Abidjan – Réunie jeudi à Dakar (Sénégal), la Commission ouest-africaine sur les drogues (WACD) a recommandé, dans un rapport, aux pays de cette sous-région à reformer leurs législations et politiques en matière de drogues.
Dans son rapport intitulé "Pas seulement une zone de transit : Drogues, Etat et société en Afrique de l’Ouest", la WACD constate que le trafic, la consommation et la production de drogues dans cette région déstabilisent les institutions, menacent la santé publique et nuisent aux efforts de développement.
Le document exhorte "les dirigeants politiques d’Afrique de l’Ouest à unir leurs efforts pour changer les lois et les politiques qui se sont révélées inefficaces" contre la consommation des drogues. Il recommande l’implication de la société civile ouest-africaine dans la lutte contre ce phénomène, signalant les conséquences dévastatrices de l’échec de la guerre contre la drogue.
"Nous exhortons les gouvernements ouest-africains à reformer leurs législations et politiques sur les drogues et à décriminaliser les infractions liées aux drogues qui sont mineures et non-violentes", a déclaré le président de la WACD, Olusegun Obasanjo, lors de la présentation du rapport.
Selon l’ancien président de la République fédérale du Nigeria, cette région est aujourd’hui plus qu’une zone de transit pour les drogues en provenance d’Amérique du Sud et à destination de l’Europe. Elle est devenue une importante zone de consommation et de production.
M. Obasanjo a souligné par ailleurs que l’absence criante de structures de traitement pour les usagers de drogues alimente la propagation de maladies et expose toute une génération, usagers comme non usagers, à des risques sanitaires accrus.
Créée en janvier 2013 par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et présidée par l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, la Commission ouest-africaine sur les drogues comprend plusieurs dignitaires africains, dont l’ancien président du Cap-Vert, Pedro Pires, et l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo.
cmas
Dans son rapport intitulé "Pas seulement une zone de transit : Drogues, Etat et société en Afrique de l’Ouest", la WACD constate que le trafic, la consommation et la production de drogues dans cette région déstabilisent les institutions, menacent la santé publique et nuisent aux efforts de développement.
Le document exhorte "les dirigeants politiques d’Afrique de l’Ouest à unir leurs efforts pour changer les lois et les politiques qui se sont révélées inefficaces" contre la consommation des drogues. Il recommande l’implication de la société civile ouest-africaine dans la lutte contre ce phénomène, signalant les conséquences dévastatrices de l’échec de la guerre contre la drogue.
"Nous exhortons les gouvernements ouest-africains à reformer leurs législations et politiques sur les drogues et à décriminaliser les infractions liées aux drogues qui sont mineures et non-violentes", a déclaré le président de la WACD, Olusegun Obasanjo, lors de la présentation du rapport.
Selon l’ancien président de la République fédérale du Nigeria, cette région est aujourd’hui plus qu’une zone de transit pour les drogues en provenance d’Amérique du Sud et à destination de l’Europe. Elle est devenue une importante zone de consommation et de production.
M. Obasanjo a souligné par ailleurs que l’absence criante de structures de traitement pour les usagers de drogues alimente la propagation de maladies et expose toute une génération, usagers comme non usagers, à des risques sanitaires accrus.
Créée en janvier 2013 par l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et présidée par l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, la Commission ouest-africaine sur les drogues comprend plusieurs dignitaires africains, dont l’ancien président du Cap-Vert, Pedro Pires, et l’ancien Premier ministre du Togo, Edem Kodjo.
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