Pour la 6ème fois consécutive, la Suisse est numéro Un mondial de la compétitivité, selon le classement établi par le Forum économique mondial (WEF, l’organisation qui gère le sommet de Davos).
Ce classement, publié tous les ans, place Singapour à la deuxième place et salue la remontée des Etats-Unis qui passe de la 5ème à la 3ème place. La France reste à la 23ème place, loin derrière l’Allemagne, qui vient en 5ème position.
Dans la livraison 2014, le WEF met dans son top 10, les dix mêmes pays que l'an dernier mais pas dans le même ordre : quatre pays (Suisse, Singapour, Hong-Kong et Pays-Bas) gardent leur rang, trois progressent (USA, Japon et Royaume-Uni) et trois reculent (Finlande, Allemagne et Suède).
Parmi les raisons qui expliquent la place de la Suisse, figurent la transparence de ses institutions, ses capacités d'innovation et de recherche, l'excellence de la coopération entre le privé et le public, l'efficacité de son marché du travail, son système éducatif et ses infrastructures.
L'étude du WEF a été réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprise dans 144 pays et donne un classement mondial des pays les plus compétitifs, à partir d'une centaine d'indicateurs économiques (Institutions, infrastructures, santé et éducation, souplesse du marché du travail, etc.).
Le Forum économique mondial qui a mené cette enquête souligne toutefois que la Suisse souffre d’un problème de manque de main d’œuvre et que face à cela, le référendum du 9 février dernier sur l’immigration pourrait avoir des conséquences négatives pour le pays.
Les bons résultats de la Suisse n'empêchent pas le pays d'avoir connu une croissance nulle au deuxième trimestre 2014. La Suisse étant un gros exportateur de produits industriels, la panne de croissance dans le reste de l'Europe pèse sur la Confédération helvétique.
En Europe, certains des pays les plus gravement touchés par la crise ces dernières années ont fait des progrès spectaculaires, sur le plan de la compétitivité. Ainsi, le Portugal gagne 15 places dans le classement global, la Grèce dix (tout en restant à la dernière place de l’UE) et l'Irlande trois. Dans ce classement, l'Italie et l'Espagne ont consolidé leur rang, tout comme la France.
Le niveau fiscal faisant partie des critères retenus par le WEF, les pays à forte politique redistributive sont forcément impactés dans ce classement qui montre cependant que le coût de la main d'œuvre est très loin de jouer sur la productivité, puisque la Suisse est l’un des pays aux salaires les plus élevés de la planète.
cmas
Ce classement, publié tous les ans, place Singapour à la deuxième place et salue la remontée des Etats-Unis qui passe de la 5ème à la 3ème place. La France reste à la 23ème place, loin derrière l’Allemagne, qui vient en 5ème position.
Dans la livraison 2014, le WEF met dans son top 10, les dix mêmes pays que l'an dernier mais pas dans le même ordre : quatre pays (Suisse, Singapour, Hong-Kong et Pays-Bas) gardent leur rang, trois progressent (USA, Japon et Royaume-Uni) et trois reculent (Finlande, Allemagne et Suède).
Parmi les raisons qui expliquent la place de la Suisse, figurent la transparence de ses institutions, ses capacités d'innovation et de recherche, l'excellence de la coopération entre le privé et le public, l'efficacité de son marché du travail, son système éducatif et ses infrastructures.
L'étude du WEF a été réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprise dans 144 pays et donne un classement mondial des pays les plus compétitifs, à partir d'une centaine d'indicateurs économiques (Institutions, infrastructures, santé et éducation, souplesse du marché du travail, etc.).
Le Forum économique mondial qui a mené cette enquête souligne toutefois que la Suisse souffre d’un problème de manque de main d’œuvre et que face à cela, le référendum du 9 février dernier sur l’immigration pourrait avoir des conséquences négatives pour le pays.
Les bons résultats de la Suisse n'empêchent pas le pays d'avoir connu une croissance nulle au deuxième trimestre 2014. La Suisse étant un gros exportateur de produits industriels, la panne de croissance dans le reste de l'Europe pèse sur la Confédération helvétique.
En Europe, certains des pays les plus gravement touchés par la crise ces dernières années ont fait des progrès spectaculaires, sur le plan de la compétitivité. Ainsi, le Portugal gagne 15 places dans le classement global, la Grèce dix (tout en restant à la dernière place de l’UE) et l'Irlande trois. Dans ce classement, l'Italie et l'Espagne ont consolidé leur rang, tout comme la France.
Le niveau fiscal faisant partie des critères retenus par le WEF, les pays à forte politique redistributive sont forcément impactés dans ce classement qui montre cependant que le coût de la main d'œuvre est très loin de jouer sur la productivité, puisque la Suisse est l’un des pays aux salaires les plus élevés de la planète.
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