Prikro - L’étape de Prikro ce dimanche, lors de la première de la visite d’Etat du président de la République Alassane Ouattara dans la région de l’Iffou, a été l’occasion pour les populations, par la voix de leur maire, de repréciser les choses quant au nom de Andôh ou de Baoulé musulman à elles abusivement attribué depuis toujours alors que les peuples vivant dans la localité sont plutôt des Anôh fouè.
"Nous sommes des Anôh et non des Andôh ou des Baoulés musulmans", a tenu notamment à recadrer le maire, Ekra Kouakou.
Partageant le même espace géographique avec les Baoulé des départements de Daoukro et de M’bahiakro et avec ceux de Ouellé dans la région de l’Iffou, les Anôh fouè, peu connus, ont été longtemps assimilés à ce peuple avec pour particularité cependant d’être pour la grande majorité de confession musulmane.
Leur frères Baoulé avec qui ils se comprennent quand ils parlent, de même que le reste de la population qui parvient à les distinguer, se trompaient par ailleurs et abusivement les appelaient les Andôh. Ce qu’a tenu à rectifier le maire dans son allocution de bienvenue au Chef de l’Etat.
Les Anôh fouè intègrent le grand groupe Akan. Comme le reste du groupe, leurs origines remontent au Ghana, à Kumasi précisément, a confié à l’AIP, lors d’un entretien samedi, le roi des Aluih, Nanan Anzan Kpin III de Koffi Amonkro.
Les Aluih constituent un sous-groupe du peuple Anôh fouè qui, dans le parler, est plus proche des Agnis que des Baoulés de par l’intonation dans la voix.
(AIP)
kg/cmas
"Nous sommes des Anôh et non des Andôh ou des Baoulés musulmans", a tenu notamment à recadrer le maire, Ekra Kouakou.
Partageant le même espace géographique avec les Baoulé des départements de Daoukro et de M’bahiakro et avec ceux de Ouellé dans la région de l’Iffou, les Anôh fouè, peu connus, ont été longtemps assimilés à ce peuple avec pour particularité cependant d’être pour la grande majorité de confession musulmane.
Leur frères Baoulé avec qui ils se comprennent quand ils parlent, de même que le reste de la population qui parvient à les distinguer, se trompaient par ailleurs et abusivement les appelaient les Andôh. Ce qu’a tenu à rectifier le maire dans son allocution de bienvenue au Chef de l’Etat.
Les Anôh fouè intègrent le grand groupe Akan. Comme le reste du groupe, leurs origines remontent au Ghana, à Kumasi précisément, a confié à l’AIP, lors d’un entretien samedi, le roi des Aluih, Nanan Anzan Kpin III de Koffi Amonkro.
Les Aluih constituent un sous-groupe du peuple Anôh fouè qui, dans le parler, est plus proche des Agnis que des Baoulés de par l’intonation dans la voix.
(AIP)
kg/cmas