L’innovation technologique agricole et agro-industrielle est un levier indispensable pour le développement du secteur agricole en Côte d’Ivoire. Depuis plusieurs décennies, le secteur agricole a soutenu en grande partie l’économie nationale. Malheureusement, le secteur souffre de moyens de production très rudimentaires. Aucuns secteurs d’activité n’en échappent. C’est le cas de la filière anacarde à travers le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) qui vient de signer une convention de partenariat avec la Société Ivoirienne de Technologie Tropicale (I2T). Cette convention qui a pris forme le vendredi 30 mai 2014 a pour but de renforcer les capacités des producteurs de coton et de l’anacarde, mais surtout leur faciliter l’accès aux technologies modernes développées par I2T. "Nous avons pour ambition de relever le taux de transformation qui représente à peine 10% de la production nationale pour le porter à 100% à l’horizon 2020 conformément à l’objectif du gouvernement (…) ainsi, ce partenariat sera bénéfique au développement de ces deux filières qui constituent les principales sources de revenus des populations du nord et du centre du pays afin de lutter contre la pauvreté dans ces régions.", a expliqué le Pca du CCA, M. Mamadou Bamba. Le directeur général de l’I2T, M. Diarra Oumar a quant à lui expliqué que la mise en œuvre de ladite convention contribuera à la réalisation des principaux objectifs d’accroissement du taux de transformation locale des produits agricoles à travers « la valorisation des coproduits de l’anacarde et la réduction de la pénibilité du travail que s’est fixés le gouvernement »,a fait savoir M. Diarra Oumar qui avait à ses côtés son PCA, M. Koné Bright qui abondera dans le même sens. Rappelons que la Côte d’Ivoire est le premier pays africain exportateur de noix de cajou et deuxième mondial, avec une production annuelle de plus de 500.000 tonnes. Certainement avec cet accord, les producteurs de ces deux filières vont accroître leur rendement.
Marina Sidibé
Marina Sidibé