Doungous DeGospa, à l’état civil Franck Doungous, est un artiste engagé qui milite pour la préservation de l’environnement. Dans cette interview qu’il nous a accordée à la faveur de la sortie de son deuxième maxi single intitulé « Vert, le monde est meilleur », il lance un appel afin de mettre un terme à la déforestation en Côte d’Ivoire.
Qui est Doungous DeGospa ?
Je suis un artiste musicien tchadien. Arrivé pour la première fois à Abidjan en 1999 pour le MASA festival en tant que comédien avec une troupe théâtrale. J’y suis revenu pour suivre une formation en chanson à l’École de danse et d’échange culturel (E.D.E.C) de Rose-Marie Guiraud avant d’occuper le poste de responsable du département de musique de ladite école. J’ai appartenu à l’orchestre Symphonie tropicale de l’Université de l’Atlantique d’Abidjan où j’ai étudié la Communication, et j’ai travaillé auprès de quelques grands noms comme Zadi To, Wêrê-Wêrê Liking et autres... Doungous DeGospa, c’est aussi le lauréat du prix world music du Festival N’DjamVi 2011 au Tchad et Lauréat du prix du meilleur artiste de musique moderne d’inspiration traditionnelle au festival SICA 2013 à Cotonou, au Bénin.
Quel genre musical pratiquez-vous ?
Je dirai que je fais de la variété à cause des divers apports de styles dans ma musique. Cependant, je m’inspire beaucoup des rythmes de mon Tchad natal et d’Afrique. Alors le terme musique africaine m’irait mieux.
Est-ce votre premier album ?
Je n’ai pas encore d’album en tant que tel, mais je suis à mon deuxième maxi single. Le premier, sorti au Tchad en 2012 est intitulé « Prélude », et le second, produit par l’ONG GAYA qui milite pour la sauvegarde du couvert forestier, vient de sortir. Il est intitulé « Vert, le monde est meilleur ».
Quels sont les thèmes abordés par ce single et pourquoi ?
« Vert, le monde est meilleur » est une œuvre discographique de sensibilisation de quatre titres qui parle uniquement de la protection de l’environnement. C’est un maxi single pour sensibiliser les populations au reboisement, lutter contre les gaz nuisibles (déchets toxiques) et tout ce qui détruit notre environnement. Le pourquoi ? Eh bien, nous constatons aujourd’hui que le désert avance à grands pas. À l’exemple de la Côte d’Ivoire qui a perdu près de 80 °/° de son couvert forestier en l’espace de quelques dizaines d’années… ne parlons pas du Lac Tchad qui tarit année après année, et bien d’autres cas que nul n’ignore. Tout cela résulte de l’exploitation abusive de nos espaces vitaux. Il est donc temps de sauver d’abord le peu qui reste et après, chercher à rattraper ce qui est perdu
.
Où les mélomanes peuvent-ils se procurer ce single?
On peut se procurer l’œuvre en CD et DVD dans le commerce un peu partout à Abidjan. Il faut cependant préciser le caractère social de l’œuvre, l’achat d’un CD ou DVD permet de planter entre 5 à 10 arbres au nom de l’acheteur par l’ONG.
Réalisée par Armande Séka
Qui est Doungous DeGospa ?
Je suis un artiste musicien tchadien. Arrivé pour la première fois à Abidjan en 1999 pour le MASA festival en tant que comédien avec une troupe théâtrale. J’y suis revenu pour suivre une formation en chanson à l’École de danse et d’échange culturel (E.D.E.C) de Rose-Marie Guiraud avant d’occuper le poste de responsable du département de musique de ladite école. J’ai appartenu à l’orchestre Symphonie tropicale de l’Université de l’Atlantique d’Abidjan où j’ai étudié la Communication, et j’ai travaillé auprès de quelques grands noms comme Zadi To, Wêrê-Wêrê Liking et autres... Doungous DeGospa, c’est aussi le lauréat du prix world music du Festival N’DjamVi 2011 au Tchad et Lauréat du prix du meilleur artiste de musique moderne d’inspiration traditionnelle au festival SICA 2013 à Cotonou, au Bénin.
Quel genre musical pratiquez-vous ?
Je dirai que je fais de la variété à cause des divers apports de styles dans ma musique. Cependant, je m’inspire beaucoup des rythmes de mon Tchad natal et d’Afrique. Alors le terme musique africaine m’irait mieux.
Est-ce votre premier album ?
Je n’ai pas encore d’album en tant que tel, mais je suis à mon deuxième maxi single. Le premier, sorti au Tchad en 2012 est intitulé « Prélude », et le second, produit par l’ONG GAYA qui milite pour la sauvegarde du couvert forestier, vient de sortir. Il est intitulé « Vert, le monde est meilleur ».
Quels sont les thèmes abordés par ce single et pourquoi ?
« Vert, le monde est meilleur » est une œuvre discographique de sensibilisation de quatre titres qui parle uniquement de la protection de l’environnement. C’est un maxi single pour sensibiliser les populations au reboisement, lutter contre les gaz nuisibles (déchets toxiques) et tout ce qui détruit notre environnement. Le pourquoi ? Eh bien, nous constatons aujourd’hui que le désert avance à grands pas. À l’exemple de la Côte d’Ivoire qui a perdu près de 80 °/° de son couvert forestier en l’espace de quelques dizaines d’années… ne parlons pas du Lac Tchad qui tarit année après année, et bien d’autres cas que nul n’ignore. Tout cela résulte de l’exploitation abusive de nos espaces vitaux. Il est donc temps de sauver d’abord le peu qui reste et après, chercher à rattraper ce qui est perdu
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Où les mélomanes peuvent-ils se procurer ce single?
On peut se procurer l’œuvre en CD et DVD dans le commerce un peu partout à Abidjan. Il faut cependant préciser le caractère social de l’œuvre, l’achat d’un CD ou DVD permet de planter entre 5 à 10 arbres au nom de l’acheteur par l’ONG.
Réalisée par Armande Séka