Abengourou - Une vaste opération de planting d’arbres a été lancée, lundi, par la confrérie des dozos de côte d’Ivoire (Codoz-CI), des chasseurs traditionnels, à Elinso-2 dans la sous-préfecture d’Amélékia (département d’Abengourou, région de l’Indénié-Djuablin).
"A travers cette action, nous voulons lutter efficacement contre la désertification en Côte d’Ivoire", a soutenu le secrétaire général du Codoz-ci, Moussa Fofana, soulignant le rôle prépondérant de la forêt dans le développement économique de la Côte d’Ivoire.
"Grâce à la forêt, la Côte d’Ivoire a pu réaliser d’excellentes performances dans le domaine agricole et assuré ainsi son développement économique", a dit le chef dozo, soulignant également le rôle "extrêmement important" de la forêt dans la protection de l’environnement.
Cette opération de reboisement, qui se déroulera sur une superficie de 10ha, permettra aux membres de la section du Codoz-ci d’Abengourou, d’Agnibilékrou et de Béttié de reconstituer une partie du massif forestier de la région à l’aide de plusieurs espèces d’arbres dont celles ayant des vertus médicinales.
Le colonel Aboucia Jean-Claude, de la société pour le développement des forêts (Sodefor) d’Abengourou, a salué cette implication des dozos dans la reconstitution du couvert forestier ivoirien. Il a également invité les membres de cette confrérie de chasseurs traditionnels à ne pas limiter leurs actions de sauvegarde de la forêt à ce seul geste.
"Votre action ne doit pas se limiter seulement au reboisement, mais vous devez également cesser de faire de nouveaux défrichements pour créer de nouvelles plantations. C’est ainsi que vous contribuerez efficacement à la protection et à la sauvegarde de la forêt en Côte d’Ivoire", a conseillé le technicien de la Sodefor.
Le 4e vice-président du conseil régional de l’Indénié-Djuablin, Delma Mohamed Salice, qui a procédé au lancement officiel de cette vaste opération de reboisement, a invité les dozos à être des exemples de probité morale et de vertu. Il les a surtout invités à ne pas se substituer aux forces étatiques.
"Le dozo n’est ni un policier, ni un gendarme encore moins un militaire", a-t-il fait savoir aux membres de la Codoz-ci présents dans le village d’Elinso-2, les invitant à participer massivement à l’opération d’identification et d’immatriculation qui aura lieu dans les semaines à venir et qui permettre de mettre à la disposition l’Etat un fichier quantitatif et qualitatif des dozos de Côte d’Ivoire.
(AIP)
rkk/ask
"A travers cette action, nous voulons lutter efficacement contre la désertification en Côte d’Ivoire", a soutenu le secrétaire général du Codoz-ci, Moussa Fofana, soulignant le rôle prépondérant de la forêt dans le développement économique de la Côte d’Ivoire.
"Grâce à la forêt, la Côte d’Ivoire a pu réaliser d’excellentes performances dans le domaine agricole et assuré ainsi son développement économique", a dit le chef dozo, soulignant également le rôle "extrêmement important" de la forêt dans la protection de l’environnement.
Cette opération de reboisement, qui se déroulera sur une superficie de 10ha, permettra aux membres de la section du Codoz-ci d’Abengourou, d’Agnibilékrou et de Béttié de reconstituer une partie du massif forestier de la région à l’aide de plusieurs espèces d’arbres dont celles ayant des vertus médicinales.
Le colonel Aboucia Jean-Claude, de la société pour le développement des forêts (Sodefor) d’Abengourou, a salué cette implication des dozos dans la reconstitution du couvert forestier ivoirien. Il a également invité les membres de cette confrérie de chasseurs traditionnels à ne pas limiter leurs actions de sauvegarde de la forêt à ce seul geste.
"Votre action ne doit pas se limiter seulement au reboisement, mais vous devez également cesser de faire de nouveaux défrichements pour créer de nouvelles plantations. C’est ainsi que vous contribuerez efficacement à la protection et à la sauvegarde de la forêt en Côte d’Ivoire", a conseillé le technicien de la Sodefor.
Le 4e vice-président du conseil régional de l’Indénié-Djuablin, Delma Mohamed Salice, qui a procédé au lancement officiel de cette vaste opération de reboisement, a invité les dozos à être des exemples de probité morale et de vertu. Il les a surtout invités à ne pas se substituer aux forces étatiques.
"Le dozo n’est ni un policier, ni un gendarme encore moins un militaire", a-t-il fait savoir aux membres de la Codoz-ci présents dans le village d’Elinso-2, les invitant à participer massivement à l’opération d’identification et d’immatriculation qui aura lieu dans les semaines à venir et qui permettre de mettre à la disposition l’Etat un fichier quantitatif et qualitatif des dozos de Côte d’Ivoire.
(AIP)
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