Désigné pour succéder à son compatriote Sabri Lamouchi, le choix d’Hervé Renard à la tête de l’encadrement technique de la sélection ivoirienne de football suscite un débat aux bords de la lagune Ebrié.
Pour l'ancien sélectionneur national Martial Yéo, vainqueur de l'unique Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football remportée en 1992 par la Côte d'Ivoire, le choix d'Hervé Renard est porteur d'espoirs.
« Hervé Renard est un très bon entraîneur, il a remporté la CAN avec la Zambie face à notre pays en 2012 avec de jeunes joueurs et il a une connaissance du football africain. Je trouve que son choix est bon et plein d'espoirs pour la Côte d'Ivoire », a-t-il justifié.
« La présence d'Hervé Renard sur le banc de notre sélection de football apportera un peps à cette équipe où certains pensent y être en colonie de vacance. Notre football est en lambeau et nous pensons qu'il pourra effectuer un bon travail », a réagi pour sa part, Guy Florentin, journaliste dans un quotidien ivoirien.
Pour Claude Séraphin Séry, journaliste dans un hebdomadaire ivoirien, ce choix s'est fait dans l'opacité. «Les dés étaient déjà pipés avant la mise sur pied de cette commission technique. Hervé Renard avait déclaré dès la démission de Sabri Lamouchi qu'il était en route pour Abidjan. Tout était donc mis en place pour qu'il soit le nouveau coach. La commission qui a planché sur le choix des entraîneurs susceptibles de succéder à Lamouchi visait juste à sauver les apparences », a-t-il dénoncé.
Comme lui, d'autres Ivoiriens jugent « médiocre », le choix d'Hervé Renard estimant qu'il manque d'expérience et que sa victoire à la CAN n'a été qu'une providence.
« Hervé Renard et l'expérience zambienne n'ont été que l'effet de la providence. La preuve est qu'à la CAN suivante il n'a pu qualifier la Zambie pour le second tour et a été incapable d'assurer le maintien de FC Sochaux en première division de la ligue 1 française », a expliqué Alphonse Botty, consultant en sport.
Pour Adama Kamaté, observateur, le problème du football ivoirien n'est pas uniquement qu'une question d'entraîneur. « Entre 2002 et 2014, la Côte d'Ivoire a eu une dizaine de coach, mais aucun d'eux n'a pu remporter la coupe d'Afrique des nations. Le problème est ailleurs, notamment dans la détermination et la volonté de nos footballeurs à hisser haut le drapeau ivoirien », a-t-il soutenu.
Le choix d'Hervé Renard fait suite à la démission de Sabri Lamouchi qui a démissionné de son poste d'entraîneur de la sélection ivoirienne de football quelques heures après l'élimination de la Côte d'Ivoire au mondial 2014 face à la Grèce.
SB/hs/ls/APA
Pour l'ancien sélectionneur national Martial Yéo, vainqueur de l'unique Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football remportée en 1992 par la Côte d'Ivoire, le choix d'Hervé Renard est porteur d'espoirs.
« Hervé Renard est un très bon entraîneur, il a remporté la CAN avec la Zambie face à notre pays en 2012 avec de jeunes joueurs et il a une connaissance du football africain. Je trouve que son choix est bon et plein d'espoirs pour la Côte d'Ivoire », a-t-il justifié.
« La présence d'Hervé Renard sur le banc de notre sélection de football apportera un peps à cette équipe où certains pensent y être en colonie de vacance. Notre football est en lambeau et nous pensons qu'il pourra effectuer un bon travail », a réagi pour sa part, Guy Florentin, journaliste dans un quotidien ivoirien.
Pour Claude Séraphin Séry, journaliste dans un hebdomadaire ivoirien, ce choix s'est fait dans l'opacité. «Les dés étaient déjà pipés avant la mise sur pied de cette commission technique. Hervé Renard avait déclaré dès la démission de Sabri Lamouchi qu'il était en route pour Abidjan. Tout était donc mis en place pour qu'il soit le nouveau coach. La commission qui a planché sur le choix des entraîneurs susceptibles de succéder à Lamouchi visait juste à sauver les apparences », a-t-il dénoncé.
Comme lui, d'autres Ivoiriens jugent « médiocre », le choix d'Hervé Renard estimant qu'il manque d'expérience et que sa victoire à la CAN n'a été qu'une providence.
« Hervé Renard et l'expérience zambienne n'ont été que l'effet de la providence. La preuve est qu'à la CAN suivante il n'a pu qualifier la Zambie pour le second tour et a été incapable d'assurer le maintien de FC Sochaux en première division de la ligue 1 française », a expliqué Alphonse Botty, consultant en sport.
Pour Adama Kamaté, observateur, le problème du football ivoirien n'est pas uniquement qu'une question d'entraîneur. « Entre 2002 et 2014, la Côte d'Ivoire a eu une dizaine de coach, mais aucun d'eux n'a pu remporter la coupe d'Afrique des nations. Le problème est ailleurs, notamment dans la détermination et la volonté de nos footballeurs à hisser haut le drapeau ivoirien », a-t-il soutenu.
Le choix d'Hervé Renard fait suite à la démission de Sabri Lamouchi qui a démissionné de son poste d'entraîneur de la sélection ivoirienne de football quelques heures après l'élimination de la Côte d'Ivoire au mondial 2014 face à la Grèce.
SB/hs/ls/APA