Le collectif des agents licenciés de l'Hôtel communal de Cocody a manifesté sa colère au sein de la mairie, hier mercredi. Toutes les activités de ce service public ont été paralysées. Ces agents revendiquent 18 mois de salaire impayés et des droits relatifs à ce ''licenciement abusif''. Une lettre de licenciement, dont copie nous est parvenue, adressée à 287 agents que regroupe le collectif, attestait que ''le motif économique et financier de la Mairie de Cocody ne lui( à la Mairie) permettait pas de faire face à la fois aux charges fiscales, sociales, salariales et au remboursement de sa dette. Par conséquent, la commune de Cocody a le regret de mettre fin à sa collaboration, à compter du mardi 15 juillet 2014''. Une décision qui met fin au contrat de ''plus de 280 agents de cette mairie, alors qu'un budget salarial avait été conclu pour l'exercice de l'année 2014'', a fait savoir le porte-parole de ce collectif, Gnaoré Achille. Aussi, a-t-il reproché: «comment se fait-il que des salariés sont licenciés pour motif économique, alors que des personnes sont recrutées?». ''Nous exigeons le payement de nos 18 mois de salaire et nos droits, maintenant où jamais. Nous avons reçu des lettres de licenciement, nos attestations de travail, nous voulons maintenant nos 18 mois de salaire impayés, puisqu'il était prévu que nous soyons payés jusqu'en décembre 2014. C'est tout ce que nous voulons», a indiqué le porte-parole. Après plus d'une heure et demi de pourparlers avec le suppléant du maire de cette commune, les agents n'ont pu obtenir gain de cause. Ils ont décidé, par conséquent, de ''retrousser les manches'' pour revenir dans les jours à venir. «Tant que ce problème n'est pas réglé, nous allons revenir à tout moment, revendiquer nos dus», a fait savoir M. Gnaoré. Notons que mardi dernier, ce collectif a tenu une conférence de presse, au cours de laquelle il a lancé un ultimatum à la direction de l'hôtel communal afin que leurs salaires soient payés, dans un délai de 72 heures.
Abraham Kobri (Stg)
Abraham Kobri (Stg)