Justin Stanislas, l’un des doyens de la musique ivoirienne, va fêter ses 45 ans de carrière, le vendredi 25 juillet prochain, à 21h, à l’espace La Geolliette à la Riviera-Golf, non loin de l’ambassade des Etats-Unis.
Crooner à la voix chaude, Justin Stanislas dit «Ato Bidy» débute dans la musique au Liberia, avant de s’illustrer en Côte d’Ivoire avec sa chanson, «Atomoly - Glacé». Titre qui contribuera à sa renommée en Afrique de l’ouest… Lors d’uns soirée des étudiants ivoiriens à Paris (France), l’artiste est repéré par un membre du label Philips. Et c’est ainsi qu’il réalisera son premier opus, «Gnia Yohou», en 1972. Suivront deux autres albums (toujours chez Philips), «Adji ama yéré» et «Kanon Bra», avant qu’il ne décide, en 1979, de créer son propre label, Zomadre Production. Le succès engendré par ses albums, notamment «Agbanémi» et «Daloa», et divers galas l’amènent à rencontrer Robert Nahounou Koré alias «Ronako» qui l’aidera à réaliser le disque «Hommage à Ernesto Djédjé», à Dallas (Etats-Unis), en 1983. Sa rencontre, au début des années 1990, avec Yvonne Bidy Wassia Rabet alias La Marraine de Clignancourt, son épouse, sera déterminante. Ensemble, ils fondent le label Stanyvo Production qui sortira des albums comme «Drébablini», «Phénix» ou encore «Le retour de Phénix» (2010).
«Justin Stanislas se porte comme un charme. Comme le vin, il se bonifie au fil du temps. Ce qui a une bonne répercussion sur son travail. Son dernier opus, le retour du phénix a reçu un bon accueil sur le marché parisien et lui a valu une activité intense ces dernières semaines. Cet album est pour nous le résumé de la carrière de Justin Stanislas», nous apprend son épouse. Et d’ajouter : «Effectivement, nous préparons les 45 ans de carrière de Justin Stanislas ! Il y a quelques années nous avions fêté les 42 ans de carrière de l’artiste ici à Paris. Avec la quasi-totalité des artistes ivoiriens qui sont venus lui rendre un émouvant hommage».
Arrivé pour la circonstance, le vendredi 11 juillet dernier, sur les bords de la lagune Ebrié, Justin Stanislas sera reçu par l'Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci), le lundi 21 juillet, à 18 h, au restaurant Les Champs Elysées en face de l'Ena aux II-Plateaux.
Marcellin BOGUY
Crooner à la voix chaude, Justin Stanislas dit «Ato Bidy» débute dans la musique au Liberia, avant de s’illustrer en Côte d’Ivoire avec sa chanson, «Atomoly - Glacé». Titre qui contribuera à sa renommée en Afrique de l’ouest… Lors d’uns soirée des étudiants ivoiriens à Paris (France), l’artiste est repéré par un membre du label Philips. Et c’est ainsi qu’il réalisera son premier opus, «Gnia Yohou», en 1972. Suivront deux autres albums (toujours chez Philips), «Adji ama yéré» et «Kanon Bra», avant qu’il ne décide, en 1979, de créer son propre label, Zomadre Production. Le succès engendré par ses albums, notamment «Agbanémi» et «Daloa», et divers galas l’amènent à rencontrer Robert Nahounou Koré alias «Ronako» qui l’aidera à réaliser le disque «Hommage à Ernesto Djédjé», à Dallas (Etats-Unis), en 1983. Sa rencontre, au début des années 1990, avec Yvonne Bidy Wassia Rabet alias La Marraine de Clignancourt, son épouse, sera déterminante. Ensemble, ils fondent le label Stanyvo Production qui sortira des albums comme «Drébablini», «Phénix» ou encore «Le retour de Phénix» (2010).
«Justin Stanislas se porte comme un charme. Comme le vin, il se bonifie au fil du temps. Ce qui a une bonne répercussion sur son travail. Son dernier opus, le retour du phénix a reçu un bon accueil sur le marché parisien et lui a valu une activité intense ces dernières semaines. Cet album est pour nous le résumé de la carrière de Justin Stanislas», nous apprend son épouse. Et d’ajouter : «Effectivement, nous préparons les 45 ans de carrière de Justin Stanislas ! Il y a quelques années nous avions fêté les 42 ans de carrière de l’artiste ici à Paris. Avec la quasi-totalité des artistes ivoiriens qui sont venus lui rendre un émouvant hommage».
Arrivé pour la circonstance, le vendredi 11 juillet dernier, sur les bords de la lagune Ebrié, Justin Stanislas sera reçu par l'Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci), le lundi 21 juillet, à 18 h, au restaurant Les Champs Elysées en face de l'Ena aux II-Plateaux.
Marcellin BOGUY