 dans notre Union.
Mais, la mise en place de systèmes d’informations adéquats au sein des banques pour se préparer à migrer vers ces nouveaux standards internationaux est probablement le défi primordial.
En effet, plus le système d’information est performant, plus la banque peut aspirer à des économies en fonds propres en application des méthodes avancées de Bâle 2.
Mesdames et Messieurs,
Vous saisissez par là tout l’intérêt du thème, des panels et de la table ronde qui seront développés tout au long de ces deux jours d’échanges.
Des systèmes d’informations sophistiqués peuvent également contribuer efficacement à lutter contre des fléaux tels que la criminalité financière, mais aussi à développer la sécurité dans les transactions financières et les opérations bancaires de tous les jours. C’est le cas de la monétique qui facilite la vie de nos populations.
Les systèmes d’informations sont donc, à n’en point douter, des canaux de transmission avérés du mécanisme de mise en œuvre de la bonne gouvernance.
Par ailleurs, une problématique importante dans notre zone, à laquelle nous voudrions que vos travaux apportent des réponses concrètes concerne la promotion de la bancarisation à travers le développement du « mobile banking ». Il faut le rappeler, le taux de bancarisation demeure faible dans l’UEMOA et, en particulier en Côte d’Ivoire (moins de 14% au sens large).
C’est pourquoi, Mesdames et Messieurs, je voudrais vous rassurer que j’accorde un intérêt particulier à la qualité des échanges d’expériences qui auront lieu ici entre les banquiers, les fournisseurs d’équipements et de logiciels, les conseillers en stratégie de systèmes d’information et les autres parties prenantes à cet évènement.
C’est sur ces mots que je voudrais clore mes propos tout en souhaitant un plein succès à ces travaux.
Sur ce, je déclare ouverte la 6ème édition de l’Africa Banking Forum.
Merci de votre aimable attention.
KABA Nialé