Le dimanche 20 juillet 2014, à Koumassi, plus précisément au centre du père Matthieu Ray, s’est tenue la cérémonie de remise de diplômes de la 14è promotion du Centre de formation biblique pour pasteurs (Cfbp) et de l’Institut de théologie évangélique d’Abidjan (Itea). Elle avait pour thème « Halte à l’analphabétisme spirituel ». En effet, c’est au total 127 pasteurs venus de divers horizons qui ont bénéficié d’une formation approfondie de la bible. Après avoir passé 2 ans au sein de ces centres de formation, ces apprenants ont reçu leurs diplômes des mains du Pasteur Jean Alao, président de cette cérémonie. Le verset biblique : Osée 4 :6 « Mon peuple péri par manque de connaissances », a servi au pasteur Jean Alao, conférencier à cette cérémonie, pour informer la population sur la lecture biblique. Selon lui, l’instruction est une chose que Dieu ne veut pas que ses enfants négligent. Elle leur permet de connaître ses décrets, ses ordonnances, ses instructions et ses lois qu’il a établis pour le bien de l’humanité et pour sa gloire. L’instruction est le moyen par lequel on acquiert la vérité qui affranchit. Elle améliore les connaissances et augmente le rendement dans le domaine étudié. « Nous avons besoin de nous instruire pour savoir décoder le message caché dans les évènements qui constituent nos vécus quotidiens. Nul ne peut bien servir un maître s’il ne connaît pas le goût, les exigences et les préférences de ce maître. Nous sommes des serviteurs de Dieu et ses enfants, son caractère est notre modèle », a-t-il déclaré. poursuivant, il a ajouté que l’analphabétisme spirituel est une maladie très grave. Il fait plus de victimes que le Sida et la fièvre Ebola. Il conduit les gens dans les sectes qui avertissent et les entraine en enfer. « Nous devons apprendre donc la volonté de Dieu dans la méditation des écritures saintes pour pouvoir vaincre l’ignorance et prendre le dessus sur le diable. Les vrais adorateurs sont ceux qui adorent Dieu en esprit et en vérité. Ce sont de tels adorateurs dont Dieu a besoin auprès de lui », a-t-il conclu.
Ismael Diaby
Ismael Diaby