Monrovia- Treize Libériens jugés depuis 2012 pour des activités de mercenariat en Côte d’Ivoire ont été condamnés à la prison à perpétuité, a appris l’AFP mercredi à Monrovia de source judiciaire et auprès de la défense, qui compte faire appel.
Le procès des 13 prévenus s’était ouvert en septembre 2012 devant la Cour criminelle, qui a rendu son verdict tard mardi soir à Monrovia, selon le greffe du tribunal et un des avocats de la défense, Me Tiewon Gongloe.
Le jury a déclaré les accusés "coupables de mercenariat après avoir
minutieusement examiné les preuves", et le juge Emery Paye a ensuite ordonné la prison à vie comme sentence, a indiqué une source au greffe.
Le juge a indiqué privilégier la perpétuité à la condamnation à mort qu’encouraient les prévenus.
L’avocat de la défense Tiewon Gongloe a affirmé qu’il interjeterait appel
de ce verdict, sans préciser de date. Les prévenus ont tous plaidé non
coupable.
A l’ouverture du procès en 2012, au total 18 accusés figuraient dans le box des accusés. Cinq d’entre eux ont été libérés en mai dernier pour manque de preuves, selon une source judiciaire.
Tous avaient été arrêtés sur plusieurs jours en 2012 après des attaques
meurtrières dns l’Ouest ivoirien, frontalier du Liberia.
Une de ces attaques, le 8 juin 2012, avait fait au moins 18 morts, dont
sept Casques bleus nigériens, et a été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo basés au Liberia.
Des Ivoiriens habitant dans les zones frontalières et des ONG avaient régulièrement désigné des hommes armés venus du Liberia comme auteurs de ces violences.
Selon Human Rights Watch (HRW), les assaillants étaient "pour l’essentiel des Libériens et des Ivoiriens qui ont combattu avec les forces de l’ancien président Laurent Gbagbo" pendant la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) ayant fait quelque 3.000 morts.
M. Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu à La Haye par la
Cour pénale internationale (CPI) qui a décidé le 12 juin de le juger pour
crimes contre l’humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011.
Des partisans de M. Gbagbo se sont réfugiés au Liberia après sa chute et
des mercenaires libériens ont également participé aux combats lors du conflit post-électoral en Côte d’Ivoire.
zd-cs/jmc
Le procès des 13 prévenus s’était ouvert en septembre 2012 devant la Cour criminelle, qui a rendu son verdict tard mardi soir à Monrovia, selon le greffe du tribunal et un des avocats de la défense, Me Tiewon Gongloe.
Le jury a déclaré les accusés "coupables de mercenariat après avoir
minutieusement examiné les preuves", et le juge Emery Paye a ensuite ordonné la prison à vie comme sentence, a indiqué une source au greffe.
Le juge a indiqué privilégier la perpétuité à la condamnation à mort qu’encouraient les prévenus.
L’avocat de la défense Tiewon Gongloe a affirmé qu’il interjeterait appel
de ce verdict, sans préciser de date. Les prévenus ont tous plaidé non
coupable.
A l’ouverture du procès en 2012, au total 18 accusés figuraient dans le box des accusés. Cinq d’entre eux ont été libérés en mai dernier pour manque de preuves, selon une source judiciaire.
Tous avaient été arrêtés sur plusieurs jours en 2012 après des attaques
meurtrières dns l’Ouest ivoirien, frontalier du Liberia.
Une de ces attaques, le 8 juin 2012, avait fait au moins 18 morts, dont
sept Casques bleus nigériens, et a été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo basés au Liberia.
Des Ivoiriens habitant dans les zones frontalières et des ONG avaient régulièrement désigné des hommes armés venus du Liberia comme auteurs de ces violences.
Selon Human Rights Watch (HRW), les assaillants étaient "pour l’essentiel des Libériens et des Ivoiriens qui ont combattu avec les forces de l’ancien président Laurent Gbagbo" pendant la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) ayant fait quelque 3.000 morts.
M. Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu à La Haye par la
Cour pénale internationale (CPI) qui a décidé le 12 juin de le juger pour
crimes contre l’humanité commis durant la crise post-électorale de 2010-2011.
Des partisans de M. Gbagbo se sont réfugiés au Liberia après sa chute et
des mercenaires libériens ont également participé aux combats lors du conflit post-électoral en Côte d’Ivoire.
zd-cs/jmc