Une affaire bizarre. La semaine dernière, Maître Félix Bobré a reçu une convocation invitant son client Laurent Akoun, vice-président du Fpi, à se présenter le mercredi 20 août au 10ème cabinet d’instruction du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Motif de la convocation, une vieille affaire d’ « atteinte à la sûreté de l’Etat » datant de 2012.
L’avocat se rend compte, après vérification, qu’il s’agit bien de la même affaire dans laquelle M. Akoun avait déjà été jugé. Le procureur qui poursuivait initialement Laurent Akoun devant le tribunal des flagrants délits pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », avait lui-même requalifié le délit en « troubles à l’ordre public ». Le secrétaire général du Fpi qu’il était alors avait été condamné à six mois de prison ferme et passé six autres mois sans activité politique comme le prescrivait la peine complémentaire.
Le juge d’instruction n’est-il pas informé de ces faits ? Pourquoi convoque-t-il à nouveau un citoyen dans une procédure qui est complètement bouclée depuis plus d’un an ? Surtout que la cour d’appel avait confirmé la condamnation sur la base du nouveau chef d’inculpation.
En attendant que le concerné et son avocat aient les détails de cette convocation-surprise, on a bien l’impression qu’elle est la traduction d’un profond disfonctionnement de l’appareil judiciaire en Côte d’Ivoire.
A.K
L’avocat se rend compte, après vérification, qu’il s’agit bien de la même affaire dans laquelle M. Akoun avait déjà été jugé. Le procureur qui poursuivait initialement Laurent Akoun devant le tribunal des flagrants délits pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », avait lui-même requalifié le délit en « troubles à l’ordre public ». Le secrétaire général du Fpi qu’il était alors avait été condamné à six mois de prison ferme et passé six autres mois sans activité politique comme le prescrivait la peine complémentaire.
Le juge d’instruction n’est-il pas informé de ces faits ? Pourquoi convoque-t-il à nouveau un citoyen dans une procédure qui est complètement bouclée depuis plus d’un an ? Surtout que la cour d’appel avait confirmé la condamnation sur la base du nouveau chef d’inculpation.
En attendant que le concerné et son avocat aient les détails de cette convocation-surprise, on a bien l’impression qu’elle est la traduction d’un profond disfonctionnement de l’appareil judiciaire en Côte d’Ivoire.
A.K