Abidjan - Le fonds "Africa50", destiné à favoriser l'investissement public comme privé dans les infrastructures du continent, a été inauguré mercredi à Casablanca, la capitale économique du Maroc, en vue de lever, à court terme, trois milliards de dollars dont 500 millions fournis par la BAD et 10 milliards USD, à long terme.
La place financière de Casablanca, Casa Finance City (CFC), a été retenue parmi neuf candidatures pour abriter cette structure créée à l'initiative de la Banque africaine de développement (BAD) pour financer des projets d'infrastructures, notamment dans l'énergie et les transports.
Le vice-président de la BAD chargé des finances, Charles Boamah, cité par l'agence MAP, a qualifié de "défi majeur" la réduction des coûts énergétiques en Afrique.
Des visites vont rapidement intervenir dans plusieurs pays d'Afrique, sachant que les premiers projets ont déjà été définis, a-t-il avancé.
Le fonds "Africa50", indépendant de la BAD, sera établi comme une société financière à vocation commerciale avec sa propre structure de bilan, de gestion et de gouvernance. Ses opérations seront réalisées à travers une branche d'activités de développement de projets.
M. Boamah a souligné qu’il émettra trois catégories d'actions à destination des Etats, des institutions publiques, régionales et internationales de financement, mais aussi des sociétés privées et des particuliers. "Le privé peut aussi être un actionnaire, contrairement à la BAD où l'actionnariat est réservé aux Etats", a-t-il noté.
Ce projet de plate-forme de financement avait été lancé l'an dernier lors des Assemblées annuelles de la BAD, à Marrakech. Les dirigeants de l'institution panafricaine avaient fait valoir qu'une croissance soutenue en Afrique passait prioritairement par un investissement massif dans les infrastructures, "déficientes" à ce jour.
kkp/cmas
La place financière de Casablanca, Casa Finance City (CFC), a été retenue parmi neuf candidatures pour abriter cette structure créée à l'initiative de la Banque africaine de développement (BAD) pour financer des projets d'infrastructures, notamment dans l'énergie et les transports.
Le vice-président de la BAD chargé des finances, Charles Boamah, cité par l'agence MAP, a qualifié de "défi majeur" la réduction des coûts énergétiques en Afrique.
Des visites vont rapidement intervenir dans plusieurs pays d'Afrique, sachant que les premiers projets ont déjà été définis, a-t-il avancé.
Le fonds "Africa50", indépendant de la BAD, sera établi comme une société financière à vocation commerciale avec sa propre structure de bilan, de gestion et de gouvernance. Ses opérations seront réalisées à travers une branche d'activités de développement de projets.
M. Boamah a souligné qu’il émettra trois catégories d'actions à destination des Etats, des institutions publiques, régionales et internationales de financement, mais aussi des sociétés privées et des particuliers. "Le privé peut aussi être un actionnaire, contrairement à la BAD où l'actionnariat est réservé aux Etats", a-t-il noté.
Ce projet de plate-forme de financement avait été lancé l'an dernier lors des Assemblées annuelles de la BAD, à Marrakech. Les dirigeants de l'institution panafricaine avaient fait valoir qu'une croissance soutenue en Afrique passait prioritairement par un investissement massif dans les infrastructures, "déficientes" à ce jour.
kkp/cmas