À la faveur d’une enquête express au « Black Market » d’Adjamé, LNCH a sillonné la gare des tomates. Un marché qui fonctionne textuellement comme une bourse où nos reporters sont retournés, le 25 août.
Deux semaines après avoir entendu parler de la gare des tomates, nous y sommes retournés, le lundi 25 août, à la découverte de ce marché pas comme les autres. Toutefois, pas facile de retrouver notre chemin. Alors que le soleil est déjà au zénith, nous ne faisons que tourner en rond. Perdus dans le « Black Market », nous nous résolvons enfin à demander le chemin à des passants qui gentiment nous l’indiquent. La fameuse gare des tomates est située après la gare GTI.
À notre arrivée, nous n’apercevons aucun casier de tomates. Nous approchons une commerçante qui nous apprend qu’il existe plusieurs gares de tomates. Un jeune homme de bonne volonté décide alors de nous conduire dans l’une d’entre elles. Un grand hangar sous lequel s’affairent des hommes. Notre accompagnateur nous montre du doigt le responsable des lieux. Après avoir terminé le calcul de la recette du jour, Y. O. nous explique qu’il y a 3 endroits qu’il ravitaille chaque jour : la gare UTB, le marché Gouro et celui du « Black Market » où nous sommes.
Ce sont exclusivement des tomates de salade qui proviennent de Tiébissou, Toumodi, Djébonoua, etc.
Il précise qu’ici, le prix du kilo de tomates varie chaque jour, chaque heure, en fonction de l’offre, de la demande et des saisons. « C’est un peu comme la bourse ici », déclare-t-il. Le kilo de la tomate se négocie entre 300 et 500 F CFA. Les femmes qui viennent se ravitailler choisissent le carton de tomates qu’elles désirent et négocient le prix du kilo. Le carton est ensuite pesé et son poids est multiplié par le prix négocié. À la question de savoir pourquoi il n’y a pas de tomates à cette heure de la journée (ndlr : 14 h), Y. O. répond que les stocks qui sont arrivés depuis 4 h du matin ont tous été vendus.
A.Seka & H. W. B
Deux semaines après avoir entendu parler de la gare des tomates, nous y sommes retournés, le lundi 25 août, à la découverte de ce marché pas comme les autres. Toutefois, pas facile de retrouver notre chemin. Alors que le soleil est déjà au zénith, nous ne faisons que tourner en rond. Perdus dans le « Black Market », nous nous résolvons enfin à demander le chemin à des passants qui gentiment nous l’indiquent. La fameuse gare des tomates est située après la gare GTI.
À notre arrivée, nous n’apercevons aucun casier de tomates. Nous approchons une commerçante qui nous apprend qu’il existe plusieurs gares de tomates. Un jeune homme de bonne volonté décide alors de nous conduire dans l’une d’entre elles. Un grand hangar sous lequel s’affairent des hommes. Notre accompagnateur nous montre du doigt le responsable des lieux. Après avoir terminé le calcul de la recette du jour, Y. O. nous explique qu’il y a 3 endroits qu’il ravitaille chaque jour : la gare UTB, le marché Gouro et celui du « Black Market » où nous sommes.
Ce sont exclusivement des tomates de salade qui proviennent de Tiébissou, Toumodi, Djébonoua, etc.
Il précise qu’ici, le prix du kilo de tomates varie chaque jour, chaque heure, en fonction de l’offre, de la demande et des saisons. « C’est un peu comme la bourse ici », déclare-t-il. Le kilo de la tomate se négocie entre 300 et 500 F CFA. Les femmes qui viennent se ravitailler choisissent le carton de tomates qu’elles désirent et négocient le prix du kilo. Le carton est ensuite pesé et son poids est multiplié par le prix négocié. À la question de savoir pourquoi il n’y a pas de tomates à cette heure de la journée (ndlr : 14 h), Y. O. répond que les stocks qui sont arrivés depuis 4 h du matin ont tous été vendus.
A.Seka & H. W. B