Des heurts ont éclaté mardi à Abidjan entre forces de l’ordre et habitants d’un bidonville qui s’opposaient à sa démolition après la mort d’une quarantaine de personnes à la suite d’inondations dans ces "zones à risques" en juin et juillet, a constaté l’AFP.
L’un des habitants a fait état de six blessés parmi ses compagnons durant la confrontation, ce que n’ont pas confirmé les autorités. Aucun blessé n’est à déplorer côté police et gendarmerie, selon plusieurs sources de sécurité.
Les pelleteuses venues détruire les maisons installées à flanc de colline ou dans les zones inondables de la commune pauvre d’Attiécoubé ont fait face à une résistance des jeunes du quartiers, a constaté l’AFP.
Aux pierres lancées, une quarantaine de policiers et de gendarmes ripostaient par des jets de gaz lacrymogène.
"Nous n’avons pas été prévenus (...) on ne sait où partir", a pesté Ibrahim, un jeune manifestant, les yeux rougis par l’inhalation du gaz.
"Nous avons demandé d’attendre et les démolisseurs n’ont pas voulu entendre raison", a expliqué un autre habitant, une pierre à la main.
"Ce n’est pas une opération punitive, elle a été planifiée. Il y eu une sensibilisation et des mesures d’accompagnement", a réagi le maire
d’Attiécoubé Paulin Danho, qualifiant les protestataires de "délinquants
irresponsables".
"Le but essentiel de cette opération est de protéger les vies humaines
parce qu’il y a eu trop de morts lors des pluies diluviennes", a ajouté M.
Danho, promettant une poursuite de la campagne "avec force et vigueur".
La campagne de "déguerpissement" de quartiers dit "précaires" d’Abidjan a été lancée il y a deux mois par le gouvernement ivoirien, visant à la destruction de petits lotissements, où des dizaines de milliers de personnes, pauvres ou issues de la classe moyenne s’entassent, pour éviter de nouveaux glissements de terrains mortels.
A Abidjan, des bidonvilles côtoient par endroits des grattes-ciels, illustration d’une crise du logement à l’origine de drames récents. Les pluies diluviennes qui s’étaient abattues en juin et juillet sur la Côte d’Ivoire ont tué 39 personnes, principalement dans sa capitale économique.
Glissements de terrains et inondations ont fait des ravages dans les quartiers dits "précaires", où une importante population s’est établie, faute de mieux, sur des terrains non constructibles parce que dangereux.
ck/jf/jpc
L’un des habitants a fait état de six blessés parmi ses compagnons durant la confrontation, ce que n’ont pas confirmé les autorités. Aucun blessé n’est à déplorer côté police et gendarmerie, selon plusieurs sources de sécurité.
Les pelleteuses venues détruire les maisons installées à flanc de colline ou dans les zones inondables de la commune pauvre d’Attiécoubé ont fait face à une résistance des jeunes du quartiers, a constaté l’AFP.
Aux pierres lancées, une quarantaine de policiers et de gendarmes ripostaient par des jets de gaz lacrymogène.
"Nous n’avons pas été prévenus (...) on ne sait où partir", a pesté Ibrahim, un jeune manifestant, les yeux rougis par l’inhalation du gaz.
"Nous avons demandé d’attendre et les démolisseurs n’ont pas voulu entendre raison", a expliqué un autre habitant, une pierre à la main.
"Ce n’est pas une opération punitive, elle a été planifiée. Il y eu une sensibilisation et des mesures d’accompagnement", a réagi le maire
d’Attiécoubé Paulin Danho, qualifiant les protestataires de "délinquants
irresponsables".
"Le but essentiel de cette opération est de protéger les vies humaines
parce qu’il y a eu trop de morts lors des pluies diluviennes", a ajouté M.
Danho, promettant une poursuite de la campagne "avec force et vigueur".
La campagne de "déguerpissement" de quartiers dit "précaires" d’Abidjan a été lancée il y a deux mois par le gouvernement ivoirien, visant à la destruction de petits lotissements, où des dizaines de milliers de personnes, pauvres ou issues de la classe moyenne s’entassent, pour éviter de nouveaux glissements de terrains mortels.
A Abidjan, des bidonvilles côtoient par endroits des grattes-ciels, illustration d’une crise du logement à l’origine de drames récents. Les pluies diluviennes qui s’étaient abattues en juin et juillet sur la Côte d’Ivoire ont tué 39 personnes, principalement dans sa capitale économique.
Glissements de terrains et inondations ont fait des ravages dans les quartiers dits "précaires", où une importante population s’est établie, faute de mieux, sur des terrains non constructibles parce que dangereux.
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