ABIDJAN - La destruction des quartiers jugés à risque d’Abidjan suite aux inondations de juin a débuté lundi provoquant l’indignation de la population.
Avec les fortes précipitations connues en Côte d’Ivoire au mois de juin dernier, de nombreuses zones sont devenues à risque du fait des glissements de terrain notamment. Le gouvernement a ainsi décidé de faire évacuer ces zones en expulsant les ivoiriens qui y vivaient. Une décision qui ne fait pas l’unanimité chez les habitants de ces zones à risques.
Gobélé et Séma sont parmi les quartiers les plus dangereux pour la population. La démolition des habitations a commencé en début de semaines dans ces quartiers provoquant la colère des habitants. Ceux du quartier de Gobelé ainsi que des alentours ont d’ailleurs manifesté hier, mardi 23 juillet, dénonçant l’arrivée brutale des bulldozers sans même avoir été avertis. Ils ont dressé des barricades afin de gêner la circulation avant d’être dispersés à coups de gaz lacrymogène. Ils étaient au total des milliers, selon RFI, à refuser de quitter leur logement.
Si certains déclarent qu’ils n’ont pas été avertis de la destruction, d’autres en revanche déclarent qu’ils n’ont pas reçu de dédommagement de la part de l’Etat et qu’aucun logement de substitution ne leur a été proposé. La destruction de leur logement les met donc à la rue et ils doivent se débrouiller pour trouver un endroit où dormir.
On rappelle que les inondations de juin avaient été particulièrement meurtrières causant la mort de 39 personnes. Ce sont 25 quartiers précaires qui doivent être détruits et des milliers d’habitants qui doivent être relogés.
Avec les fortes précipitations connues en Côte d’Ivoire au mois de juin dernier, de nombreuses zones sont devenues à risque du fait des glissements de terrain notamment. Le gouvernement a ainsi décidé de faire évacuer ces zones en expulsant les ivoiriens qui y vivaient. Une décision qui ne fait pas l’unanimité chez les habitants de ces zones à risques.
Gobélé et Séma sont parmi les quartiers les plus dangereux pour la population. La démolition des habitations a commencé en début de semaines dans ces quartiers provoquant la colère des habitants. Ceux du quartier de Gobelé ainsi que des alentours ont d’ailleurs manifesté hier, mardi 23 juillet, dénonçant l’arrivée brutale des bulldozers sans même avoir été avertis. Ils ont dressé des barricades afin de gêner la circulation avant d’être dispersés à coups de gaz lacrymogène. Ils étaient au total des milliers, selon RFI, à refuser de quitter leur logement.
Si certains déclarent qu’ils n’ont pas été avertis de la destruction, d’autres en revanche déclarent qu’ils n’ont pas reçu de dédommagement de la part de l’Etat et qu’aucun logement de substitution ne leur a été proposé. La destruction de leur logement les met donc à la rue et ils doivent se débrouiller pour trouver un endroit où dormir.
On rappelle que les inondations de juin avaient été particulièrement meurtrières causant la mort de 39 personnes. Ce sont 25 quartiers précaires qui doivent être détruits et des milliers d’habitants qui doivent être relogés.