Bouaké, Au terme de sa tournée d’échanges avec les acteurs de la filière riz, le directeur de l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), M. Yacouba Dembélé, s’est réjoui vendredi, à Bouaké, d’avoir trouvé un auditoire mobilisé et intéressé par la nouvelle stratégie en cours de réalisation.
"Je pense qu’on a un bilan positif parce qu’on a eu une bonne réaction de l’ensemble des opérateurs", a déclaré le DG de l’ONDR, satisfait des échanges avec les acteurs de la filière qui, note-t-il, ont posé des questions pertinentes et évoqué leurs préoccupations réelle.
L’un des objectifs de sa visite de terrain étant d’exhorter tous les acteurs à se regrouper de manière formelle pour faciliter la mise en place des mécanismes de financement de la filière, M. Dembélé, s’est réjoui de l’existence à Ferkessédougou, Korhogo et Bouaké, des prémisses des plates formes que l’ONDR veut mettre en place dans les différentes zones de production du riz sur le territoire ivoirien.
De lundi à vendredi, de Yamoussoukro à Bouaké, en passant par Ferkessédougou, Korhogo et Boundiali, le directeur général de l’ONDR a fait savoir que la nouvelle stratégie nationale de développement de la filière riz sera basée sur la mise place de plates formes multi-acteurs composées d’usiniers, de producteurs, de commerçants et de vendeurs d’intrants tels que les engrais et les produits phytosanitaires.
La Côte d’Ivoire a été divisée en dix parcelles de production pour 48 poules (zones géographiques). Les plates formes multi-acteurs dans lesquelles il y aura une interdépendance entre les différents acteurs seront installées dans ces zones.
Estimant qu’elle peut leur permettre de vivre décemment, le directeur général de l’ONDR a exhorté les producteurs et les autres acteurs à prendre leur activité au sérieux, avant de promettre la mise en place des mécanismes nécessaires pour la satisfaction de leurs besoins notamment, d’intrants, de semences et d’achat du paddy.
Les financements des besoins des acteurs et d’autres volets de la nouvelle stratégie nationale de développement la riziculture, sont évalués à 1.200 milliards F CFA par an qui seront financés par la filière elle-même et le secteur privé.
Estimés actuellement à 1,8 million de tonnes par an, le besoin de consommation de riz de la Côte d’Ivoire est évolutif. En 2012, la production nationale est évaluée à 980.000 tonnes pour une importation similaire. En 2013, la production de la filière riz qui s’élevait à 1,2 million de tonnes, a réduit les importations de 35%, pour la première fois.
Par ailleurs, pour atteindre l’autosuffisance en riz, le gouvernement a initié, entre autres, 12 projets d’aménagement hydro-agricole à travers la Côte d’Ivoire pour inverser la tendance de la production qui représente à peu près 80% de riz pluvial et 20% de production par la maîtrise de l’eau.
(AIP)
nbf/kam
"Je pense qu’on a un bilan positif parce qu’on a eu une bonne réaction de l’ensemble des opérateurs", a déclaré le DG de l’ONDR, satisfait des échanges avec les acteurs de la filière qui, note-t-il, ont posé des questions pertinentes et évoqué leurs préoccupations réelle.
L’un des objectifs de sa visite de terrain étant d’exhorter tous les acteurs à se regrouper de manière formelle pour faciliter la mise en place des mécanismes de financement de la filière, M. Dembélé, s’est réjoui de l’existence à Ferkessédougou, Korhogo et Bouaké, des prémisses des plates formes que l’ONDR veut mettre en place dans les différentes zones de production du riz sur le territoire ivoirien.
De lundi à vendredi, de Yamoussoukro à Bouaké, en passant par Ferkessédougou, Korhogo et Boundiali, le directeur général de l’ONDR a fait savoir que la nouvelle stratégie nationale de développement de la filière riz sera basée sur la mise place de plates formes multi-acteurs composées d’usiniers, de producteurs, de commerçants et de vendeurs d’intrants tels que les engrais et les produits phytosanitaires.
La Côte d’Ivoire a été divisée en dix parcelles de production pour 48 poules (zones géographiques). Les plates formes multi-acteurs dans lesquelles il y aura une interdépendance entre les différents acteurs seront installées dans ces zones.
Estimant qu’elle peut leur permettre de vivre décemment, le directeur général de l’ONDR a exhorté les producteurs et les autres acteurs à prendre leur activité au sérieux, avant de promettre la mise en place des mécanismes nécessaires pour la satisfaction de leurs besoins notamment, d’intrants, de semences et d’achat du paddy.
Les financements des besoins des acteurs et d’autres volets de la nouvelle stratégie nationale de développement la riziculture, sont évalués à 1.200 milliards F CFA par an qui seront financés par la filière elle-même et le secteur privé.
Estimés actuellement à 1,8 million de tonnes par an, le besoin de consommation de riz de la Côte d’Ivoire est évolutif. En 2012, la production nationale est évaluée à 980.000 tonnes pour une importation similaire. En 2013, la production de la filière riz qui s’élevait à 1,2 million de tonnes, a réduit les importations de 35%, pour la première fois.
Par ailleurs, pour atteindre l’autosuffisance en riz, le gouvernement a initié, entre autres, 12 projets d’aménagement hydro-agricole à travers la Côte d’Ivoire pour inverser la tendance de la production qui représente à peu près 80% de riz pluvial et 20% de production par la maîtrise de l’eau.
(AIP)
nbf/kam