Il s'est ouvert à Abidjan le mercredi 16 juillet 2014 le démarrage de la revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en Côte d'Ivoire pour sept jours.
Cette revue a pour objectif de donner une plus forte impulsion politique au processus d'intégration régionale dans l'espace UEMOA et prendra en compte deux indicateurs à savoir le pourcentage des réformes transposées dans les législations nationales et le retard moyen de mise en œuvre de ces réformes. C’est Adama Coulibaly, Directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances qui a situé les enjeux de cette évaluation technique. « Il s’agit de préserver l’image de notre pays auprès des institutions de l’UEMOA, en tant que pays qui applique le mieux les réformes communautaires », a-t-il souligné. Il a précisé que les reformes à mettre en œuvre ne doivent pas être perçues comme une imposition des organes de l’Union car elles sont le fruit de processus participatif et consensuel des experts des Etats membres. Représentant résident en Côte d’Ivoire de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Ndir a justifié la tenue de cette revue par la lenteur et les insuffisances constatées dans la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA dans les huit Etats membres.
Pour l’expert, les résultats des travaux sont attendus car ils permettront de disposer des documents finaux de synthèse, afin de donner l’impulsion politique nécessaire à l’intégration économique des pays de l’UEMOA. En 2012, 54% des réformes institutionnelles ont été appliquées par les Etats membres de l’UEMOA contre 50 % en 2011. 70% des politiques et programmes relevant du cadre macroéconomique et la promotion du marché commun ont été mis en œuvre. 44% des réformes sectorielles ont été réalisées en 2012 contre 21% en 2011. Le taux global (moyenne communautaire) de mise en œuvre au niveau de l'UEMOA est estimé en 2012 à 60% contre 47% en 2011.
Franck Ouraga
Cette revue a pour objectif de donner une plus forte impulsion politique au processus d'intégration régionale dans l'espace UEMOA et prendra en compte deux indicateurs à savoir le pourcentage des réformes transposées dans les législations nationales et le retard moyen de mise en œuvre de ces réformes. C’est Adama Coulibaly, Directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances qui a situé les enjeux de cette évaluation technique. « Il s’agit de préserver l’image de notre pays auprès des institutions de l’UEMOA, en tant que pays qui applique le mieux les réformes communautaires », a-t-il souligné. Il a précisé que les reformes à mettre en œuvre ne doivent pas être perçues comme une imposition des organes de l’Union car elles sont le fruit de processus participatif et consensuel des experts des Etats membres. Représentant résident en Côte d’Ivoire de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Ndir a justifié la tenue de cette revue par la lenteur et les insuffisances constatées dans la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’UEMOA dans les huit Etats membres.
Pour l’expert, les résultats des travaux sont attendus car ils permettront de disposer des documents finaux de synthèse, afin de donner l’impulsion politique nécessaire à l’intégration économique des pays de l’UEMOA. En 2012, 54% des réformes institutionnelles ont été appliquées par les Etats membres de l’UEMOA contre 50 % en 2011. 70% des politiques et programmes relevant du cadre macroéconomique et la promotion du marché commun ont été mis en œuvre. 44% des réformes sectorielles ont été réalisées en 2012 contre 21% en 2011. Le taux global (moyenne communautaire) de mise en œuvre au niveau de l'UEMOA est estimé en 2012 à 60% contre 47% en 2011.
Franck Ouraga
