L’escadron de gendarmerie de Bouaké vient de réaliser un beau coup de filet. Il a mis hors d’état de nuire un dangereux coupeur de route Peulh et ses deux complice. La gendarmerie a, par ailleurs, saisi deux (2) pistolets mitrailleurs AK, une kalachnikov, deux (2) chargeurs remplis de munitions et des balles de 9 mn. Des faits recueillis auprès des hommes en armes, il ressort que, dans la matinée de mercredi dernier, il a été observé des mouvements suspects de trois individus armés et en tenue civile sur l’axe Bouaké-Katiola. Ce qui n’a pas manqué d’attirer l’attention des passants, qui ont donné l’information aux forces en faction au corridor Nord. Ces derniers ont immédiatement saisi l’escadron de la gendarmerie de Bouaké, qui s’est lancé à leurs trousses. Et c’est vers Affouvansou, village situé à 35 km au Nord de Bouaké, que les gendarmes vont voir les premières traces de ces coupeurs de route. Mais, voulant les prendre sur les faits, ils leur ont tendu un appât en se postant à côté de deux tricycles remplis de sacs de charbons, déposés sur une piste peu fréquentée. Ce qui va s’avérer payant ; puisque sur le chemin de retour, ces larrons se sont dit qu’enfin, ils allaient réaliser leur butin du jour avec ce tricycle. Prompt à opérer, l’un d’eux braqua son arme sur le tricycle. La sommation « halte police » a été perçue comme une déclaration de guerre. Ces quidams ouvrent le feu ; la réaction des gendarmes ne se fait pas attendre. Un braqueur d’origine Peulh est abattu et ses deux complices ont pu se fondre dans la nature en abandonnant leurs armes dans la broussaille. Le phénomène des coupeurs de route, qui avait baissé ces derniers temps, regagne en intensité, à la veille de la fête de Ramadan. Le capitaine de l’escadron de Bouaké a promis de mettre la main sur le reste de ce gang, non sans annoncer l’intensification de la traque contre les coupeurs de route dans la région du Gbêkê.
Francis N’Goran à Bouaké
Francis N’Goran à Bouaké
