Niamey (Niger) - La campagne régionale en faveur de la libre circulation dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) bat son plein à Niamey et simultanément à Abidjan, Dakar et Bamako avec une série d’activités, notamment les plaidoyers à l’endroit des gouvernants, des parlementaires, des agents de sécurité, des diplomates, pour une meilleure prise en compte des Droits des migrants.
La semaine a été lancée au Niger à l'Espace Frantz Fanon de l'association Alternative Espaces Citoyens (AEC) en présence des membres du gouvernement, des parlementaires, des structures de la société civile et des journalistes. Les activités de lancement prendront fin le 29 mai prochain.
Cette campagne qui intervient dans le cadre du projet Loujna (comité en arabe) Tounkaranké (migrant en dialecte soninké) est pilotée par l'association Alternative Espaces Citoyens du Niger de concert avec trois autres organisations de la société civile ouest-africaine à savoir le Réseau migration et développement (REMIDEV) du Sénégal, l'Association pour les rapatriés d'Afrique centrale (ARACAM) du Mali et la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
« La libre circulation des personnes et des biens dans l'espace CEDEAO reste toujours une équation. Malgré l'existence de textes, les frontières de la sous-région demeurent des forteresses dressées contre toute fluidité.
En effet, le Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens dont nous exigeons la mise en œuvre effective connait de sérieuses entraves à son application », a déclaré à APA, M. Hamadou Boulama Tcherno, de l'AEC, coordonnateur régional de cette campagne.
Le 29 mai, le Protocole pour la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d'établissement dans l'espace CEDEAO aura 35 ans. Mais la libre circulation régionale connaît encore de sérieux problèmes.
Dans l'espace CEDEAO, le passage des frontières est soumis à des prélèvements illicites, à des pratiques discriminatoires, et à des violences ou détentions arbitraires perpétrées par des agents du service d'immigration indélicats ou des forces de sécurité ignorant les contenus des protocoles de la CEDEAO sur la libre circulation.
Selon l'Observatoire des pratiques anormales (OPA), la route nationale Cotonou-Niamey, longue de 1 036 km, empruntée par les camions de transit, est jonchée d'une trentaine de postes de contrôle. De même on dénombre environ sept point de contrôle entre Niamey et la frontière avec le Burkina Faso, longue seulement d'une centaine de kilomètres.
C'est pourquoi cette campagne vise à contribuer à l'amélioration de l'accès effectif des migrants à leurs droits, au changement de regard sur les migrants et les migrations et au plaidoyer pour une meilleure prise en compte institutionnelle des droits des migrants.
La semaine a été lancée au Niger à l'Espace Frantz Fanon de l'association Alternative Espaces Citoyens (AEC) en présence des membres du gouvernement, des parlementaires, des structures de la société civile et des journalistes. Les activités de lancement prendront fin le 29 mai prochain.
Cette campagne qui intervient dans le cadre du projet Loujna (comité en arabe) Tounkaranké (migrant en dialecte soninké) est pilotée par l'association Alternative Espaces Citoyens du Niger de concert avec trois autres organisations de la société civile ouest-africaine à savoir le Réseau migration et développement (REMIDEV) du Sénégal, l'Association pour les rapatriés d'Afrique centrale (ARACAM) du Mali et la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
« La libre circulation des personnes et des biens dans l'espace CEDEAO reste toujours une équation. Malgré l'existence de textes, les frontières de la sous-région demeurent des forteresses dressées contre toute fluidité.
En effet, le Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens dont nous exigeons la mise en œuvre effective connait de sérieuses entraves à son application », a déclaré à APA, M. Hamadou Boulama Tcherno, de l'AEC, coordonnateur régional de cette campagne.
Le 29 mai, le Protocole pour la libre circulation des personnes, le droit de résidence et d'établissement dans l'espace CEDEAO aura 35 ans. Mais la libre circulation régionale connaît encore de sérieux problèmes.
Dans l'espace CEDEAO, le passage des frontières est soumis à des prélèvements illicites, à des pratiques discriminatoires, et à des violences ou détentions arbitraires perpétrées par des agents du service d'immigration indélicats ou des forces de sécurité ignorant les contenus des protocoles de la CEDEAO sur la libre circulation.
Selon l'Observatoire des pratiques anormales (OPA), la route nationale Cotonou-Niamey, longue de 1 036 km, empruntée par les camions de transit, est jonchée d'une trentaine de postes de contrôle. De même on dénombre environ sept point de contrôle entre Niamey et la frontière avec le Burkina Faso, longue seulement d'une centaine de kilomètres.
C'est pourquoi cette campagne vise à contribuer à l'amélioration de l'accès effectif des migrants à leurs droits, au changement de regard sur les migrants et les migrations et au plaidoyer pour une meilleure prise en compte institutionnelle des droits des migrants.