Abidjan - Des municipalités vont connaître des chamboulements dans leur organisation avec l’adoption de la loi portant statut des rois et chefs traditionnels qui stipule expressément que dorénavant, la qualité de roi ou de chef traditionnel est incompatible avec l'exercice de tout mandat électif.
Interrogé à ce sujet, le préfet de région, Bako Digbé Privat, a levé toute équivoque : "Il ne s'agit pas d'éligibilité, mais d'incompatibilité". Il indique que ce que la loi recommande au concerné, c'est de choisir l’une ou l’autre des charges.
Or, la situation sur le terrain offre une autre facture. A Agboville, chef-lieu de la région de l’Agnéby-Tiassa, le chef du village d'Agouanhin, Nanan Yapi Yapo Charles, serait frappé par cette disposition, en raison de sa qualité de troisième adjoint au maire. Il en est de même pour les chefs d'Ery-Makouguié 2 et de Babiahan.
Sur cette question, si l’intérêt de cette loi est salué par les populations, d’aucuns appellent le gouvernement à s’autosaisir en qualité d’arbitre, notamment en pays Akan où l’on observe de plus en plus une sorte de désordre à la base de multiples conflits dans les villages.
(AIP)
Dd/kkp/ask
Interrogé à ce sujet, le préfet de région, Bako Digbé Privat, a levé toute équivoque : "Il ne s'agit pas d'éligibilité, mais d'incompatibilité". Il indique que ce que la loi recommande au concerné, c'est de choisir l’une ou l’autre des charges.
Or, la situation sur le terrain offre une autre facture. A Agboville, chef-lieu de la région de l’Agnéby-Tiassa, le chef du village d'Agouanhin, Nanan Yapi Yapo Charles, serait frappé par cette disposition, en raison de sa qualité de troisième adjoint au maire. Il en est de même pour les chefs d'Ery-Makouguié 2 et de Babiahan.
Sur cette question, si l’intérêt de cette loi est salué par les populations, d’aucuns appellent le gouvernement à s’autosaisir en qualité d’arbitre, notamment en pays Akan où l’on observe de plus en plus une sorte de désordre à la base de multiples conflits dans les villages.
(AIP)
Dd/kkp/ask