Après six ansà la tête de la conférence des présidents de club de football, Salif Bictogo a passé la main hier à l’Honorable Yeboua Kouabenan Cévérin, à l’issue d’une séance de travail qui a eu lieu à l’hôtel Pullman, au Plateau.Le nouveau président a pour mission de rétablir la confiance entre tous les présidents de club, de ramener ceux qui sont partis, de faire une visite de courtoisie au président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) pour lui dire qu’ils sont avec lui et de lui proposer un séminaire afin que tous les acteurs du football puissent se parler pour éliminer les suspicions. Intervenant après la passation de charges, le nouveau président de la conférence des présidents de club a promis faire en sorte de donner un nouveau souffle au football ivoirien. « Je remercie tous les présidents de club. J’ai déjà ma feuille de route. Je dois faire en sorte de réconcilier tout le monde. Je suis obligé de travailler pour donner un nouveau souffle au football ivoirien avec l’aide des présidents d’honneur Roger Ouégnin et Son Excellence Jacques Anouma », a-t-il indiqué à chaud. Avant cette dernière étape de la rencontre, le président -fondateur, Me Roger Ouégnin a fait l’historique de la conférence des présidents de club de football qui a vu le jour en février 1994 et dont il fut le premier président. Abordant la question de l’absence de textes au niveau de la conférence, il a indiqué que cela est fait à dessein pour éviter les palabres. Selon lui, la conférence étant l’émanation des chefs, il n’apparaissait pas utile de la doter de textes, la parole donnée de ceux- ci étant suffisante. Parlant du nombre, il a indiqué que ce n’était pas cela le plus important. Ce qui est essentiel, c’est de faire en sorte de tirer le football ivoirien vers le haut. Et cela ce fait avec les dinosaures c’est-à-dire les clubs de l’élite. Pour étayer ses dires, il a indiqué que toute la politique de la Fifa est faite pour les grands clubs. Jacques Anouma, désigné membre d’honneur, a pour sa part indiqué que la conférence est un esprit. Elle recherche le bien du football ivoirien. Par conséquent, il ne saurait militer en faveur d’un coup d’Etat contre un président élu. « Si des présidents demandent la démission de Sidy Diallo, ils me trouveront sur leur chemin », a-t-il martelé. A noter que cette rencontre qui s’est soldée par l’arrivée d’un nouveau président à la tête de la conférence des présidents de club a vu la participation de 8 clubs de ligue 1, 13 de Ligue 2 17 de D3 et 1 d’un groupement d’intérêt général.
Affia Marie
Affia Marie