Abidjan – Le chef du service chargé de la coordination des activités de recouvrement de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Victorien Eboué, a présenté mercredi, à Abidjan, la version électronique de la Déclaration individuelle des salaires annuels (E-DISA) comme un instrument moderne et fiable pour le recueil et le suivi des informations essentielles de la carrière des travailleurs.
"La DISA existe depuis 1984. La collecte et le traitement des données sur papier étaient une tache fastidieuse. La version numérique, dématérialisée et déclinée en fichier Excel, élaborée et finalisée en juin, est compatible avec tous les logiciels existants", a fait savoir M. Eboué qui animait une formation de journalistes sur "la gestion de carrière" par cette innovation de la CNPS.
"La carrière est l’ensemble des périodes dont les rémunérations ont été soumises à cotisation", a-t-il précisé, soulignant que la CNPS met gratuitement cette E-DISA à la disposition des entreprises pour "la mise à jour régulière du compte individuel des salariés en activité".
Elle permet donc au salarié de s’informer sur son état avant l’âge de la retraite, de lutter contre la fraude tout en sécurisant les actifs de l’institution. "Elle identifie et corrige les erreurs éventuelles sur les taux de prélèvement, les informations sur le salarié, en un temps record", a-t-il dit, citant l’exemple d’une entreprise de plus de 2.000 salariés dont la reconstitution des carrières de 2000 à 2013 a été traitée en moins de 30 minutes.
La DISA est élaborée pour respecter le principe de l’annualité du plafond, qui oblige l’employeur à régulariser les cotisations pour tenir compte de l’ensemble des rémunérations payées à chaque salarié entre le premier et le dernier jour de l’année considérée, au 31 mars.
Cela, afin d’éviter que les indemnités ou gratifications versées à intervalles éloignés soient prises en considération uniquement dans la limite du plafond mensuel de la paye correspondante, ou que les salaires dont le montant mensuel varie sur l’exercice ne soient que partiellement pris en compte dans le calcul des cotisations.
Aussi, la DISA vise-t-elle à permettre avec "justesse et régularité", le suivi de la carrière des travailleurs, la mise à jour du fichier des salariés en activité, l’ouverture et la détermination des droits des salariés et la tenue régulière des comptes employeurs.
Selon Victorien Eboué, la CNPS a effectivement récupéré, en 2013, 33% des DISA attendus pour l’exercice 2012. En juin, cette année, elle en avait déjà récupéré 44% pour l’exercice 2013 et compte atteindre les 100% en 2015 pour 2014, grâce à la E-DISA.
La CNPS doit recouvrer 210 milliards FCFA de cotisation d’ici fin 2014 et 300 milliards FCFA en 2015, a-t-il indiqué.
Victorien Eboué a prévenu que la production du DISA est une obligation pour les entreprises et a invité les chefs d’entreprise et les employeurs à déclarer leurs agents, même les prisonniers utilisés pour la réalisation de certains travaux, "ne serait-ce que pour leur couverture en cas d’accident de travail".
27 journalistes ivoiriens ont bénéficié mardi et mercredi de cette formation de la CNPS sur ses prestations (assurance maternité, prestations familiales, accident du travail et maladies professionnelles), la réforme de la retraite (cotisations de 8 à 14%, départ à la retraite de 55 à 60 ans) et la gestion de la carrière du travailleur du secteur privé par la E-DISA.
Les directeurs généraux adjoints chargés de l’exploitation, Dassé Hanogbo, et des finances, Silué Jacques, leur ont distribué des diplômes de participation, la journaliste Denise De Laphafiet, de Radio côte d’Ivoire, promettant, en leur nom, de relayer objectivement ces informations auprès des salariés et formateurs.
aaa/ask
"La DISA existe depuis 1984. La collecte et le traitement des données sur papier étaient une tache fastidieuse. La version numérique, dématérialisée et déclinée en fichier Excel, élaborée et finalisée en juin, est compatible avec tous les logiciels existants", a fait savoir M. Eboué qui animait une formation de journalistes sur "la gestion de carrière" par cette innovation de la CNPS.
"La carrière est l’ensemble des périodes dont les rémunérations ont été soumises à cotisation", a-t-il précisé, soulignant que la CNPS met gratuitement cette E-DISA à la disposition des entreprises pour "la mise à jour régulière du compte individuel des salariés en activité".
Elle permet donc au salarié de s’informer sur son état avant l’âge de la retraite, de lutter contre la fraude tout en sécurisant les actifs de l’institution. "Elle identifie et corrige les erreurs éventuelles sur les taux de prélèvement, les informations sur le salarié, en un temps record", a-t-il dit, citant l’exemple d’une entreprise de plus de 2.000 salariés dont la reconstitution des carrières de 2000 à 2013 a été traitée en moins de 30 minutes.
La DISA est élaborée pour respecter le principe de l’annualité du plafond, qui oblige l’employeur à régulariser les cotisations pour tenir compte de l’ensemble des rémunérations payées à chaque salarié entre le premier et le dernier jour de l’année considérée, au 31 mars.
Cela, afin d’éviter que les indemnités ou gratifications versées à intervalles éloignés soient prises en considération uniquement dans la limite du plafond mensuel de la paye correspondante, ou que les salaires dont le montant mensuel varie sur l’exercice ne soient que partiellement pris en compte dans le calcul des cotisations.
Aussi, la DISA vise-t-elle à permettre avec "justesse et régularité", le suivi de la carrière des travailleurs, la mise à jour du fichier des salariés en activité, l’ouverture et la détermination des droits des salariés et la tenue régulière des comptes employeurs.
Selon Victorien Eboué, la CNPS a effectivement récupéré, en 2013, 33% des DISA attendus pour l’exercice 2012. En juin, cette année, elle en avait déjà récupéré 44% pour l’exercice 2013 et compte atteindre les 100% en 2015 pour 2014, grâce à la E-DISA.
La CNPS doit recouvrer 210 milliards FCFA de cotisation d’ici fin 2014 et 300 milliards FCFA en 2015, a-t-il indiqué.
Victorien Eboué a prévenu que la production du DISA est une obligation pour les entreprises et a invité les chefs d’entreprise et les employeurs à déclarer leurs agents, même les prisonniers utilisés pour la réalisation de certains travaux, "ne serait-ce que pour leur couverture en cas d’accident de travail".
27 journalistes ivoiriens ont bénéficié mardi et mercredi de cette formation de la CNPS sur ses prestations (assurance maternité, prestations familiales, accident du travail et maladies professionnelles), la réforme de la retraite (cotisations de 8 à 14%, départ à la retraite de 55 à 60 ans) et la gestion de la carrière du travailleur du secteur privé par la E-DISA.
Les directeurs généraux adjoints chargés de l’exploitation, Dassé Hanogbo, et des finances, Silué Jacques, leur ont distribué des diplômes de participation, la journaliste Denise De Laphafiet, de Radio côte d’Ivoire, promettant, en leur nom, de relayer objectivement ces informations auprès des salariés et formateurs.
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