Les trois religieux enlevés début avril au nord du Cameroun, deux prêtres italiens et une religieuse canadienne, sont désormais libres. Ils ont été relâchés dans la localité d'Amchidé, près de la frontière avec le Nigeria. Leur enlèvement, attribué par les autorités camerounaises à Boko Haram, n'avait pas été revendiqué.
Les deux prêtres italiens Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri et la religieuse canadienne , Gilberte Bussier, avaient été enlevés dans la paroisse de Tchère dans l’extrême-nord du Cameroun, à une vingtaine de kilomètres de Maroua. Des hommes armés avaient fait irruption dans la localité à bord de plusieurs véhicules et avaient dévasté leur habitation avant de les prendre en otage. Tous les trois connaissaient bien le Cameroun où ils vivaient depuis plusieurs années.
Un enlèvement attribué à Boko Haram
Libres depuis cette nuit, les ex-otages sont entre les mains des autorités camerounaises. Le secrétaire général de la Présidence de la République a fait le voyage pour Maroua pour ramener les trois religieux. Ils sont en ce moment à bord d'un avion qui doit atterrir dans la capitale dans les prochaines heures.
On n'a pour l'instant aucune information sur les ravisseurs et le lieu où ils détenaient leurs otages, et pas davantage dans quelles conditions ceux-ci ont été libérés. Interrogé par RFI sur le modus operandi de cette libération, le porte-parole du gouvernement camerounais joint à la mi-journée, argumentait que la discrétion était nécessaire dans ce genre de tractation. Mais « tout s’est passé dans des conditions satisfaisantes » ajoutait Issa Tchiroma Bakary, ministre camerounais de l'Information et porte-parole du gouvernement qui a rappelé « la détermination, l’engagement du président de la République à ne ménager aucun effort pour obtenir la libération de tous les otages qui ont été pris à partir du territoire camerounais. Il en a fait un point d’honneur et la libération des trois missionnaires en est la preuve ».
La secte islamiste Boko Haram sur laquelle se sont portés tous les soupçons n’a elle jamais revendiqué l’enlèvement.
« C’est une nouvelle qui nous remplit de joie »
C’est ainsi qu’à Rome le porte-parole du Vatican a été le premier hier dimanche à confirmer la libération des deux missionnaires italiens et de la religieuse canadienne enlevés le 5 avril au Cameroun. Une affaire suivie de près par le Pape lui-même, précise la correspondante de Rfi à Rome.
Federica Mogherini, la ministre italienne des Affaires étrangeres, a publié à la mi-journée un communiqué pour exprimer elle aussi sa joie et remercier les autorités camerounaises et le président Paul Biya pour leur collaboration tout au long de ces semaines d’angoisse.
On ne sait pas encore quand les pères Marta et Allegri pourront rentrer chez eux, à Vicence, au nord de la péninsule. Enfin, le gouvernement italien, tout comme les autorités camerounaises, ne veut rien dire des conditions de détention ou des circonstances de la libération des ex-otages.
Rfi
Les deux prêtres italiens Giampaolo Marta et Gianantonio Allegri et la religieuse canadienne , Gilberte Bussier, avaient été enlevés dans la paroisse de Tchère dans l’extrême-nord du Cameroun, à une vingtaine de kilomètres de Maroua. Des hommes armés avaient fait irruption dans la localité à bord de plusieurs véhicules et avaient dévasté leur habitation avant de les prendre en otage. Tous les trois connaissaient bien le Cameroun où ils vivaient depuis plusieurs années.
Un enlèvement attribué à Boko Haram
Libres depuis cette nuit, les ex-otages sont entre les mains des autorités camerounaises. Le secrétaire général de la Présidence de la République a fait le voyage pour Maroua pour ramener les trois religieux. Ils sont en ce moment à bord d'un avion qui doit atterrir dans la capitale dans les prochaines heures.
On n'a pour l'instant aucune information sur les ravisseurs et le lieu où ils détenaient leurs otages, et pas davantage dans quelles conditions ceux-ci ont été libérés. Interrogé par RFI sur le modus operandi de cette libération, le porte-parole du gouvernement camerounais joint à la mi-journée, argumentait que la discrétion était nécessaire dans ce genre de tractation. Mais « tout s’est passé dans des conditions satisfaisantes » ajoutait Issa Tchiroma Bakary, ministre camerounais de l'Information et porte-parole du gouvernement qui a rappelé « la détermination, l’engagement du président de la République à ne ménager aucun effort pour obtenir la libération de tous les otages qui ont été pris à partir du territoire camerounais. Il en a fait un point d’honneur et la libération des trois missionnaires en est la preuve ».
La secte islamiste Boko Haram sur laquelle se sont portés tous les soupçons n’a elle jamais revendiqué l’enlèvement.
« C’est une nouvelle qui nous remplit de joie »
C’est ainsi qu’à Rome le porte-parole du Vatican a été le premier hier dimanche à confirmer la libération des deux missionnaires italiens et de la religieuse canadienne enlevés le 5 avril au Cameroun. Une affaire suivie de près par le Pape lui-même, précise la correspondante de Rfi à Rome.
Federica Mogherini, la ministre italienne des Affaires étrangeres, a publié à la mi-journée un communiqué pour exprimer elle aussi sa joie et remercier les autorités camerounaises et le président Paul Biya pour leur collaboration tout au long de ces semaines d’angoisse.
On ne sait pas encore quand les pères Marta et Allegri pourront rentrer chez eux, à Vicence, au nord de la péninsule. Enfin, le gouvernement italien, tout comme les autorités camerounaises, ne veut rien dire des conditions de détention ou des circonstances de la libération des ex-otages.
Rfi