Accra, L’organisation ouest-africaine Cédéao a annoncé samedi vouloir renforcer la coopération avec les Etats d’Afrique centrale dans la guerre contre le "terrorisme", alors que l’insurrection du groupe islamiste armé Boko Haram s’intensifie et s’étend dans la région.
Le Nigeria a dit à de nombreuses reprises qu’il avait besoin de ses voisins d’Afrique centrale, notamment le Tchad, le Cameroun et le Niger, pour mettre fin à l’insurrection meurtrière menée depuis cinq ans par les islamistes.
Dans le communiqué final d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui s’est tenu vendredi à Accra, les 15 pays membres proclament qu’ils vont "établir un partenariat de haut niveau avec les Etats d’Afrique centrale pour combattre efficacement le terrorisme".
Le Nigeria insiste depuis longtemps sur le fait que les combattants de Boko Haram échappent à son armée en passant les frontières poreuses du Nord-Est pour se réfugier dans les pays voisins. Certains analystes pensent que les chefs de l’organisation sont en fait basés au Cameroun.
La présidence nigériane a accusé le Cameroun de ne pas faire assez pour vaincre Boko Haram.
L’appel du sommet de la Cédéao fait suite de la déclaration de guerre à Boko Haram faite par le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et le Niger lors d’un précédent somment à Paris.
Concernant le Mali, la Cédéao presse les Nations unies de renforcer sa
force de maintien de la paix dans le pays, la Minusma.
La Cédéao demande aussi au Conseil de sécurité des Nations unies
d’envisager "des sanctions ciblées contre les groupes armés ou les individus qui entravent le processus de paix" au Mali.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé cette semaine au gouvernement malien et aux groupes armés touareg du Nord d’appliquer un cessez-le-feu, après des combats meurtriers dans la ville de Kidal (nord-est).
En janvier 2012, les séparatistes touareg avaient lancé une série
d’attaques victorieuses dans le nord du Mali, face à une armée sous- équipée et mal organisée.
Des jihadistes liés à Al-Qaïda avaient d’abord prêté main-forte aux
Touareg, avant de les supplanter et de prendre le contrôle du Nord, tandis que Bamako subissait un coup d’Etat militaire.
Une opération militaire française déclenchée en janvier 2013 a chassé les jihadistes du Nord, mais des attaques sporadiques se produisent toujours et la demande d’autonomie des Touareg reste en suspens.
cs-bs/ec/aub/mba
Le Nigeria a dit à de nombreuses reprises qu’il avait besoin de ses voisins d’Afrique centrale, notamment le Tchad, le Cameroun et le Niger, pour mettre fin à l’insurrection meurtrière menée depuis cinq ans par les islamistes.
Dans le communiqué final d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui s’est tenu vendredi à Accra, les 15 pays membres proclament qu’ils vont "établir un partenariat de haut niveau avec les Etats d’Afrique centrale pour combattre efficacement le terrorisme".
Le Nigeria insiste depuis longtemps sur le fait que les combattants de Boko Haram échappent à son armée en passant les frontières poreuses du Nord-Est pour se réfugier dans les pays voisins. Certains analystes pensent que les chefs de l’organisation sont en fait basés au Cameroun.
La présidence nigériane a accusé le Cameroun de ne pas faire assez pour vaincre Boko Haram.
L’appel du sommet de la Cédéao fait suite de la déclaration de guerre à Boko Haram faite par le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et le Niger lors d’un précédent somment à Paris.
Concernant le Mali, la Cédéao presse les Nations unies de renforcer sa
force de maintien de la paix dans le pays, la Minusma.
La Cédéao demande aussi au Conseil de sécurité des Nations unies
d’envisager "des sanctions ciblées contre les groupes armés ou les individus qui entravent le processus de paix" au Mali.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé cette semaine au gouvernement malien et aux groupes armés touareg du Nord d’appliquer un cessez-le-feu, après des combats meurtriers dans la ville de Kidal (nord-est).
En janvier 2012, les séparatistes touareg avaient lancé une série
d’attaques victorieuses dans le nord du Mali, face à une armée sous- équipée et mal organisée.
Des jihadistes liés à Al-Qaïda avaient d’abord prêté main-forte aux
Touareg, avant de les supplanter et de prendre le contrôle du Nord, tandis que Bamako subissait un coup d’Etat militaire.
Une opération militaire française déclenchée en janvier 2013 a chassé les jihadistes du Nord, mais des attaques sporadiques se produisent toujours et la demande d’autonomie des Touareg reste en suspens.
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