Kong - Les paysans du département de Kong sont confrontés, cette année, à une saison sèche "inhabituelle" depuis près de deux mois qui menace toutes les semences, a-t-on constaté dans la localité.
Depuis la fin du mois de Mai où les premières pluies leur avaient donné espoir, les paysans, après avoir rapidement labouré la terre, avaient commencé à semer lorsque cette sécheresse "inhabituelle" est intervenue en juin et juillet.
"C’est une situation inhabituelle", a commenté un paysan de la localité, Sékongo Dokatiénné.
"On a l’habitude d’assister à une courte saison sèche entre le début du mois de juillet et la mi-août et non cette situation à laquelle nous sommes confrontés cette année" a-t-il dénoncé.
Pour un autre paysan, Sogodogo Babou, "à cause de cette situation, les semis de graines de coton, de maïs et d’arachide ne sortent pas du sol" car, a-t-il poursuivi, "ces semis qui attendaient juste un peu d’humidité pour germer commencent à pourrir dans le sol, ou à se sécher pour celles qui ont pu germer".
Face à cette situation généralisée dans le département, les paysans, désemparés, suivent chaque jour la météorologie au journal télévisé de 20 heures sur la chaîne nationale, explique-t-on.
"Nous attendons chaque soir que la météo dise qu’il pleuvra dans le grand nord. Mais nous ne comprenons pas pourquoi les pluies n’arrivent pas ici dans notre région quand bien même que cette météo le prédit à la télévision", s’interroge Sékongo Dokatiénné.
Les récoltes de l’igname qui devaient débuter à la mi-juillet, fait-on savoir, ont été retardées à cause de la saison sèche qui sévit dans le département.
Les paysans ne peuvent pas récolter ces ignames, car non seulement le sol n’est pas humide, mais surtout les pieds d’igname risquent de sécher une fois récoltés, et ne pourront plus donner de secondes pousses comme d’habitude, soulignent, "inquiets", les paysans.
"Pendant que les pluies provoquent des inondations au sud du pays, dans la ville d’Abidjan particulièrement, ces pluies sont rares ici chez nous depuis deux mois", s’étonne encore Sogodogo.
"Si cette situation reste ainsi, il est clair que la récolte ne sera pas bonne cette année dans le département", s’est-il inquiété.
isk/kkf/kkp/ask
Depuis la fin du mois de Mai où les premières pluies leur avaient donné espoir, les paysans, après avoir rapidement labouré la terre, avaient commencé à semer lorsque cette sécheresse "inhabituelle" est intervenue en juin et juillet.
"C’est une situation inhabituelle", a commenté un paysan de la localité, Sékongo Dokatiénné.
"On a l’habitude d’assister à une courte saison sèche entre le début du mois de juillet et la mi-août et non cette situation à laquelle nous sommes confrontés cette année" a-t-il dénoncé.
Pour un autre paysan, Sogodogo Babou, "à cause de cette situation, les semis de graines de coton, de maïs et d’arachide ne sortent pas du sol" car, a-t-il poursuivi, "ces semis qui attendaient juste un peu d’humidité pour germer commencent à pourrir dans le sol, ou à se sécher pour celles qui ont pu germer".
Face à cette situation généralisée dans le département, les paysans, désemparés, suivent chaque jour la météorologie au journal télévisé de 20 heures sur la chaîne nationale, explique-t-on.
"Nous attendons chaque soir que la météo dise qu’il pleuvra dans le grand nord. Mais nous ne comprenons pas pourquoi les pluies n’arrivent pas ici dans notre région quand bien même que cette météo le prédit à la télévision", s’interroge Sékongo Dokatiénné.
Les récoltes de l’igname qui devaient débuter à la mi-juillet, fait-on savoir, ont été retardées à cause de la saison sèche qui sévit dans le département.
Les paysans ne peuvent pas récolter ces ignames, car non seulement le sol n’est pas humide, mais surtout les pieds d’igname risquent de sécher une fois récoltés, et ne pourront plus donner de secondes pousses comme d’habitude, soulignent, "inquiets", les paysans.
"Pendant que les pluies provoquent des inondations au sud du pays, dans la ville d’Abidjan particulièrement, ces pluies sont rares ici chez nous depuis deux mois", s’étonne encore Sogodogo.
"Si cette situation reste ainsi, il est clair que la récolte ne sera pas bonne cette année dans le département", s’est-il inquiété.
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