C’est environ 2 tonnes de médicaments de rue, et 750 Kg de cannabis qui ont été incinérés le 10 juin denier, à la décharge municipale, par les autorités de la ville. Cette saisie a été possible grâce à l’opération « porc épic », qui vise à lutter contre la contre façon des produits médicaux et la criminalité pharmaceutique. Une action organisée par la préfecture de police de la ville aux « milles mosquées » et la police onusienne. « Les résultats sont satisfaisants », se réjouit le préfet de police, Sheriff Yacouba. La secrétaire générale 1 de la préfecture a salué cette action de grande envergure. « Les médicaments qu’on voit dans les rues, font quelque fois plus de mal que de bien. Il était temps que l’état prenne ses responsabilités », a indiqué Mme Kouakou Kouamé Kalidjia. Qui, a invité les populations à fréquenter les structures adéquates pour l’achat des médicaments. « On demande à la population de s’adresser aux institutions locales pour avoir les médicaments », a-t-elle exhorté. Avant d’expliquer les dangers des médicaments de la rue « ceux qui vendent ces médicaments ne sont pas des spécialistes. En plus, les conditions de conservation ne sont pas bonnes. Ces médicaments deviennent des toxines ». Mme Kouakou a demandé aux forces de l’ordre de ne pas baisser la garde et de poursuivre cette œuvre salutaire. « Nous encourageons les forces de l’ordre à nettoyer les rues de ces médicaments qui donnent la mort. » Le préfet de police a révélé que, l’opération « porc épic » est menée simultanément dans tous les pays de la CEDEAO. Il a salué les efforts de toutes les unités qui ont abouti à ce bon résultat. Puis, il souhaité que tous les vendeurs de ces médicaments arrêtent ce commerce, car ses hommes ne baissera pas la garde. Le représentant du maire Ouattara Bourahima a invité les femmes à changer de métier et à souscrire aux prêts de la mairie. « Ce sont des prêts sans intérêts, elles pourront s’adonner ainsi à d’autres activités », préconise t-il.
SKB
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