De tout temps, les chefs ont toujours gérer des guéguerres se rapportant à leurs succession. Alassane Ouattara n’est pas en reste, qui se délecte des supputations concernant la sienne.
De la famille au pays, en passant par le quartier, le village, la ville, et les régions, les entités ont toutes des chefs. Il existe aussi de super chefs à la tête des regroupements de structures, telles la CEDEAO, l’UA, l’ONU etc. Quelque soit la structure dont ils assurent la gouvernance, les chefs ont toujours été préoccupés par leurs successions, tout en suivant diversement les supputations et les conjectures s’y rapportant. A ce propos, l’on a souvent affaire à des supputations, des guéguerres et même des guerres de successions aboutissant à de graves crises. Sur les successions, le débat est donc incontournable, toute chose amenant les chefs à y penser, à s’en préoccuper même. Cela les emmène à appréhender et à préparer de diverses façons leur succession. Certains se barricadent, en entretenant un flou permanent, afin que personne n’émerge à temps. Ceux-là font de leurs successions un sujet tabou, comme s’ils étaient éternels. Souventes fois, la question de la succession équivaut à un crime, et maints cadres ont perdu leur vie pour en avoir parlé ou envisagé de succéder à un tel. Par peur d’être remplacés, certains chefs se transforment en tirants, éliminant toute personne supposée pouvoir leur succéder. D’autres choisissent la fibre familiale, régionale ou ethnique, faisant de la chefferie une affaire de clan. Beaucoup d’entre ces derniers se font remplacer par leurs fils, leurs frères ou un proche à même de pérenniser la supériorité de leur clan. Il existe aussi des chefs qui situent l’opinion sur leurs successions, dès leur accession à la chefferie. Ceux-là choisissent d’entrée leurs remplaçants, tuant du coup dans l’œuf toute supputation ultérieure. Ceux-là se situent dans la lignée des vrais démocrates, toujours cités en exemple longtemps après leur disparition. Dans les monarchies démocratiques (ou non), la question de la succession ne s’est jamais posée, dans la mesure ou le fils succède toujours au roi. En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara n’y est pas en reste. Lui qui, depuis son élection à la magistrature suprême, suit avec délectation les conjectures sur sa succession.
Un lourd héritage en construction
Depuis la Présidentielle de 2010, les conjectures vont donc bon train sur le successeur d’Alassane Ouattara, les journaux s’y adonnant à cœur joie à travers toutes les formes d’hypothèses. Ils mettent en opposition des cadres proches d’Alassane Ouattara, dans leur souhait de diviser la famille houphouétiste. Bien heureux, celui qui succédera au N°1 ivoirien, après les deux mandats de celui-ci. Et pour cause, le pays émergent qu’il sera emmener à gouverner, fruit du travail d’Alassane Ouattara. Il héritera d’un pays qui aura atteint tous ses automatismes, après la décennie calamiteuse de Laurent Gbagbo. Un pays où l’essentiel des investissements lourds auront été effectués par Alassane Ouattara, dix années durant. L’héritier d’Alassane Ouattara aura en charge un pays où les citoyens se seraient pardonnés, parlant désormais d’une même voix. Un pays qui serait en phase avec le reste du monde, après en avoir été la risée dix années durant sous Gbagbo. L’héritier d’Alassane Ouattara aura entre ses mains un paradis, dans la mesure où il aura très peu d’investissement à réaliser de toute urgence, le pays s’étant doté du minimum sous Ouattara, et dans tous les domaines. Pour lui, la gestion du pays sera aisée, parc qu’il aura très peu de retard à rattraper. Contrairement à Alassane Ouattara qui avait, lui, dix années de retard d’investissement à effectuer. ‘’ La meilleure façon de préparer ma succession et de faciliter la gestion de ma gouvernance, c’est de laisser zéro retard d’investissement et très peu de problèmes à régler’’. Voici l’option d’Alassane Ouattara, plutôt soucieux à céder une Côte d’Ivoire reconstruite et réconciliée, donc apaisée. Tout en ne faisant obstacle à l’éclosion d’aucun talent, Ouattara a donc choisi de privilégier le travail à la gestion inutile des guéguerres sur sa succession. Voici pourquoi il n’a jamais fait de ce sujet une préoccupation primordiale, quand bien même il s’en soucie.?
Diabaté Franck Boyo
De la famille au pays, en passant par le quartier, le village, la ville, et les régions, les entités ont toutes des chefs. Il existe aussi de super chefs à la tête des regroupements de structures, telles la CEDEAO, l’UA, l’ONU etc. Quelque soit la structure dont ils assurent la gouvernance, les chefs ont toujours été préoccupés par leurs successions, tout en suivant diversement les supputations et les conjectures s’y rapportant. A ce propos, l’on a souvent affaire à des supputations, des guéguerres et même des guerres de successions aboutissant à de graves crises. Sur les successions, le débat est donc incontournable, toute chose amenant les chefs à y penser, à s’en préoccuper même. Cela les emmène à appréhender et à préparer de diverses façons leur succession. Certains se barricadent, en entretenant un flou permanent, afin que personne n’émerge à temps. Ceux-là font de leurs successions un sujet tabou, comme s’ils étaient éternels. Souventes fois, la question de la succession équivaut à un crime, et maints cadres ont perdu leur vie pour en avoir parlé ou envisagé de succéder à un tel. Par peur d’être remplacés, certains chefs se transforment en tirants, éliminant toute personne supposée pouvoir leur succéder. D’autres choisissent la fibre familiale, régionale ou ethnique, faisant de la chefferie une affaire de clan. Beaucoup d’entre ces derniers se font remplacer par leurs fils, leurs frères ou un proche à même de pérenniser la supériorité de leur clan. Il existe aussi des chefs qui situent l’opinion sur leurs successions, dès leur accession à la chefferie. Ceux-là choisissent d’entrée leurs remplaçants, tuant du coup dans l’œuf toute supputation ultérieure. Ceux-là se situent dans la lignée des vrais démocrates, toujours cités en exemple longtemps après leur disparition. Dans les monarchies démocratiques (ou non), la question de la succession ne s’est jamais posée, dans la mesure ou le fils succède toujours au roi. En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara n’y est pas en reste. Lui qui, depuis son élection à la magistrature suprême, suit avec délectation les conjectures sur sa succession.
Un lourd héritage en construction
Depuis la Présidentielle de 2010, les conjectures vont donc bon train sur le successeur d’Alassane Ouattara, les journaux s’y adonnant à cœur joie à travers toutes les formes d’hypothèses. Ils mettent en opposition des cadres proches d’Alassane Ouattara, dans leur souhait de diviser la famille houphouétiste. Bien heureux, celui qui succédera au N°1 ivoirien, après les deux mandats de celui-ci. Et pour cause, le pays émergent qu’il sera emmener à gouverner, fruit du travail d’Alassane Ouattara. Il héritera d’un pays qui aura atteint tous ses automatismes, après la décennie calamiteuse de Laurent Gbagbo. Un pays où l’essentiel des investissements lourds auront été effectués par Alassane Ouattara, dix années durant. L’héritier d’Alassane Ouattara aura en charge un pays où les citoyens se seraient pardonnés, parlant désormais d’une même voix. Un pays qui serait en phase avec le reste du monde, après en avoir été la risée dix années durant sous Gbagbo. L’héritier d’Alassane Ouattara aura entre ses mains un paradis, dans la mesure où il aura très peu d’investissement à réaliser de toute urgence, le pays s’étant doté du minimum sous Ouattara, et dans tous les domaines. Pour lui, la gestion du pays sera aisée, parc qu’il aura très peu de retard à rattraper. Contrairement à Alassane Ouattara qui avait, lui, dix années de retard d’investissement à effectuer. ‘’ La meilleure façon de préparer ma succession et de faciliter la gestion de ma gouvernance, c’est de laisser zéro retard d’investissement et très peu de problèmes à régler’’. Voici l’option d’Alassane Ouattara, plutôt soucieux à céder une Côte d’Ivoire reconstruite et réconciliée, donc apaisée. Tout en ne faisant obstacle à l’éclosion d’aucun talent, Ouattara a donc choisi de privilégier le travail à la gestion inutile des guéguerres sur sa succession. Voici pourquoi il n’a jamais fait de ce sujet une préoccupation primordiale, quand bien même il s’en soucie.?
Diabaté Franck Boyo