Abidjan – Le directeur du NEPAD pour l’intégration régionale et le commerce au sein de la Banque africaine de développement (BAD), Janvier Kpourou Liste, a indiqué que la transformation de l’agriculture en Afrique doit passer par la promotion de l’investissement dans le secteur agro-industriel.
« La transformation de l’agriculture en Afrique et l’accélération de la croissance doivent impérativement passer par la promotion de l’investissement privé dans le secteur agro-industriel », a, mardi, déclaré M. Liste, lors d’une signature d’accord de don entre le Fonds pour l’accélération du développement agricole (FADA) et la Société ivoirienne de production animale (SIPRA).
Le FADA, logé à la BAD, a octroyé en avril 2014 un don d’un montant de 710.000 dollars à la SIPRA, soit 355 millions de FCFA, pour financer des études en vue de la construction d’une unité de production d’aliments de bétail et de volaille en Côte d’Ivoire.
«C’est en effet un gage de passation de l’agriculture paysanne à l’agriculture moderne, compétitive et liée au marché », a souligné le représentant de la BAD.
Pour le représentant de la SIPRA, Sylvain Gotta, ce projet de construction s’inscrit dans le programme d’investissement de l’entreprise sur cinq ans dont le premier chantier est la construction de la plus grande usine d’aliments de volaille et de bétail en Côte d’Ivoire.
« Cette usine de dernière génération aura pour vocation de satisfaire le marché ivoirien mais aussi l’Afrique de l’Ouest », a fait savoir M. Gotta qui a relevé que cette usine va créer des emplois directs et aura un « impact multiple » sur les populations.
Cette usine, a-t-il ajouté, constituera un débouché supplémentaire pour les céréales, notamment le maïs et les sous-produits des filières agricoles (coton, coprah, etc.).
« Elle permettra aux éleveurs d’être plus compétitifs en mettant à leur disposition un aliment performant », a-t-il assuré.
La construction de l’usine coûtera quatre milliards de FCFA avec une capacité de production estimée à 30 tonnes par heure. Elle sera opérationnelle dans 18 mois, indique-t-on.
Le FADA soutient trois projets d’appui aux infrastructures agricoles en Côte d’Ivoire en faveur du secteur privé pour un montant envoisinant deux millions de dollars, soit un milliard de FCFA. Il s’agit, en plus de la SIPRA, de la FENACOVICI (276 millions de FCFA) et de la société Louis-Dreyfus Commodities (362,5 millions de FCFA).
Le FADA vise à couvrir les coûts d’élaboration des projets en amont et les risques que les promoteurs commerciaux ne sont pas disposés à supporter à eux seuls. Le Fonds financera les activités de conception des projets, notamment les études de faisabilité, les analyses de marché et les autres activités nécessaires pour garantir la qualité de la conception de ces projets, souligne-t-on.
(AIP)
Kkf/kkp/tm
« La transformation de l’agriculture en Afrique et l’accélération de la croissance doivent impérativement passer par la promotion de l’investissement privé dans le secteur agro-industriel », a, mardi, déclaré M. Liste, lors d’une signature d’accord de don entre le Fonds pour l’accélération du développement agricole (FADA) et la Société ivoirienne de production animale (SIPRA).
Le FADA, logé à la BAD, a octroyé en avril 2014 un don d’un montant de 710.000 dollars à la SIPRA, soit 355 millions de FCFA, pour financer des études en vue de la construction d’une unité de production d’aliments de bétail et de volaille en Côte d’Ivoire.
«C’est en effet un gage de passation de l’agriculture paysanne à l’agriculture moderne, compétitive et liée au marché », a souligné le représentant de la BAD.
Pour le représentant de la SIPRA, Sylvain Gotta, ce projet de construction s’inscrit dans le programme d’investissement de l’entreprise sur cinq ans dont le premier chantier est la construction de la plus grande usine d’aliments de volaille et de bétail en Côte d’Ivoire.
« Cette usine de dernière génération aura pour vocation de satisfaire le marché ivoirien mais aussi l’Afrique de l’Ouest », a fait savoir M. Gotta qui a relevé que cette usine va créer des emplois directs et aura un « impact multiple » sur les populations.
Cette usine, a-t-il ajouté, constituera un débouché supplémentaire pour les céréales, notamment le maïs et les sous-produits des filières agricoles (coton, coprah, etc.).
« Elle permettra aux éleveurs d’être plus compétitifs en mettant à leur disposition un aliment performant », a-t-il assuré.
La construction de l’usine coûtera quatre milliards de FCFA avec une capacité de production estimée à 30 tonnes par heure. Elle sera opérationnelle dans 18 mois, indique-t-on.
Le FADA soutient trois projets d’appui aux infrastructures agricoles en Côte d’Ivoire en faveur du secteur privé pour un montant envoisinant deux millions de dollars, soit un milliard de FCFA. Il s’agit, en plus de la SIPRA, de la FENACOVICI (276 millions de FCFA) et de la société Louis-Dreyfus Commodities (362,5 millions de FCFA).
Le FADA vise à couvrir les coûts d’élaboration des projets en amont et les risques que les promoteurs commerciaux ne sont pas disposés à supporter à eux seuls. Le Fonds financera les activités de conception des projets, notamment les études de faisabilité, les analyses de marché et les autres activités nécessaires pour garantir la qualité de la conception de ces projets, souligne-t-on.
(AIP)
Kkf/kkp/tm