La Côte d’Ivoire n’enregistre aucun cas et reste donc à ce jour épargnée de l’épidémie d’Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, a rassuré, lundi, le gouvernement, même si le pays vient d’arrêter de nouvelles mesures pour renforcer la prévention, vue la persistance de la maladie déclarée, aujourd’hui, "Urgence de santé publique de portée mondiale".
"Je le dis avec assurance (…) au moment où je vous parle, il n’y a pas de cas d’Ebola déclaré", a assuré le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, lors d’une conférence de presse qu’il a co-animée avec ses collègues de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, et en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, pour informer des nouvelles dispositions prises.
Déclenchée au premier trimestre 2014 en Guinée (Conakry), l’épidémie de la fièvre Ebola qui s’est, par la suite, répandue au Libéria, à la Sierra Léone et au Nigéria, menace la région ouest-africaine toute entière, avec des risques de propagation dans le monde.
A ce jour, elle a causé la mort de 933 personnes sur 1711 cas (confirmés, suspects ou probables) dont 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et deux au Nigeria, selon le dernier bilan de l’OMS.
Dès lors, il s’agit pour le gouvernement, à travers les nouvelles dispositions, de "maintenir et de renforcer la vigilance" des populations, a noté le ministre Nabagné Koné.
"Nous observons qu’il n’y a pas de reflux de la maladie et les populations peuvent baisser de vigilance", a-t-il laissé entendre, indiquant par ailleurs que les importants mouvements de personnes entre la Côte d’Ivoire et les pays aujourd’hui contaminés motivent la prise de ces nouvelles mesures qui viennent renforcer les premières arrêtées depuis le déclenchement de l’épidémie.
Ces mesures tiennent, entre autres, en un renforcement de la vigilance au niveau de la surveillance aéroportuaire.
Ainsi la compagnie nationale, Air Ivoire, suspend jusqu’à nouvel ordre ses vols à destination des pays affectés et il est interdit à toute compagnie aérienne de transporter des passagers en provenance de ces pays vers la Côte d’Ivoire.
Egalement, tout passager atterrissant à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny est désormais systématiquement soumis à la prise de température avec un thermomètre à infrarouge.
Par ailleurs, le gouvernement, outre le renforcement des mesures de contrôle au niveau des frontières, de protection des agents de santé et de prise en charge d’éventuels malades, "recommande aux populations de se laver régulièrement et soigneusement les mains et d’éviter de se serrer les mains et de faire des accolades".
"Le respect de ces mesures sera le gage de notre protection commune", a conclu le ministre Nabagné Koné.
kg/kkp/tm
"Je le dis avec assurance (…) au moment où je vous parle, il n’y a pas de cas d’Ebola déclaré", a assuré le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, lors d’une conférence de presse qu’il a co-animée avec ses collègues de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, et en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, pour informer des nouvelles dispositions prises.
Déclenchée au premier trimestre 2014 en Guinée (Conakry), l’épidémie de la fièvre Ebola qui s’est, par la suite, répandue au Libéria, à la Sierra Léone et au Nigéria, menace la région ouest-africaine toute entière, avec des risques de propagation dans le monde.
A ce jour, elle a causé la mort de 933 personnes sur 1711 cas (confirmés, suspects ou probables) dont 363 en Guinée, 282 au Liberia, 286 en Sierra Leone et deux au Nigeria, selon le dernier bilan de l’OMS.
Dès lors, il s’agit pour le gouvernement, à travers les nouvelles dispositions, de "maintenir et de renforcer la vigilance" des populations, a noté le ministre Nabagné Koné.
"Nous observons qu’il n’y a pas de reflux de la maladie et les populations peuvent baisser de vigilance", a-t-il laissé entendre, indiquant par ailleurs que les importants mouvements de personnes entre la Côte d’Ivoire et les pays aujourd’hui contaminés motivent la prise de ces nouvelles mesures qui viennent renforcer les premières arrêtées depuis le déclenchement de l’épidémie.
Ces mesures tiennent, entre autres, en un renforcement de la vigilance au niveau de la surveillance aéroportuaire.
Ainsi la compagnie nationale, Air Ivoire, suspend jusqu’à nouvel ordre ses vols à destination des pays affectés et il est interdit à toute compagnie aérienne de transporter des passagers en provenance de ces pays vers la Côte d’Ivoire.
Egalement, tout passager atterrissant à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny est désormais systématiquement soumis à la prise de température avec un thermomètre à infrarouge.
Par ailleurs, le gouvernement, outre le renforcement des mesures de contrôle au niveau des frontières, de protection des agents de santé et de prise en charge d’éventuels malades, "recommande aux populations de se laver régulièrement et soigneusement les mains et d’éviter de se serrer les mains et de faire des accolades".
"Le respect de ces mesures sera le gage de notre protection commune", a conclu le ministre Nabagné Koné.
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