Abidjan - A 33 ans, Samuel Eto'o a décidé de mettre une croix sur sa carrière internationale, après avoir signé quelques jours plus tôt un contrat de deux ans en faveur du club anglais d’Everton (élite anglaise).
La retraite internationale d'Eto'o, non convoqué pour les deux prochains matchs éliminatoires de la CAN 2015, signifie à coup sûr la fin d'un cycle. Jusque-là, il était l'une des têtes de gondole des Lions Indomptables du Cameroun dans les compétitions africaines, depuis ses débuts avec la sélection nationale camerounaise dans les années 2000.
Vainqueur à deux reprises de la CAN, en 2000 et en 2002, et de la médaille d'or des Jeux olympiques, en 2000, le nouvel attaquant d'Everton est le footballeur africain le plus titré avec à son palmarès trois Ligues des champions (2006 et 2009) avec le FC Barcelone et en 2010 avec l'Inter Milan.
A ces trophées, il faut ajouter ses titres de champion d'Espagne (trois) avec le FC Barcelone où il a vraiment acquis une dimension internationale de 2004 à 2009, à l'Inter Milan ensuite, en 2010.
Elu à trois reprises footballeur africain de l'année, Samuel Eto'o a profité de ce statut de grand du football mondial pour signer en 2011 un contrat en faveur de l'Anzhi Makhachkala (Russie), qui avait fait de lui le footballeur le mieux payé du monde avec un salaire de 14 milliards de francs CFA par an, soit 205 millions d'euros annuels.
Avec 56 buts en 117 sélections, Eto'o aura marqué les Lions Indomptables du Cameroun avec lesquels, il a joué son premier match officiel en mars 1997, à 16 ans tout juste.
S'il a gagné deux CAN avec le Cameroun et est resté longtemps capitaine de cette équipe, son parcours avec sa sélection est loin d'avoir été un long fleuve tranquille, en raison de bouderies, mésententes et autres différends avec ses coéquipiers
Avant l'annonce de son retrait de la sélection camerounaise, Eto'o avait déjà boudé les Lions Indomptables et n'a signé son retour en sélection que sur la demande expresse du président camerounais, Paul Biya.
Ses relations avec ses coéquipiers notamment en sélection nationale ont été toujours sources de problèmes pour les différents entraîneurs nationaux.
Avant ses différends avec Alexandre Song à la coupe du monde 2010, il s'était attiré les foudres de Pierre Womé qu'il a jeté en pâture après un penalty raté à l'occasion des éliminatoires de la coupe du monde 2006.
Accusant l'arrière gauche d'avoir forcé en prenant sur lui la responsabilité de tirer un penalty qui aurait pu qualifier les Lions Indomptables à cette coupe du monde, Eto'o a dû après battre en retraite après que son coéquipier et sa famille aient été l'objet d'une vindicte populaire.
Ses relations délétères avec Song ont altéré l'ambiance dans la sélection camerounaise de 2010 à 2014.
Si le différend entre les deux joueurs a connu son pic à la veille d'un match éliminatoire contre le Sénégal à Yaoundé, à l'occasion duquel Eto'o a refusé de s'entraîner avec Song parce que ce dernier avait refusé de lui serrer la main, la pacification n'a pas tout effacé entre les deux stars des Lions Indomptables.
Eto'o a certes été le capitaine d'un navire en perdition lors de la coupe du monde 2014 qu'il a traversé plutôt que joué, mais il restera à jamais l'un des plus grands joueurs africains de tous les temps.
Il restera aussi pour la postérité un footballeur avec un ego surdimensionné, ce qui peut-être ne lui a pas permis de peser de son talent sur les quatre participations (1998, 2002, 2010 et 2014) de son pays à une phase finale de Coupe du monde.
La retraite internationale d'Eto'o, non convoqué pour les deux prochains matchs éliminatoires de la CAN 2015, signifie à coup sûr la fin d'un cycle. Jusque-là, il était l'une des têtes de gondole des Lions Indomptables du Cameroun dans les compétitions africaines, depuis ses débuts avec la sélection nationale camerounaise dans les années 2000.
Vainqueur à deux reprises de la CAN, en 2000 et en 2002, et de la médaille d'or des Jeux olympiques, en 2000, le nouvel attaquant d'Everton est le footballeur africain le plus titré avec à son palmarès trois Ligues des champions (2006 et 2009) avec le FC Barcelone et en 2010 avec l'Inter Milan.
A ces trophées, il faut ajouter ses titres de champion d'Espagne (trois) avec le FC Barcelone où il a vraiment acquis une dimension internationale de 2004 à 2009, à l'Inter Milan ensuite, en 2010.
Elu à trois reprises footballeur africain de l'année, Samuel Eto'o a profité de ce statut de grand du football mondial pour signer en 2011 un contrat en faveur de l'Anzhi Makhachkala (Russie), qui avait fait de lui le footballeur le mieux payé du monde avec un salaire de 14 milliards de francs CFA par an, soit 205 millions d'euros annuels.
Avec 56 buts en 117 sélections, Eto'o aura marqué les Lions Indomptables du Cameroun avec lesquels, il a joué son premier match officiel en mars 1997, à 16 ans tout juste.
S'il a gagné deux CAN avec le Cameroun et est resté longtemps capitaine de cette équipe, son parcours avec sa sélection est loin d'avoir été un long fleuve tranquille, en raison de bouderies, mésententes et autres différends avec ses coéquipiers
Avant l'annonce de son retrait de la sélection camerounaise, Eto'o avait déjà boudé les Lions Indomptables et n'a signé son retour en sélection que sur la demande expresse du président camerounais, Paul Biya.
Ses relations avec ses coéquipiers notamment en sélection nationale ont été toujours sources de problèmes pour les différents entraîneurs nationaux.
Avant ses différends avec Alexandre Song à la coupe du monde 2010, il s'était attiré les foudres de Pierre Womé qu'il a jeté en pâture après un penalty raté à l'occasion des éliminatoires de la coupe du monde 2006.
Accusant l'arrière gauche d'avoir forcé en prenant sur lui la responsabilité de tirer un penalty qui aurait pu qualifier les Lions Indomptables à cette coupe du monde, Eto'o a dû après battre en retraite après que son coéquipier et sa famille aient été l'objet d'une vindicte populaire.
Ses relations délétères avec Song ont altéré l'ambiance dans la sélection camerounaise de 2010 à 2014.
Si le différend entre les deux joueurs a connu son pic à la veille d'un match éliminatoire contre le Sénégal à Yaoundé, à l'occasion duquel Eto'o a refusé de s'entraîner avec Song parce que ce dernier avait refusé de lui serrer la main, la pacification n'a pas tout effacé entre les deux stars des Lions Indomptables.
Eto'o a certes été le capitaine d'un navire en perdition lors de la coupe du monde 2014 qu'il a traversé plutôt que joué, mais il restera à jamais l'un des plus grands joueurs africains de tous les temps.
Il restera aussi pour la postérité un footballeur avec un ego surdimensionné, ce qui peut-être ne lui a pas permis de peser de son talent sur les quatre participations (1998, 2002, 2010 et 2014) de son pays à une phase finale de Coupe du monde.