Absent sur le marché discographique depuis plus d’une décennie, l’artiste musicien Konan Koffi alias Saint Koff se signale à nouveau avec une œuvre musicale intitulée ‘‘La Paix en Côte d’Ivoire’’, dans cette interview, il explique son désir de contribuer à la réconciliation nationale.
Cela fait un moment que vous avez disparu de la scène musicale, qu’est-ce qui explique votre absence ?
Depuis une dizaine d’années je vis à Londres. Je suis revenu. Vous savez quand on va en Europe, il faut revenir avec un album. J’étais en train de travailler sur un album que je suis venu présenter aux Ivoiriens.
Vous nommez votre œuvre musicale qui sera bientôt sur le marché. La Paix en Côte d’ivoire. Qu’est-ce que vous y avez mis?
Aujourd’hui le sujet d’actualité, concerne la paix et la réconciliation. Beaucoup de choses se sont passées mais les gens ont décidé d’enterrer la hache de guerre pour aller à la paix. Etant un artiste, je ne pouvais rester indifférent. C’est pourquoi, j’ai confectionné cet album dont le titre est la ‘’Paix en Côte d’Ivoire’’ pour soutenir tous ceux qui travaillent pour le retour définitif de la paix dans ce beau pays.
Avant vous des artistes ont chanté pour la paix et la réconciliation. Vous, qu’est-ce que vous apportez de particulier ?
Chaque artiste a sa particularité. Prenons l’exemple des religieux. Tu peux être un bon prédicateur et ne pas avoir de fidèles. Tu peux ne pas être un bon prédicateur et avoir beaucoup de fidèles. Raison pour laquelle je n’ai pas tenu compte des chansons que mes prédécesseurs avaient chantées. J’ai foi en moi. Mes chansons doivent toucher les Ivoiriens pour qu’ensemble nous arrivions à réconcilier les habitants de ce pays.
Que comptez-vous faire concrètement pour toucher le cœur des Ivoiriens ?
A écouter ma musique, on entend des mots forts. Je pleure dans mes chansons et je m’agenouille pour demander pardon aux Ivoiriens. C’est un message d’amour, de pardon, de paix, de dialogue, de réconciliation que j’apporte aux Ivoiriens. Tous les partis politiques sont aussi concernés. La seule chose que je leur demande, c’est de pardonner.
D’aucun disent que vous êtes un partisan de Bédié, n’avez-vous pas peur de limiter votre champ d’action?
De toutes les façons le président Bédié a été pour moi un père, et il le reste toujours. J’ai pris mes responsabilités. Tout ce que je veux faire, c’est dans le cadre de la paix. Il est vrai certains diront que je suis proche de Bédié. Mais je suis là pour la Côte d’Ivoire. Le message de paix que j’apporte ne s’adresse ni à un homme ni à un chef, mais à toute la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui je suis venu avec un élément spécial qui est la paix et la réconciliation. C’est ce qui est important. Voyez-vous lorsqu’une personne est malade, quand elle voit un médecin, elle sera heureuse parce qu’au moins, elle a vu quelqu’un qui pourra l’aider à recouvrer la santé. C’est pareil, aujourd’hui en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens sont fatigués. L’ivoirien n’a plus besoin de guerre. Tout ce qu’ils demandent, c’est de travailler pour avoir leur pain, quotidien. C’est ça mon message. Que les hommes politiques comprennent que la Côte d’Ivoire appartient aux Ivoiriens et que la paix doit régner règne dans le cœur des Ivoiriens pour que chacun ait de quoi se nourrir, se vêtir.
Vous avez dit qu’il faut que les politiciens comprennent, est-ce à dire que vous allez faire le tour de toutes les chapelles politiques pour faire comprendre que les Ivoiriens doivent se nourrir de paix ?
Tout s’explique dans l’album. J’appelle les Ivoiriens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre à enterrer définitivement la rancœur pour aller à la paix. Parce qu’il faut comprendre que celui qui veut marcher ne peut pas marcher tout en regardant derrière lui parce que s’il le fait, un jour il va tomber. Dans ce monde, il y a eu toujours des problèmes, mais les gens ont toujours trouvé des solutions aux problèmes auxquels ils ont été confrontés. Ailleurs, des peuples se sont battus, mais ils ont fini par s’asseoir pour ramener la paix. Nous ne devons pas continuer de nous battre. Regardez un couple qui passe tout son temps à se chamailler, il ne pourra rien bâtir de viable. Deux enfants peuvent se battre après ils s’entendent. Il y a toujours eu des histoires entre la langue et la bouche, mais cela ne les empêchent de vivre ensemble. Si la Côte d’Ivoire veut se développer, nous devons nécessairement aller à la réconciliation.
Entretien réalisé par A.Houssou
Cela fait un moment que vous avez disparu de la scène musicale, qu’est-ce qui explique votre absence ?
Depuis une dizaine d’années je vis à Londres. Je suis revenu. Vous savez quand on va en Europe, il faut revenir avec un album. J’étais en train de travailler sur un album que je suis venu présenter aux Ivoiriens.
Vous nommez votre œuvre musicale qui sera bientôt sur le marché. La Paix en Côte d’ivoire. Qu’est-ce que vous y avez mis?
Aujourd’hui le sujet d’actualité, concerne la paix et la réconciliation. Beaucoup de choses se sont passées mais les gens ont décidé d’enterrer la hache de guerre pour aller à la paix. Etant un artiste, je ne pouvais rester indifférent. C’est pourquoi, j’ai confectionné cet album dont le titre est la ‘’Paix en Côte d’Ivoire’’ pour soutenir tous ceux qui travaillent pour le retour définitif de la paix dans ce beau pays.
Avant vous des artistes ont chanté pour la paix et la réconciliation. Vous, qu’est-ce que vous apportez de particulier ?
Chaque artiste a sa particularité. Prenons l’exemple des religieux. Tu peux être un bon prédicateur et ne pas avoir de fidèles. Tu peux ne pas être un bon prédicateur et avoir beaucoup de fidèles. Raison pour laquelle je n’ai pas tenu compte des chansons que mes prédécesseurs avaient chantées. J’ai foi en moi. Mes chansons doivent toucher les Ivoiriens pour qu’ensemble nous arrivions à réconcilier les habitants de ce pays.
Que comptez-vous faire concrètement pour toucher le cœur des Ivoiriens ?
A écouter ma musique, on entend des mots forts. Je pleure dans mes chansons et je m’agenouille pour demander pardon aux Ivoiriens. C’est un message d’amour, de pardon, de paix, de dialogue, de réconciliation que j’apporte aux Ivoiriens. Tous les partis politiques sont aussi concernés. La seule chose que je leur demande, c’est de pardonner.
D’aucun disent que vous êtes un partisan de Bédié, n’avez-vous pas peur de limiter votre champ d’action?
De toutes les façons le président Bédié a été pour moi un père, et il le reste toujours. J’ai pris mes responsabilités. Tout ce que je veux faire, c’est dans le cadre de la paix. Il est vrai certains diront que je suis proche de Bédié. Mais je suis là pour la Côte d’Ivoire. Le message de paix que j’apporte ne s’adresse ni à un homme ni à un chef, mais à toute la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui je suis venu avec un élément spécial qui est la paix et la réconciliation. C’est ce qui est important. Voyez-vous lorsqu’une personne est malade, quand elle voit un médecin, elle sera heureuse parce qu’au moins, elle a vu quelqu’un qui pourra l’aider à recouvrer la santé. C’est pareil, aujourd’hui en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens sont fatigués. L’ivoirien n’a plus besoin de guerre. Tout ce qu’ils demandent, c’est de travailler pour avoir leur pain, quotidien. C’est ça mon message. Que les hommes politiques comprennent que la Côte d’Ivoire appartient aux Ivoiriens et que la paix doit régner règne dans le cœur des Ivoiriens pour que chacun ait de quoi se nourrir, se vêtir.
Vous avez dit qu’il faut que les politiciens comprennent, est-ce à dire que vous allez faire le tour de toutes les chapelles politiques pour faire comprendre que les Ivoiriens doivent se nourrir de paix ?
Tout s’explique dans l’album. J’appelle les Ivoiriens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre à enterrer définitivement la rancœur pour aller à la paix. Parce qu’il faut comprendre que celui qui veut marcher ne peut pas marcher tout en regardant derrière lui parce que s’il le fait, un jour il va tomber. Dans ce monde, il y a eu toujours des problèmes, mais les gens ont toujours trouvé des solutions aux problèmes auxquels ils ont été confrontés. Ailleurs, des peuples se sont battus, mais ils ont fini par s’asseoir pour ramener la paix. Nous ne devons pas continuer de nous battre. Regardez un couple qui passe tout son temps à se chamailler, il ne pourra rien bâtir de viable. Deux enfants peuvent se battre après ils s’entendent. Il y a toujours eu des histoires entre la langue et la bouche, mais cela ne les empêchent de vivre ensemble. Si la Côte d’Ivoire veut se développer, nous devons nécessairement aller à la réconciliation.
Entretien réalisé par A.Houssou