Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a promulgué, mercredi, à l’issue d’un conseil des ministres, la loi sur l’Accord de défense avec la France, votée, vendredi dernier, par le Parlement ivoirien.
« C’est important de le dire surtout à la veille de la visite du président français François Hollande » a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, soulignant « l’égalité entre les deux pays dans la répartition des rôles pour maintenir la paix ».
Par ailleurs, M. Koné également ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication a annoncé la mise en place d’un « comité de suivi bipartite » de cet accord « valable pour cinq ans » et renouvelable par « tacite reconduction ».
Le nouvel accord de partenariat de défense entre la Côte d’Ivoire et la France exclut toute nouvelle « intervention militaire française » en Côte d’Ivoire. L’accord insiste sur la «mise à disposition » des forces armées ivoiriennes de « ressources nécessaires » pour parer « aussi bien à une agression extérieure qu’à une crise interne ».
En termes clairs, il ne sera plus question pour l’Etat ivoirien de recourir à l’armée de l’ancienne puissance coloniale en cas de «conflit externe ou interne ». Les missions de celle-ci se limitent, désormais, aux « renseignement, équipement, entrainement des forces, soutien logistique et formation » souligne le document.
En janvier 2012, M. Ouattara et l’ancien chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy avaient signé un traité de « partenariat de défense » mettant fin à l’accord « d’assistance militaire technique » conclu par les deux Etats, le 24 avril 1961, au début des indépendances.
HS/ls/APA
« C’est important de le dire surtout à la veille de la visite du président français François Hollande » a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné, soulignant « l’égalité entre les deux pays dans la répartition des rôles pour maintenir la paix ».
Par ailleurs, M. Koné également ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication a annoncé la mise en place d’un « comité de suivi bipartite » de cet accord « valable pour cinq ans » et renouvelable par « tacite reconduction ».
Le nouvel accord de partenariat de défense entre la Côte d’Ivoire et la France exclut toute nouvelle « intervention militaire française » en Côte d’Ivoire. L’accord insiste sur la «mise à disposition » des forces armées ivoiriennes de « ressources nécessaires » pour parer « aussi bien à une agression extérieure qu’à une crise interne ».
En termes clairs, il ne sera plus question pour l’Etat ivoirien de recourir à l’armée de l’ancienne puissance coloniale en cas de «conflit externe ou interne ». Les missions de celle-ci se limitent, désormais, aux « renseignement, équipement, entrainement des forces, soutien logistique et formation » souligne le document.
En janvier 2012, M. Ouattara et l’ancien chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy avaient signé un traité de « partenariat de défense » mettant fin à l’accord « d’assistance militaire technique » conclu par les deux Etats, le 24 avril 1961, au début des indépendances.
HS/ls/APA