La mutuelle des Kôdè (peuple Baoulé du département de Béoumi, Centre) d'Agboville (MUKA) a organisé dimanche, une conférence publique à l'intention de ses membres sur le foncier rural et urbain dans le cadre des festivités des 20 ans de cette organisation.
Cette conférence sur le thème "droit foncier rural et urbain" a été animée par Konan Jean, Magistrat, conseiller à la Cour d'appel d'Abidjan, et fils Kôdè. Il était anciennement juge à la section du tribunal d'Agboville.
M. Konan a invité les populations à acquérir les titres fonciers appropriés aux parcelles et lots qu'ils possèdent. "Il faut le certificat foncier et il n'y a plus de problèmes", relevant que "dans le département d'Agboville, les parents ont acquis des terres sans sauvegarder les droits sur ces terres". Selon lui, ces droits qui sont généralement coutumiers ou droits d'usage, sont à la source des litiges.
"Ces droits sont légitimités, protégés et connus, mais il faut aller plus loin en ayant un certificat de propriété", a-t-il souligné, déplorant que la majorité des cas qu'il a eu à connaitre lorsqu'il était président du tribunal, est celui de personnes qui avaient des plantations ou des terres non encore exploitées, mais sans certificat de propriété.
Le président du comité d'organisation de la cérémonie, Agoh Koffi Antoine, a expliqué que le thème de la conférence a été choisi pour prévenir les conflits fonciers, vu que nombre de ses parents détiennent des forêts et des terrains urbains à Agboville "mais ignorent parfois tout du droit foncier".
dd/ask
Cette conférence sur le thème "droit foncier rural et urbain" a été animée par Konan Jean, Magistrat, conseiller à la Cour d'appel d'Abidjan, et fils Kôdè. Il était anciennement juge à la section du tribunal d'Agboville.
M. Konan a invité les populations à acquérir les titres fonciers appropriés aux parcelles et lots qu'ils possèdent. "Il faut le certificat foncier et il n'y a plus de problèmes", relevant que "dans le département d'Agboville, les parents ont acquis des terres sans sauvegarder les droits sur ces terres". Selon lui, ces droits qui sont généralement coutumiers ou droits d'usage, sont à la source des litiges.
"Ces droits sont légitimités, protégés et connus, mais il faut aller plus loin en ayant un certificat de propriété", a-t-il souligné, déplorant que la majorité des cas qu'il a eu à connaitre lorsqu'il était président du tribunal, est celui de personnes qui avaient des plantations ou des terres non encore exploitées, mais sans certificat de propriété.
Le président du comité d'organisation de la cérémonie, Agoh Koffi Antoine, a expliqué que le thème de la conférence a été choisi pour prévenir les conflits fonciers, vu que nombre de ses parents détiennent des forêts et des terrains urbains à Agboville "mais ignorent parfois tout du droit foncier".
dd/ask
