Bonoua - Une escouade de policiers soutenue par les soldats des FRCI basés à Bonoua a réussi, à coups de gaz lacrymogènes, à mettre fin à une bagarre sanglante opposant les jeunes des quartiers Koumassi et Bégnery du village de Yaou.
Cette bagarre rangée a néanmoins enregistré quelques blessés dans les deux camps du village situé à 3 km de Bonoua sur l’axe menant à Grand-Bassam.
Selon Miahou Charles, porte-parole auprès de l’administration du Roi Nanan N’guessan Libé II, cette rixe prend sa source véritable dans l’opposition manifeste des habitants du village du quartier Bégnery à l’autorité coutumière installée dans le village de Yaou.
Vendredi, en prélude à la cérémonie officielle de présentation et de lecture au peuple du royaume Assi-Borlowe de Yaou prévue pour samedi, des jeunes ont été commis par les Noudjou de Koumassi (la génération au pouvoir) à l’installation des bâches sur la place publique du village.
Mais ces derniers ont été pris à partie par des jeunes du quartier Bégnery, qui depuis 5H du matin, avaient sorti le Fakwe (tam-tam de guerre) et entamé dans les ruelles du village, une procession bruyante. Des joutes verbales entre les deux camps antagonistes en sont arrivées à une bagarre rangée à coup de gourdins, d’armes blanches et surtout de frondes munies de billes en fer.
Alertées par la cour royale de Yaou, les autorités préfectorales de Grand-Bassam ont fait appel aux forces de l’ordre pour mettre fin à cette confrontation. La vigoureuse intervention des policier et soldats des FRCI venus de Bonoua a permis de ramener le calme dans le village. Un rapide bilan a permis de dénombrer de nombreux blessés légers, un bistrot incendié et des bâches en flambeaux.
La conséquence de cette regrettable situation est le report sine die de la cérémonie de présentation et de lecture des nouvelles lois devant régir la vie communautaire à Yaou. A cette cérémonie, outre les nombreuses personnalités administratives et politique invitées, était attendu Pr Francis Wodié, fils du village et président de la Cour constitutionnelle.
Pour rappel, depuis son intronisation le 29 décembre 2012 par le projet de Grand-Bassam, Nanan N’guessan Libé II fait face à une fronde des habitants du quartier Bégnery qui contestent son autorité.
Pour preuve à Bégnery, a été installé le 11 juillet 2013, N’tayé Nogbou Florent comme roi de Yaou, ce qui constitue une bravade à l’arrêté préfectoral N° 74/P-GB du 25 Septembre 2012 nommant Nanan N’ guessan Libé II, roi du village de Yaou.
Avec cet épisode qui s’est achevé ce jour-là, mais la saga de Yaou peut à tout moment ébranler l’ordre public dans ce village, d’autant plus que les jeunes et les femmes du quartier Koumassi ont décidé d’interdire l’accès du marché mitoyen aux femmes de Bégnery.
cmas
Cette bagarre rangée a néanmoins enregistré quelques blessés dans les deux camps du village situé à 3 km de Bonoua sur l’axe menant à Grand-Bassam.
Selon Miahou Charles, porte-parole auprès de l’administration du Roi Nanan N’guessan Libé II, cette rixe prend sa source véritable dans l’opposition manifeste des habitants du village du quartier Bégnery à l’autorité coutumière installée dans le village de Yaou.
Vendredi, en prélude à la cérémonie officielle de présentation et de lecture au peuple du royaume Assi-Borlowe de Yaou prévue pour samedi, des jeunes ont été commis par les Noudjou de Koumassi (la génération au pouvoir) à l’installation des bâches sur la place publique du village.
Mais ces derniers ont été pris à partie par des jeunes du quartier Bégnery, qui depuis 5H du matin, avaient sorti le Fakwe (tam-tam de guerre) et entamé dans les ruelles du village, une procession bruyante. Des joutes verbales entre les deux camps antagonistes en sont arrivées à une bagarre rangée à coup de gourdins, d’armes blanches et surtout de frondes munies de billes en fer.
Alertées par la cour royale de Yaou, les autorités préfectorales de Grand-Bassam ont fait appel aux forces de l’ordre pour mettre fin à cette confrontation. La vigoureuse intervention des policier et soldats des FRCI venus de Bonoua a permis de ramener le calme dans le village. Un rapide bilan a permis de dénombrer de nombreux blessés légers, un bistrot incendié et des bâches en flambeaux.
La conséquence de cette regrettable situation est le report sine die de la cérémonie de présentation et de lecture des nouvelles lois devant régir la vie communautaire à Yaou. A cette cérémonie, outre les nombreuses personnalités administratives et politique invitées, était attendu Pr Francis Wodié, fils du village et président de la Cour constitutionnelle.
Pour rappel, depuis son intronisation le 29 décembre 2012 par le projet de Grand-Bassam, Nanan N’guessan Libé II fait face à une fronde des habitants du quartier Bégnery qui contestent son autorité.
Pour preuve à Bégnery, a été installé le 11 juillet 2013, N’tayé Nogbou Florent comme roi de Yaou, ce qui constitue une bravade à l’arrêté préfectoral N° 74/P-GB du 25 Septembre 2012 nommant Nanan N’ guessan Libé II, roi du village de Yaou.
Avec cet épisode qui s’est achevé ce jour-là, mais la saga de Yaou peut à tout moment ébranler l’ordre public dans ce village, d’autant plus que les jeunes et les femmes du quartier Koumassi ont décidé d’interdire l’accès du marché mitoyen aux femmes de Bégnery.
cmas