Le comité technique installé par la Fédération ivoirienne de football pour enregistrer les candidats à la succession de Sabri Lamouchi à la tête des Eléphants a jusqu’à minuit pour ouvrir les plis. Parmi ceux-ci, ils liront avec attention le dossier du héros de Sénégal 92, Alain Gouaméné (50 ans). Candidat déclaré, celui qui a déjà entraîné toutes les catégories en sélection estime que son heure a sonné. « C’est en 2003 que j’avais été contacté par la Fédération ivoirienne de football. J’ai accepté le challenge en 2004. De coach de gardien, j’ai été entraîneur-adjoint. Par la suite, le président Jacques Anouma m’avait demandé ce que je voulais faire après le Mondial 2006. Je lui ai dit que je me devais d’apprendre le métier. Je rappelle que j’étais déjà entraîneur en Division d’honneur en France, mais ce n’est pas là qu’on apprend. Pour apprendre, il me fallait commencer par les gamins », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « J’ai donc commencé par les U15. J’ai fait mon apprentissage sur sept années. J’ai donc pu entraîner toutes les catégories de la sélection. Quoi qu’on dise donc, j’ai entraîné tous ceux qui sont en ce moment en A. Au regard de tout ça, je me suis lancé dans la course ». Et en attendant, la décision de la Fif (prévue fin juillet), Alain Gouaméné rassure que les noms ronflants distillés (Renard, Trapattoni ou encore Domenech, ne l’effraient guère. « Ils ne savent pas ce que c’est que la Côte d’Ivoire… Ils connaissent Drogba de Chelsea ou de Galatasaray mais ils ne connaissent pas le Drogba de la sélection, croit-il. Nous avons eu tous les Européens qu’on peut imaginer. Qu’ont-ils fait ? ». La balle est dans le camp de la Fédération ivoirienne de football. Misera-t-elle sur Alain Gouaméné? Les prochains jours nous situeront.
GFY
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