Jour historique que celui du samedi 5 juillet 2014. C’est ce jour en effet, que le Révérend pasteur Ediémou Blin Jacob a été investi aux fonctions de Pasteur National avec tous les attributs de l’Eglise du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire. La cérémonie s’est déroulée à la Paroisse Mère de Vridi en présence du Directeur général des Cultes, et des représentants de nombreuses communautés religieuses du pays.
Le temps de Dieu, n’est pas le temps de l’homme ! C’est la conclusion tirée par Ediémou Jacob à la fin de son investiture au cours d’une cérémonie qui s’est voulue à la fois solennelle et festive. Deux temps forts ont marqué les festivités. D’abord la traditionnelle prière et ensuite, l’investiture à proprement parler organisé par le Révérend pasteur Hyacinthe Sarassoro. Lors de l’investiture, Ediémou Jacob a indiqué n’être qu’un pauvre pécheur qui a répondu à l’appel du Christ par le biais du prophète Oschoffa. Un appel qui a eu lieu le 7 juillet 1978, c'est-à-dire trente-six ans (36) ans presque jour pour jour. 36 ans d’une vie consacrée au Christ. Faisant quelques révélations, il a souligné que le prophète Oschoffa lui avait révélé, voici plus de 30 ans que l’Eglise du Christianisme Céleste n’était composée que de trois (3) diocèses. Un au Bénin, le pays où est née l’église, un autre au Nigéria où est logé sa constitution et enfin un en Côte d’Ivoire d’où partira la propulsion. Et dans chacun de ces trois pays, il ne doit exister qu’un seul diocèse, c'est-à-dire une église et un pasteur national. « Dieu est unique et aime l’autorité. Papa Oschoffa ne nous a jamais demandé d’aller en justice pour décider qui doit être le pasteur national de notre église. Malheureusement, il fallait passer par cette étape afin de rétablir l’autorité du Christ. Aujourd’hui la Cour Suprême a tranché en ma faveur. L’heure est venue de nous unir et d’avancer car de grands chantiers nous attendent », a souligné celui qui est désormais le Pasteur national de l’Eglise céleste en Côte d’Ivoire. Un titre certifié par les nouveaux attributs qui lui ont été remis. Il s’agit entre autres de la soutane de leader, de la veste d’évangélisation, de la toge, d’une chaine et d’une bague, de la Bible pour le prêche, de la coiffe et enfin une canne. Deux messages importants ont été délivrés par les invités du pasteur lors de cette investiture. Celui d’abord de M. Bamba Messamba, Directeur général des Cultes. Selon ce dernier, cette investiture doit être vue comme un processus de réconciliation entre les communautés divisées. « Nous ne célébrons pas aujourd’hui la victoire d’un camp sur un autre, mais le début de l’unité entre fils d’une même communauté », a souligné M. Bamba Messamba. Il a exhorté chaque tendance à la tolérance et indiqué qu’il est à la disposition de toutes les religions toutes de tendances confondues. D’ailleurs il a promis mener, dans les jours à venir, une médiation pour ramener définitivement le calme dans l’Eglise du Christianisme Céleste. A Ediémou, il a affirmé que Dieu et les hommes sont témoins de son investiture en tant que Pasteur national. Aussi, l’a-t-il engagé à ramener la paix au sein de la grande famille des célestes. Le second discours a été prononcé par Mgr Touably, Evêque d’Agboville. Celui-ci a affirmé que dans cette œuvre gigantesque de réconciliation engagée par les autorités, il revient aux religions d’être au devant de cette tâche. Après cette investiture, Ediémou est allé prier et remercier la Vierge Marie pour toute l’aide qu’elle lui a apporté. Il faut rappeler en effet que depuis plus d’une décennie, des querelles de leadership ont opposé plusieurs dirigeants de cette église. Ediémou qui a réussi à fédérer plusieurs tendances autour de lui faisait finalement face au Révérend Kanon Luc. La Cour Suprême, après plusieurs péripéties judiciaires, a finalement débouté les adversaires du pasteur Ediémou.
Olivier Guédé
Le temps de Dieu, n’est pas le temps de l’homme ! C’est la conclusion tirée par Ediémou Jacob à la fin de son investiture au cours d’une cérémonie qui s’est voulue à la fois solennelle et festive. Deux temps forts ont marqué les festivités. D’abord la traditionnelle prière et ensuite, l’investiture à proprement parler organisé par le Révérend pasteur Hyacinthe Sarassoro. Lors de l’investiture, Ediémou Jacob a indiqué n’être qu’un pauvre pécheur qui a répondu à l’appel du Christ par le biais du prophète Oschoffa. Un appel qui a eu lieu le 7 juillet 1978, c'est-à-dire trente-six ans (36) ans presque jour pour jour. 36 ans d’une vie consacrée au Christ. Faisant quelques révélations, il a souligné que le prophète Oschoffa lui avait révélé, voici plus de 30 ans que l’Eglise du Christianisme Céleste n’était composée que de trois (3) diocèses. Un au Bénin, le pays où est née l’église, un autre au Nigéria où est logé sa constitution et enfin un en Côte d’Ivoire d’où partira la propulsion. Et dans chacun de ces trois pays, il ne doit exister qu’un seul diocèse, c'est-à-dire une église et un pasteur national. « Dieu est unique et aime l’autorité. Papa Oschoffa ne nous a jamais demandé d’aller en justice pour décider qui doit être le pasteur national de notre église. Malheureusement, il fallait passer par cette étape afin de rétablir l’autorité du Christ. Aujourd’hui la Cour Suprême a tranché en ma faveur. L’heure est venue de nous unir et d’avancer car de grands chantiers nous attendent », a souligné celui qui est désormais le Pasteur national de l’Eglise céleste en Côte d’Ivoire. Un titre certifié par les nouveaux attributs qui lui ont été remis. Il s’agit entre autres de la soutane de leader, de la veste d’évangélisation, de la toge, d’une chaine et d’une bague, de la Bible pour le prêche, de la coiffe et enfin une canne. Deux messages importants ont été délivrés par les invités du pasteur lors de cette investiture. Celui d’abord de M. Bamba Messamba, Directeur général des Cultes. Selon ce dernier, cette investiture doit être vue comme un processus de réconciliation entre les communautés divisées. « Nous ne célébrons pas aujourd’hui la victoire d’un camp sur un autre, mais le début de l’unité entre fils d’une même communauté », a souligné M. Bamba Messamba. Il a exhorté chaque tendance à la tolérance et indiqué qu’il est à la disposition de toutes les religions toutes de tendances confondues. D’ailleurs il a promis mener, dans les jours à venir, une médiation pour ramener définitivement le calme dans l’Eglise du Christianisme Céleste. A Ediémou, il a affirmé que Dieu et les hommes sont témoins de son investiture en tant que Pasteur national. Aussi, l’a-t-il engagé à ramener la paix au sein de la grande famille des célestes. Le second discours a été prononcé par Mgr Touably, Evêque d’Agboville. Celui-ci a affirmé que dans cette œuvre gigantesque de réconciliation engagée par les autorités, il revient aux religions d’être au devant de cette tâche. Après cette investiture, Ediémou est allé prier et remercier la Vierge Marie pour toute l’aide qu’elle lui a apporté. Il faut rappeler en effet que depuis plus d’une décennie, des querelles de leadership ont opposé plusieurs dirigeants de cette église. Ediémou qui a réussi à fédérer plusieurs tendances autour de lui faisait finalement face au Révérend Kanon Luc. La Cour Suprême, après plusieurs péripéties judiciaires, a finalement débouté les adversaires du pasteur Ediémou.
Olivier Guédé
